• 37° Edition de Marathon de Paris

    Pré-marathon 2013Ptain ptain ptain. Javais pourtant bien dit que jallais pas me prendre la tete et pas stresser, pas trop y penser, pas trop en parler. je peux pas men empecher, je veux pas men empecher. On en parle bcp avec Kdr : les stratégies de course qui changent selon si on est un jour pair ou impair, selon le pied duquel on sest levés, si on a envie de pisser au moment ou on le dit, comment s'habiller le jour J, comment se ravitailler, quoi emmener...

    On revient de la running expo. Cetait cool parce quon a trouvé des ecouteurs mortels. Special sport, vert fluo, le genre decouteur qui tombe pas, en forme d'oreille quoi. Ca fait plaisir aussi parce que quand je lai essayé, j'ai cru que mon iphone etait branché sur une chaine hifi. A part ça, je me suis dégoté un bracelet de mon objectif 3h45, puis j'ai rajouté un petit papier ambitieux, (3h40, soit 11,5 de moyenne) au cas ou tout se passe vraiment mega bien, et que je puisse accelerer plus que prevu. Je pourrais ainsi commencer à jubiler avant l'arrivée.

    A part ca, on a été bouffer du riz a la rice party de l'oncle Ben ! Au choix yavait poulet coco ou risotto aux champignons. On a opté tous les deux pour le poulet coco, mais aucun de nous n'a senti la coco. On se regale quand meme. Une banane de martinique et 1,5L de vittel nous coûtent 5€ chacun, donné. Cest le seul truc pas cher du salon. A part ca, je vois des petites bananes pour ranger les gels à 24€, ou meme des gels GU que jachete à plus de 2€ la piece. Et le comble : des tasses blanches ripouldingues à 10€ pièces. "souvenir marathon". Les etrangers seront ravis de se faire plumer, s'ils ne la cassent pas pendant leurs trajets retour.

    Sinon pour le plan, ca commence a se concretiser : c'est de partir à 11,3 et de tenir le semi à 11,3 ou 11,5 si vraiment ca va bien, mais faut pas flamber plus, franchement, je tiendrai pas. Passé le semi, ce sera au choix (jespere) : soit on continue à 11,3 , en esperant avoir réussi à respecter le temps sur base 11,5 pour le premier semi, mais ca devrait le faire, et on tient 11,3 jusqu'au bout. J'aurais donc gratté un peu d'avance sur la première partie, ce qui me permettra de pouvoir ralentir sur les ravitos, voir marcher un tout petit peu sans perdre de vue mon objectif des 3h45. Ou deuxième possibilité : ca va vraiment bien, sachant qu'il en reste la moitié, et que cest la plus dure, on accelère un peu ou on tient 11,5 et on tape dans les 3h40. Je compte sur moi !

    A l'honneur cette année : les collations prises avant davoir faim, avant davoir l'envie ; plus de boisson des 80minutes avant le depart (j'arrete de picoler des 7h40 !), une pisse avant le coup de petard : au mac do sil ny a pas trop la queue, dans un bar sils sont sympa, entre deux vehicules sil faut, mais je ne revivrais pas ce que jai du vivre en 2011, un mental à la fois têtu et solide.

    Pré-marathon 2013

     

     

    Pour l'alimentation voilà comment j'ai géré l'affaire : mardi, mercredi : pas de feculents autorisés. J'en perds meme 1kg. Jeudi, vendredi : riz le midi, pates le soir. Et samedi : pates le midi, et comme dirait emilie pour le samedi soir: pates en entrée, pates en plat , et peut etre des pates en dessert. On mange donc à cinq avec mon amie mimie, son amie qui le fait, une autre copine qui les heberge toutes les deux, kader et moué. J'ai commencé le malto depuis hier. Berk berk berk. Saveur citron, ca passe mieux que le neutre ou le framboise qui etait sincerement gerbique. Demain, je "cuisine" le gatosport pour le consommer 3h avant la depart.

    Hier, je sentais encore de la fatigue dans mes jambes, aujourd'hui, jai envie de galoper. Peut etre la running expo, la concretisation, voir que nous ne sommes pas seuls dans les problèmes et l'inconscience lol.

    Derniere ligne droite, c'est ce week end, ca y est ! Je savais bien que ca finirait par arriver un jour.

    Allez, pasta, sommeil, repos, et blabla demain soir avant une bonne nuit pas trop agitée, pas trop courte jespere.


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  • 16/04/12 12:41

    Recit de course marathon parisien 2012 sur rue89"Samedi, le riverain Dzibz nous racontait son appréhension avant d’entrer dans « la grande et belle famille des marathoniens ». Dimanche matin, il a couru dans Paris. Il a morflé et il raconte.

    Pendant mes cinq semaines d’entraînement, en gros, j’ai eu une vie de merde. Et c’est ce que j’avais à l’esprit en me levant ce matin, cette envie de ne pas avoir fait tout ça pour rien. 6h, le réveil sonne. Ça fait chier un dimanche, mais c’est pour la bonne cause.

    J’ai été chercher mon dossard jeudi, ça m’a permis de ne pas bosser, et on m’a filé tout plein de sacs avec des trucs miracles à manger pour battre les Kenyans.

    D’abord, j’ai testé le Gu. C’est du gel, je n’étais pas sûr que ça se mangeait en fait. Je n’en suis d’ailleurs toujours pas sûr. Mes mains collent toujours à cause de cette merde. C’est franchement immonde.

    Puis, appâté comme tout par le nom du truc, j’ai tenté The Power of Pistachos. Ma déception est de taille lorsque je m’aperçois que finalement, ce ne sont que des pistaches banales. J’espère néanmoins que le pouvoir des pistaches saura me transcender lorsque le 30e kilomètre arrivera.

    Finalement, je me contente de terminer ma gamelle de riz, de boire un coup de jus de fruit et de m’habiller fissa, l’idée étant de rejoindre la ligne de départ avec une petite heure d’avance, pour prendre la température.

    Dans mon métro, il n’y a que des coureurs. On les reconnaît facilement, ils ont tous le poncho dégueulasse « Marathon de Paris » en plastique qui, il faut l’avouer, ne garde pas du tout la chaleur, laissant au lieu de ça le vent s’engouffrer et gonflant en conséquence.

    Ainsi, ce sont 40 000 bonhommes Michelin qui sautillent sur place sur la ligne de départ. Je suis dans le sas des « 3h30 » (temps prévisionnel du marathon, NDLR), parce qu’ils ont dû merder aux inscriptions. Moi je voulais 4h30.

    Le 3h30, un sas de meufs canons

    Le 3h30, c’est un sas de meufs canons qui courent bien et de mecs qui courent avec les meufs qui courent bien. Je suis bien dans mon élément dans le sas 3h30. Je parle avec un Finlandais du marathon, il m’évoque de suite le « mur psychologique du 30e km ».

    Je prends alors conscience de l’ampleur du truc : pour rallier le 42e km, il faudra faire 42 kilomètres. C’est con à dire, mais 42km, ça sonnait jusqu’ici juste « marathon » pour moi. Là, j’ai compris qu’il faudrait passer par le 8e, le 22e, le 30e et aussi les autres. C’est voué à l’échec, pensais-je, avec cette incertitude caractérisant les intellos du premier rang avant un contrôle surprise.

    Parce que j’étais prêt, et il a fallu que je m’en convainque pour ne pas filer en douce et accrocher en cachette mon dossard pucé sur le dos d’un concurrent qui a de la gueule. Pour pouvoir dire « je l’ai fait » sans l’avoir fait.

    Quelques minutes avant la course, deux débiles commencent à danser sur une estrade et veulent qu’on les suive pour s’échauffer. J’analyse mes copains de sas, et vois quel œil dédaigneux ils jettent aux deux branquignoles. Donc je les imite, et ne danse pas. C’est un bide total. Une pistachos et c’est parti.

    En franchissant la ligne de départ, j’ai des frissons partout. « Bonne route », me lance une jolie blonde. « Merci », lui réponds-je, poli mais fébrile. Km 1 : C’était rapide… Je ne l’ai pas vu passer. Je pars sur les bases de 3h30, en me disant que si ça se trouve, ça peut passer.

    Dans ce cas, il ne me resterait qu’un film Titanic avant mon arrivée. Facile, je vais réciter Titanic dans ma tête pour penser à autre chose, et lorsque ce sera fini, je franchirai la ligne d’arrivée. Premier problème, je n’ai vu qu’une seule fois Titanic, et j’ai dû pioncer un peu pendant le film. Alors il faut convertir en un film que je connais bien. 3h30, c’est deux fois Les Bronzés font du Ski. OK, c’est parti.

    Km 10 : Docteur Jérôme Tarere a merdé sur son slalom, et va gueuler dans la cabine du speaker. Km 11 : La chanson des Schtroumpfs m’arrive dans la tête, sans que je ne comprenne trop pourquoi, niquant tout mon film. C’est la merde, j’ai repris conscience de ce que j’étais en train de faire.

    Après 10km, j’ai déjà mal au mollet gauche. Alors viennent les calculs : il ne me reste trois fois ça à faire. Sur le papier, ça paraît complexe. Je suis toujours avec le meneur d’allure des 3h30, qui est un type assez chouette. Il a plein de tatouages, et… putain tu fais quoi mec ? Le meneur d’allure avec son drapeau 3h30 se barre sur le côté de la route pour pisser. Alors je le suis et j’attends derrière lui.

    Et lorsqu’il repart, c’est avec l’idée de rattraper rapidement les quelques secondes perdues. Résultat, je ne peux pas le suivre, et je perds donc ledit meneur d’allure, sympa et tatoué. Je choisis de suivre une certaine Elenya, c’est écrit sur son tee-shirt, pour des raisons purement esthétiques.

    Km 15 : Elenya me lâche, et ça craint, rapport aux raisons purement esthétiques. J’ai l’impression de vivre le « mur psychologique » 15 km trop tôt. Je doute un peu beaucoup, mais m’accroche. Désormais, tous les 3h30 me doublent et me jettent des regards apitoyés. C’est que je n’ai pas belle allure, à moitié boitant, courant au ralenti. Je me force à ne pas marcher, mais putain j’ai mal.

    Km 16 : C’est le ravitaillement des bâtards. On te file avec un joli sourire des bouteilles d’eau, des oranges… Et les mecs te poussent par pure jalousie.

    « Restez pas là ! », qu’ils disent. « Putain les gars, il reste 36km et vous visez les 3h45. Sérieux, faut accélérer si vous voulez légitimer ce comportement de connards. » Et ils se taisent. J’étais énervé car fatigué. Je sentais que ça ne passerait fort probablement pas.

    A mi-course, mon père m’appelle 

    Km 20 : Je tape sur l’arche en criant « Yes ! ». Je me fais mal aux doigts. Au niveau du semi-marathon, appel de mon père, je décroche :

     - « T’en es où ? »

    - « Au semi »

    - « C’est tout ? »

    - « C’est tout. »

    - « Tu vas finir ? »

    - « De toute façon c’est mon chemin pour rentrer à l’appart. »

     Ca y est, je me suis remotivé, ça va le faire. Km 26 : Très soudainement, alors qu’on passe dans des tunnels où tout le monde crie, où ça résonne vachement, gros coup de mou. Je ne peux pas localiser ma douleur, mais faut absolument que je marche, sinon je pense que je vais mourir.

    Alors je marche, dans le tunnel, répondant méchamment aux gros connard de beaufs criant « Vous êtes fatigués », « Oui, et je t’emmerde ». Ça fait rire les coureurs qui me doublent. Des fois, ils me donnent une tape dans le dos en m’encourageant. Ça me rebooste… 100 mètres.

    Ah, un point sur les supporters : pour la première fois de ma vie je vous ai trouvés utiles. Faut savoir que chaque cri en mon honneur, chaque tape dans la main d’un môme fier comme tout, chaque banderole rigolote me file la niaque.

    Km 30 : Ca ne va pas mieux. Maintenant, chaque cri de supporter me fatigue, chaque gamin me tendant la main m’exaspère. Je morfle sévère, et comprends qu’il reste 12 km, ce qui est à mes yeux énorme.

    Je n’envisage pas trop d’abandonner, mais crever au bord de la route, pourquoi pas. Vomir, déjà. Des bananes et des oranges, avec de l’eau. Je ne mangerai plus jamais de banane ni d’orange. Je ne boirai plus jamais d’eau. A chaque ravitaillement, ce sont les seules alternatives.

    Km 31 : J’ai dû mettre deux heures pour faire le dernier kilomètre, je pensais arriver au 35e et me rendre compte en avoir loupé plusieurs. Mais non. Je galère, vomis parfois, et ne parle plus avec les coureurs qui me dépassent. Les meneurs d’allure de 4h me doublent maintenant et les filles sont beaucoup moins charmantes que dans le sas des 3h30. Ici, beaucoup de super-mamies.

    Km 35 : Bon, j’en peux plus. Vraiment plus. Faut que je marche. Et je recours très bientôt. Km 40 : Allez, remotive toi, tu marches depuis 5km au moins. Les premières foulées sont les plus dures, je grimace et souffre sa race. Mais ce sont les dernières foulées, c’est la fin des Bronzés, Léonardo di Caprio est en passe de crever.

    Arrivée : J’essuie ma larme, prends des gens que je ne connais pas mais qui puent la sueur dans mes bras. On me propose des bananes et des oranges, je décline, un tee-shirt de Finisher, je pense l’arborer à vie. Déjà demain, au boulot, pour me la péter grave. Et pour draguer. Maintenant, je pourrai dire aux meufs :

    « Je suis marathonien et ton père est un voleur, il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. »"

    Source : Rue 89 et l'Equipe

     

    08/04/2012 11h11

    Qu’y a-t-il de pire qu’un premier marathon ? Un deuxième marathon

     

    QUESTION : Qu’y a-t-il de pire qu'un  premier marathon ?

    RÉPONSE : Un deuxième marathon.

    Mais ça, évidemment, je n’en avais pas du tout conscience lorsque j’ai validé mon inscription en ligne. A ce moment, tout était simple dans ma tête... L’an dernier, sans préparation, j’étais parvenu - non sans mal - à boucler les 42,195 km, cette année, avec une préparation appropriée, je serais à même de les boucler plus vite et plus facilement.

    C’était assez clair, mais un peu trop mathématique. Parce qu’il s’avère que mes jambes, ces nouilles, n’en ont rien à foutre des statistiques. Oui, genou gauche, c’est à toi que je m’adresse.

    68 euros, j’ai payé, je crois, l’inscription. Rétroactivement, je pourrais énumérer ce que j’ai acheté avec cette petite somme ; ça donne : - Un kg de raisins sec - Une élongation du genou gauche - Six demi-bananes, soit environ trois bananes entières - Cinq quartiers d’oranges, ce qui fait environ quelques oranges - Huit gorgées de Vittel dans huit bouteilles différentes - Une gorgée de Powerade Bleu aussitôt recrachée, mais ça compte quand même. Bref, c’est, convenez-en, de l’argent utilement dépensé.

    Dimanche, 5h30. Un réveil.

    La tête : « Sérieux ? ! Dimanche, réveil à 5h30 ? ! Non mais allô, quoi. C’est comme si en vacances tu mettais ton réveil à 5h30 ! »

    Les jambes : « Il va nous faire chier tous les ans avec son marathon de merde ? »

    La raison : « Hop hop hop, on l’a lu à la Running Expo, petit dej à 5h30, c’est obligatoire pour le transit pendant la course. »

    Le transit : « Je confirme. »

    J’ai noté tout ce qu’il fallait déjeuner pour réussir sa course, et j’ai tout acheté. Me voilà donc à avaler mes tranches de pain de mie avec de la confiture, mon jus d’orange et ma compote. Je conclus à 5h35, j’ai tout mangé. Ça devrait donc aller. Le départ sera donné à 8h45. Je suis à deux stations de métro. 3h10 d’attente, donc. 3h10 de stress, donc. 8h, c’en est trop, je rejoins mon sas.

    J’appartiens au clan des types qui comptent mettre 4h pour boucler leur marathon. Je me sens assez chez moi, dans ce clan, puisqu’à leurs dires, ce sont surtout des types qui veulent boucler leur marathon vivant, et n’ont pas la prétention de risquer d’y parvenir en moins de quatre heures.

    Les Kényans partent, puis les sas suivants jusqu’à ce qu’au nôtre soit donné le coup de pistolet aux alentours de 9h30. Cette année, aucune joie ni fierté à l’écoute des applaudissements fournis de l’avenue des Champs-Elysées, juste une énorme appréhension d’avoir bouffé du riz, bien dormi et d’avoir respecté une once de planning d’entraînement pour abandonner comme une merde au travers de la route.

    Oui, cette année, c’est la boule au ventre que je dévale l’avenue, dos à l’Arc de Triomphe. Très vite, stress aidant, je m’aperçois être très lent. Des pépés me doublent et déjà les meneurs d’allure de 4h15 se rapprochent. Je décide de m’intégrer à leur joli groupe. D’ailleurs, je m’y sens bien. Sur un rythme pas bien rapide je me fais des copains, et crie « OUAIIIIIIS » quand le meneur d’allure crie « Vous êtes là les 4H15 ? ? ? ? ? »

    5e km, premier ravitaillement. Les bananes ne sont pas épluchées, c’est Mario Kart sur le bitume, rapport aux peaux de celles-ci balancées deçà delà par leurs consommateurs. Je parviens à ne rien me casser. De bon augure, tout ça.

    10e km, je suis enfin en pleine forme. Le transit ne fait pas chier, mais par contre j’ai très faim. Ravitaillement, je prends une grosse poignée de raisins secs dont je m’empiffre ni une ni deux. Ainsi commence une addiction. Je n’aurai de cesse sur le restant de la course de compter les kilomètres non pas avant le prochain ravitaillement, mais avant la prochaine grosse poignée de raisins secs.

    Je séquence énormément ma course, d’ailleurs, dans ma tête. Ca donne un truc du genre :

    La tête : « J’ai à peu près fait les cinq huitièmes de la course en admettant qu’au quarantième c’est fini »

    Le reste du corps : « Ta gueule. »

    Le transit : « Moi ça va bien. »

    Grosse erreur, dans le dialogue approximatif - les organes ne parlant pas réellement - retranscrit ce-dessus : au quarantième, ça n’est pas fini. Le prochain que j’entends me dire « un marathon, c’est quarante kilomètres et des bananes », je le bute. Un marathon, c’est 42,195km et des raisins. Que ce soit bien clair. 21 virgule 195/2 km, c’est le semi.

    J’y passe plutôt confiant, assez en forme, assez joyeux. Le téléphone sonne, c’est ma Mami du Calvados. Elle appelle pour me souhaiter ma fête. Je suis mi-agacé mi-vénère :

    « Bonne fête mon Dzibz !

    - Je cours, là, Mami...

    - J’ai vu à la télé que c’était ta fête alors je t’ai appelé !

    - Oui mais là c’est le marat...

    - Comment vont ton frère et ta soeur ?

    - Je cours, Mami !

    - Tu cours ?

    - Oui, c’est le marathon de Paris.

    - Ah, alors bon courage, et surtout bonne fête, parce que j’ai vu à la télévision... »

    Au 22e, après ce pathétique coup de fil, un premier coup de mou. Plus que 3km avant les raisins, me motivé-je. Et ça repart, comme par enchantement. Il faut attendre le 30e km pour qu’un truc super fun m’arrive.

    30e kilomètre, mon genou explose. 30,01e kilomètre :

    Mon genou : « Putain de bordel de merde. »

    La tête : « Non, ça va, c’est rien, c’est rien. »

    Le transit : « Moi ça va bien. »

    31e km, la douleur me force à marcher, le temps de récupérer et de voir si d’aventure le plier un peu ne le soulagerait pas. Ça ne le soulage pas. Et marcher empire la situation. Il ne se plie plus du tout. L’abandon n’est pas loin, mais mon père et mon amoureuse m’attendent à l’entrée du Bois de Boulogne. Si je n’y vais pas, c’est la lose.

    Alors je boitille tant bien que mal, sous l’oeil apitoyé des spectateurs. Mention spéciale à cette anglaise arborant la pancarte « Run, zombies are behind you ! » (« Courez, les zombies sont derrière vous !) et s’écriant en me voyant boitillant : “Zombies are here !” (“Les zombies sont là !”).

    Aparté : niveau pancartes, cette année, je mets ma meilleure note à ces personnes aux alentours de Bastille déployant une grande banderole : “C’est toujours tout droit.”

    35e km, j’ai vu tout ce beau monde devant le Bois de Boulogne, ils avaient l’air vachement contents de moi, même s’ils m’ont attendu plus longtemps que prévu, la faute au genou.

    Malins sont-ils, me dis-je, me voici maintenant au Bois de Boulogne, demi-tour je ne peux plus faire. Alors je marche, je crache et partage avec les galériens ma galère. “C’est dur, hein ?” “Oh ben oui alors, courage, courage !”

    36e km, les passants commencent à crier : “Plus que cinq kilomètres !”. Et moi de leur répondre “NON, 6,195 PUTAIN !”. 40e, j’en ai plein les baskets, mon genou se tord dans tous les sens, et même marcher devient insupportable. Ce serait vraiment trop con d’abandonner là. Il en reste deux. Il n’en reste que deux.

    L’estomac : “PLUS QUE 2 AVANT LES RAISINS !”

    La tête : “NON, 2,195”.

    42e, il reste 195m, 195 foulées, 92,5 de la jambe gauche, 92,5 coups de poignard dans le genou gauche. La dernière ligne droite est affreuse, mais l’Arc de Triomphe est bien là. Au chrono, 4h59 et des bananes. Non, 4h59’34’’. Et des raisins, ensuite.

    Source : Récits de Dzibz sur Rue89

    Source photo : L'equipe

     

     
     
     

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  • Préparer son marathon sans courir, nouvelle mode qui fait polémique
    Renée Greusard | Journaliste 
     
    Le marathon. Le cauchemar de ceux pour qui courir un simple jogging est déjà une aberration. Quarante-deux kilomètres à manger.
     
    Quand un coureur amateur en vient à bout, après trois ou même quatre heures de foulées, il peut être satisfait – le record du monde est détenu par un Kényan, Patrick Makau. Il l’a couru en deux heures et trois minutes.
    Vu l’effort à accomplir, on se dit que pour s’y préparer, il vaut mieux courir fréquemment avant le jour J. Michel Delore, journaliste, coureur et auteur de « Courir le marathon », le confirme :
    « Il faut s’aménager trois séances de course par semaine, d’une durée comprise entre une heure trente et deux heures.
    Et de temps en temps, toutes les trois semaines, courir trois heures en alternant marche et course, ce qu’on appelle de la “rando-course”.
     
    Ce n’est pas l’avis de Brian MacKenzie. Ce triathlète et coach américain fait parler de lui aux Etats-Unis avec sa méthode, le “CrossFit Endurance” (CFE) ou l’endurance par le CrossFit, dont Rue89 vous parlait déjà il y a un an.
     
    Avec cette méthode, le futur marathonien ne court jamais de longues distances pour préparer ses 42 kilomètres. Et Brian MacKenzie promet des performances améliorées en vitesse et en endurance.
    Dans le milieu des coureurs, certains accusent l’homme d’être un clown. Sur LetsRun.com, un forum de runners, les internautes se moquent de lui et trouvent ses idées “hilarantes”.
    “WOW. Ce mec est payé pour entraîner des gens ? Oh mon dieu !”
     
    L’intéressé dit sa méthode révolutionnaire. En quoi consiste-t-elle donc ? A s’entraîner moins longtemps mais plus durement.
    En janvier, dans un article rédigé à la première personne, le journaliste américain Christopher Solomon a raconté dans le magazine Outside son test de la méthode.
     
    Il a fait des “windsprints”, c’est-à-dire qu’il a couru très très vite sur de petites distances.
    il a fait des pompes ;
    il a soulevé des haltères ;
    il a balancé un poids dans tous les sens et au-dessus de sa tête
    Il a fait des abdos ;
    et puis, il a fait des enchaînements de mouvements étranges dit aussi “burpees” en anglais.
     
    Moins de temps à s’entraîner mais des séances plus intensives donc, c’est le leitmotiv de Brian MacKenzie.
    Solomon raconte un séminaire avec le coach :
    “Il commence par dire : ‘Avant, j’étais un junkie des longues distances.’ Il se tient devant nous comme s’il était à une réunion d’alcooliques anonymes et qu’il se confessait.”
    Pour défendre sa méthode, MacKenzie a des arguments forts et simples. Courir régulièrement sur de longues distances entraîne selon lui blessures, ennui et perte de temps.
    De fait, à la fin de son entraînement et de son marathon, le journaliste Solomon écrit qu’il a franchi la ligne d’arrivée sans une seule blessure, alors même qu’il ne courait plus de marathons justement parce qu’il se blessait trop.
    Nouvelle preuve de succès : pendant ce marathon, Solomon n’a même pas connu ce que les coureurs appellent “le mur” – au milieu de la course généralement, le corps ne veut plus courir. Impossible de continuer.
    Enfin, le journaliste a fini son marathon en 3h39, ce qui était son record personnel.
    Brian MacKenzie a lui aussi des faits à exposer pour défendre sa méthode. En 2007, il a couru un ultra-marathon très effrayant. Le Angeles Crest 100 est un trail de 161 kilomètres. Pour se préparer à cette folie, Brian MacKenzie n’a couru “que” 20 km par semaine, plus ou moins. Il a surtout passé six heures par semaine à faire des exercices. Le jour J, il était 34e sur 89 coureurs, et il se sentait très bien.
     
    Etudes sur le sujet
     
    Des études vont dans le sens de sa méthode. En 2006, des chercheurs de l’université de McMaster à Ontario ont fait une expérience. Ils ont divisé un groupe de 16 hommes en deux.
    Le premier groupe devait faire du vélo d’appartement a une vitesse modérée, pendant deux heures, six fois en deux semaines ;
    Le second groupe devait faire des sprints de trente secondes dans des séances qui duraient quinze minutes.
    Au final, les chercheurs ont été surpris de constater que les progrès en terme d’endurance, effectués par chacun des deux groupes, étaient très proches. Ce qui amène l’un des chercheurs à déclarer aujourd’hui :
    “Ce qui était fou dans cette étude, c’est qu’elle montrait que pour améliorer vos performances d’endurance, vous n’aviez qu’à faire des sprints.”
     
    “Panne d’essence” : le corps ne veut plus
     
    Il n’y a pas de conte de fées : la méthode ne fonctionne pas pour tout le monde. Robin Clevenger, une coureuse confirmée, raconte l’une de ses pires performances au journaliste Christopher Solomon. En 2009, elle suivait la méthode CFE et elle a eu comme une panne d’essence pendant une course :
    “Après une heure et demie – ce qui était la durée maximum de mes courses d’entraînement – mon corps m’a dit : ‘Tu sais, c’est terminé, là’.”
    La méthode révolutionnaire n’a pas fonctionné pour elle. Au téléphone, Michel Delore s’exclame :
    “Brian MacKenzie, il est bien gentil, mais il n’a rien inventé non plus. Les gens qui se préparent au marathon passent déjà du temps en salle, à faire du gainage notamment. On appelle d’ailleurs ça la préparation physique général (PPG).”
    Le journaliste spécialiste du marathon juge qu’une répartition différente du temps d’entraînement est plus judicieuse.
    “Pour s’entraîner à un marathon, il faut passer trois quarts du temps de son entraînement à courir, et le reste peut, en complément, être du renforcement musculaire, du gainage, etc.”
     
     
    Enfin, il y a tout de même un gros inconvénient à la méthode MacKenzie : que fait-il du plaisir ? Quand on court, on se promène, on écoute de la musique parfois, on réfléchit, on s’absente. Ressent-on ces mêmes sensations d’évasion en salle de gym ? J’en doute. D’ailleurs Solomon raconte comment il a terminé son test :
     
    “En s’octroyant une longue, lente et délicieuse excursion.”

    Source : rue89


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  • Ipod interdit !!

    Courir avec un iPod, c’est tricher. Faire de la course à pied avec de la musique dans les oreilles, c’est dangereux. Ce sont les deux arguments avancés par l’USA Track & Field, la fédération de course à pied américaine, qui vient d’interdire l’usage d’écouteurs et de baladeurs musicaux.
     
    D’après le New York Times, la décision s’explique aussi par des raisons financières : les assurances auraient beaucoup augmenté si les organisateurs de course ne s’étaient pas décidés à interdire les baladeurs musicaux.
     
    Aux Etats-Unis, les compétitions américaines commencent à mettre l’interdiction en application. Au mois de juin, au marathon de Duluth dans le Minnesota, des bonnes volontés ont collecté les iPod au départ de la course, et les ont renvoyés ensuite aux participants. Trente coureurs ont été disqualifiés pour avoir enfreint la règle.
     
    En France, la réglementation n’a pas encore été modifiée
     
    Et en France ? « A ce jour, il n’y a rien qui interdit l’utilisation d’iPod ou autres baladeurs musicaux lors de courses sur route » , nous explique Jean-Marie Grall, un des experts de la fédération française d’athlétisme. Il n’exclue par une interdiction à venir : « Les documents officiels de l’IAAF (Fédération Internationale) ont été modifiés dans ce sens lors du dernier congrès d’Osaka. » Mais la réglementation française de 2008, éditée il y a quelques jours, n’y fait pas référence. « Conclusion : le 6 avril 2008, je serai heureux de vous voir au départ du marathon de Paris... avec baladeur et casque. »
     
    On sait que Nicolas Sarkozy court en écoutant Elvis Presley et Didier Barbelivien. Et les autres sportifs, qu’en pensent-ils ? « A Osaka, sur le terrain d’échauffement, plus de la moitié des gens avaient de la musique dans les oreilles » , nous raconte Vincent Zouaoui Dandrieux, spécialiste du 3 000 mètres steeple, qui a participé aux derniers championnats du monde. Pour ses longs footing d’entraînement, il a un peu de tout dans son baladeur MP3, Jay-Z, « des requiems de Mozart » , Calogero, du rap, « Foule sentimentale » d’Alain Souchon…
     
    Il le garde avec lui pour tromper la solitude quand il s’entraîne, et pour se retrouver « dans son monde » en salle d’appel. Mais il n’envisagerait jamais de le porter en compétition. « Question de respect envers les autres, je ne me vois pas courir avec un MP3. Et puis ce ne serait pas gérable, je porte le moins de choses possible pour être plus léger… “
     
    Exit donc l’idée d’un avantage compétitif. ‘ Peut-être que ça donne des ailes si on aime une certaine musique, mais je ne dirais pas que c’est dopant’ , rigole t-il. Peu de chances donc que l’agence antidopage se mette à inspecter les oreilles des coureurs.
     
    Autre avis recueilli auprès de Laurent Jalabert. L’ex-champion cycliste a couru le marathon de New York (en 2h55) et s’est mis au triathlon. Oui, il a un iPod, mais non il ne l’utilise pas quand il court. D’abord parce qu’il a besoin d’entendre les voitures arriver alors qu’il s’entraîne en courant sur route à contre-sens. Et surtout parce qu’il préfère s’écouter.
     
    ‘ C’est une habitude d’écouter ma respiration. Si on ne s’entend pas, on maîtrise moins l’effort. On court au rythme de la musique plutôt que de son propre corps.’

     

    Source : Rue89


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  • Reprise course puis preparation marathon 

     

    Reprise course et prepa marathon SEPTEMBRE 2012
    Lundi 17 septembre 2012 : 1h de course
    Dimanche 23 septembre : 11,5 en 1h20
    Dimanche 30 septembre : 9,5 kil en 1h05 !!
     
     TOTAL SEPT : 30km
     
     
     
    OCTOBRE 2012
    Mardi 2 Octobre : 12km en 1h15
    Vendredi 5 Octobre : 17km en 1h40
    Dimanche 7 Octobre : 13km en 1h20'
     
    TOTAL Oct cap : 42k
     
    NOVEMBRE 2012
    Samedi 3 novembre 2012 :  1h après le boulot 
    Mardi 13 nov 2012 : Piscine (apprentissage)
    Mardi 20 nov 2012 : Piscine (apprentissage) 
    Mardi 27 nov 2012 : Piscine (apprentissage)
    Jeudi 29 novembre 2012 : 10km en 1heure entre midi et deux
     
    TOTAL cap Nov : 20km
     
    DECEMBRE 2012
    Mardi 4 déc 2012 : Piscine (apprentissage)
    Mardi 11 déc 2012 : Piscine (apprentissage)
    Samedi 15 decembre 2012 : 10km à 10,2
    Lundi 17 décembre 2012 : 9 km à 10,7 à midi
    Mardi 18 décembre 2012 : 16 km à 10,3 à Longchamps
    Mardi 23 déc 2012 : Piscine (apprentissage)
    Samedi 22 decembre 2012 : 15km apres le boulot à 10,1 km/h
    Lundi 24 decembre 2012 : 10km a 10,2 a midi avt le taf
    Mardi 25 decembre 2012 : 20km à 10,1 de moyenneà 13h20
    Vendredi 28 dec : 9km a 10,2 a 19h15
    Samedi 29 Dec : Fractionné. 10km à 11,3 : 2x(5x300, 200 de recup)
    Dimanche 30/12 : 20km a 10,2
     
    TOTAL cap Déc : 140k
     
    JANVIER 2013 
    Mardi 1er janvier 2013 : 16km à 10,2 à 16:30
    Jeudi 3/01/14 : 15 km à 9,7
    Samedi 5 janvier : Fractionné. 12km à 11 , 2x(3x1km + 500m repos) fractions a 12,8.
    Dimanche 6 janvier : 9,3 de moyenne pour 14 km avec kdr
    Lundi 7 janvier : 10km a 9,7 à 10h
    Mardi 08 janv 2013 : Piscine (apprentissage du crawl - début)
    Vendredi 11 janvier : 18 à 10,5 soit-disant
    Dimanche 13 janvier 2013 : fractionné. 7x3min, 1min30 de recup. Jai dabord fait 4x3 min a 13 avec 1min30 recup puis une pause de 5min allure lente avant de refaire 3 series de 3min à 13km/h , 1min30 recup
    Lundi 14/01/2013 : 15 km a 10,4 a 11h15 avant le taf
    Mardi 15 Janv 2013 : Piscine (apprentissage)
    Mardi 22 Janv 2013 : Piscine (apprentissage - kdr vient me retrouver a la sortie...)
    Samedi 26 janvier : 21km a 9,6 avec kdr apres le taf a 17h
    Lundi 28 Janvier 2013 : fractionné. 8x400m à 12,7 et 250 m de recup. Dans le detail jai fait 5x400 m à 12,7 ou 13km/h, puis jai fait une pause de 60 metres en trottinant avant de refaire 3x400.
    Mercredi 30 janvier 2013 : 14km a 10,7
      Jeudi 31 Janv 2013 : Piscine (avec Kdr 92)
     
     TOTAL Cap Janv : 155kil
     
    FEVRIER 2013 
    Samedi 2/02/13 : a 17h apres le taf Fractionné. 10km a 11,2. 5x400m a 13 puis une pause de 750metres et 3x400 metres a 13. La récup : 250metres Dim 3 Fév 2013 : Piscine (seule  92)
    Lundi 04/02/2013: apres le taf jai fait 20km à 19,5 en 10,2 
    Jeudi 07/02/2013 : apres le taf je fais 16km en 1h31 à 10,5 km/h
    Vendredi 08/02/13 : 10,2 a 10,5 soit 58min
    Samedi 9 Fév 2013 : Piscine (seule 92)
    Lundi 11/02/2013 : 15,3 a 10,8 apres le taf 
    Mardi 12 Fév 2012 : Piscine (apprentissage)
    Jeudi 14/02/2013 : pour feter la st valentin je moctroie un double entrainement : un fractionné entre midi et deux 10km a 11,1 en 55min. Chauffe de 3km25 puis 4x1 km a 13km/h(un peu moins les deux premiers, un peu plus les deux derniers) , 500 metres de recup entre chaque a 9,2 km
    Et le soir : 12km a 9,8 avec kdr (1h15)
    Samedi 16/02/2013 : Fractionné 10 km a 11,3 entre midi et deux a ma pause dej.  Voici le detail: [45sec a plus de 13,5 (14 quand possible) puis 3min30 a 12,5 ou plus ; re 45 sec a plus de 13,5 (14 si possible); 2 minutes de recup a faible allure voire premiere minute en marchant.] Tout ca 4 fois.
    Dimanche 17 fevrier 2013 : 20km a 10,9 a puto en 1h50
    Lundi 18/02/13 : Fractionné 9km à 10,9. 2x(300;150metres de recup). Les fractions sont effactuées a 14, et la recup un peu sous 9km/h
    Mardi 19/02 : fractionné en pyramide :
             3,25 km de chauffe
             30 s a 16,5 (140m) puis 30s recup
             45 s a 15,3 (190m) puis 45 s recup
             60 s a 14,8 (250m) puis 60 s recup
             90 s a 14,3 (360m) puis 90 s de recup
              120 s a 13,7 (460m) puis 120 m de recup
              120 s a 13,7 (460m) puis 120 m de recup
              90 s a 15 (380m) puis 90 s de recup
              60 s a 14,8 (250m) puis 60 s recup
              45 s a 15 (190m) puis 45 s recup
              30 s a 16,4 (140m) puis 30s recup
    Le retour au trot jusqua faire 10km.
    Jeudi 21/02/2013 : 20km a 10, a dans un froid glacial. Blizzard.
    Samedi 23/02 : fractionné 1 etoile 10km a 10,6. 8x500 m a 13km/h
    Dimanche 24/02/2013 : 14km a 10,1 a lonchamps avec kdr (avant départ vers Deauville)
    Lundi 25 Fév 2013 : Piscine (nageouile a deauville) 
    Mardi 26 Fév 2013 : Piscine (nageouile a deauville)
    Jeudi 28 fevrier : fractionné 1 etoile , 2x(9x30-30s a 15-16). Jai coupé les deux series avec 6minutes de recup.
     
    TOTAL cap Fév. : 196km
     
    MARS 2013 
    Dimanche 3 mars 2013 : SEMI DE PARIS . Voir l'article. 21,1 a 12,3 km/h soit 1h43
    Mercredi 6 mars : fractionné 3 etoiles : 9x400m à + de 14.  Jai fait 5x400m a 14 et plus, puis 700 m de pause, 4x400metres a 400 et plus. Entre midi et deux.
    Jeudi 7/03/2013 : entre midi et deux. 10km à 10,4km/h
    Samedi 9 /03/2013 : fractionné 1 etoile apres le taf avec kdr 2x(4x400m) a + de 14. 1° serie : 5x 400m a 14 et au dela . Pause. 4x400m a plus de 14. Les recup de 200m se font en actif tres lent ou 100m de marche et 100m de course 
    Dim 10mars2013: 21km a 10,2 avec kdr
    Lundi 11/03/2013 : fractionné 2 etoiles. 10km a 10,7. 4x1km à 13. L recup : 500m
    Mercrodi 13 Mars 2013 : Piscine (seule 92)
    Jeudi 14/03/2013 : 20km à 11 en 1h50.
    Vendredi 15 Mars 2013 : Piscine (seule 92)
    Samedi 16/03/13 : Fractionné 1 etoile. 10km. 1 seule serie de 6x800m a 13,2 et 300 metres 159bpm
    Dimanche 17/03 : 20km en 2h à 10, dont 30 min a allure marathon, sortie avec kdr. 152bpm
    Lundi 18/03/2013 : Fractionné 1 etoile 10km a 11,2. 6x1km a 13,2 avec 400m de recup en 1 seule serie 163bpm
    Mercredi 20/03/2013: 7kmEF, 1km AS (166bpm) et 2km AM(159bpm et 167)  . 156bpm average. 
    Jeudi 21/03 : pas regardé ma montre pour le total des km parcourus jusquau.. 19,5 km! Bonne surprise donc. Jen refais 5,5 et je rentre me refroidir les jambes avec un jet deau glacée. La sortie est passée vite. 25km a 10,9 en 2h18 apres le taf. 154bpm Vendredi 22 Mars 2013 : Piscine (seule 92)
    Samedi 23/03/2013 : fractionné 3 etoiles 6x1km a 13 ou plus. 1min30 de recup passive. Jai fait deux series de 3 entrecoupées de 3min de pause. Retour au calme jusqua 13km. Soit 13km a 10,6.  156bpm
    Dimanche 24 mars 2013 : 25km a 10,3 avec kdr. Derniere grosse sortie. 145bpm.
    et piscine (seule 92, apprentissage plongée)
    Mercredi 27/03/2013 : Fractionné 2 etoiles, 12km a 10,9. 2x(3x1000m) a 13,3. Cardio 160bpm
    Jeudi 28/03/13 : 20,4 a 10,5 apres le taf. 1h56 Cardio : 154.
    Vendredi 29 Mars 2013 : Piscine (seule 92)
    Dimanche 31 mars 2013 : 9km à 11,2. 170 au cardio en moyenne, ca craint...
                                               et piscine (seule 92)
     
     TOTAL cap Mars : 265.5kil
     
    AVRIL 2013
    Lundi 1ºavril : plus que 7 jours. Ce n'est po une blague. 
    Mercredi 2 avril : Jai fait 10x30-30, en 2series de cinq, que jai meme pas reussi a tenir à 16. Un vent consequent en pleine poire. 6 km et quelques en cata donc. Tout pourri. Cest cool, ca donne confiance pour dimanche.
     

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