IN-VI N-CI-BLE

Dans ces moments-là, je me tiens bien droite, le regard loin sur l'horizon. Je souris parfois.  Je me sens bien, ne me viennent que des pensées positives. Je constate avec joie que je n'ai mal nulle part, que je suis libre, que je suis adulte. La sensation de liberté m'envahit complètement, je ne ressens pas de limites contraignantes, je ne veux rien que je ne puisse pas avoir : c'est la senstaion que tout ce que je veux atteindre est possible. Rien ne m'empêche d'accélérer, de ralentir, même de m'arrêter, ou de traverser, de faire demi-tour ou d'aller tout droit.

Mon cardio est au top, la douleur aux muscles est agréable. Tout-va-bi-en. Je ne suis pas  une handicapée, j'ai des jambes qui fonctionnent bien, je ne suis (jusqu'à lors) pas atteinte d'une folie néfaste, j'ai des yeux qui voient, qui voient bien, le paysage est beau, les gens sont marrants, je suis pas mal, j'ai  un boulot, j'ai un endroit ou dormir, je vais pouvoir me coucher après m'être doucher chaudement. M'envahissent aussi des pensées fugaces, beaucoup plus superficelles, mais qui semblent envoyer le même type d'adrénaline ''positive''. Je voudrais que ce présent dure encore et encore, jusqu'à la fin de ma course...

Mais, à un instant x et sans raison détectable, ce moment de paradis finit pas me glisser des doigts, et toujours sans que je ne puisse le retenir. Pour laisser place à cette maudite...

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- EDITO-

Voici le domaine dans lequel je peux parler de la course. Ce sport qui nécessite dejà beaucoup - muscles des jambes, du ventre, des bras, des cuisses, des pieds, tenue du dos, concentration de l'esprit - pourrait être complété avec ce petit défouloir de pensées qui pourrait mettre à l'écrit mes hauts et mes bas. J'espère que mon site sera le plus complet possible afin qu'il me convienne, peut-être qu'il m'aide ou me soutienne, mais aussi que sa mise à jour dure.

Que je ne me leurre pas : je sais bien que je ne vais pas continuer à publier à cette cadence, je ne me promets rien, je ne m'oblige rien, mais si sa fonction espérée fait son effet, il sera naturellement entretenu.

Les rubriques (à gauche) présentent mieux ce site qu'une intro ne pourrait le faire..

Bonne visite.

- Serge Girard -

Mr Serge GIRARD, du 17/10/2009 au 17/10/2010, semblait avoir pris une belle année sabbatique (..."une année de repos accordée par une entreprise à un salarié"), souhaitant faire un p'tit tour de l'Europe. Jusqu'ici tout va bien : "ca va il a les moyens celui-là, déjà une année de congés, et en plus il compte voyager toute l'année !"..."Mais.. Mais attends une seconde... qu'est-ce que.. qu'est-ce que ce type fait dans ma revue de jogging ???"

Aujourd'hui le défi est terminé, réussi, et au vu de son sourire (fort desseché... 11 kg de perdus tout de même, si on ne compte pas les 3 650 litres d'eau pris puis perdus...), on imagine que tout s'est plutot bien passé.

Comme les journaux m'ont toujours conseillé un ou deux marathon(s) annuel(s), j'ai du mal à croire qu'il n'y a pas de faute de frappe quand je lis : "74km quotidiens" (l'équivalent de 640 marathons en cette année donc..).

Il finit par gagner à la ligne d'arrivée puisque, bien que n'ayant pas beaucoup de participants, il devient tout de même recordman mondial de la plus grande distance établie en courant sur un an. Il totalise 27 011,88Km contre "seulement" 22 581 par l'Indien Tirtha Kumar quant à lui pris de folie dans la période du 30 Juin 2007 au 30 Juin 2008...

Source :  Site de Girard Serge

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Mister Makau !!!

Aujourd'hui 24 ans - 1,63 m et 58 kg. Sur la photo, c'est le temps d'un semi ça non ? Ah non...

Entrainement :

Lundi matin à 6h : 20 km à 18

Lundi après-m' à 16h : 8 à 10 km tranquilles à 15 ou 16 km/h

Mardi matin à 6h : 20 km à 18

Mardi après-m' à 16h : 8 à 10 km tranquilles à 15 ou 16 km/h

Mercredi matin à 6h : 20 km à 18

Mercredi après-m' à 16h : 8 à 10 km tranquilles à 15 ou 16 km/h

Jeudi : fractionné long sur 1000 ou 2000 m en alternance une semaine sur deux, soit 12 x 1000 m en 2min45 et 6 x 2000 m en 5min40 avec 1 min de récupération entre les fractions.

Ou fartlek (fractionné en nature) avec 25 x 1 min vite/1 minute lent. ("lent".. mais bien sûr...)

Vendredi matin à 6h : 20 km à 18km/h

Vendredi après-m' à 16h : 8 à 10 km tranquilles à 15 ou 16 km/h

Samedi : Repos (mouais.. c'est mérité ça ?)

Dimanche : 30 à 35 km à 18km/h avec les trois derniers km à 20 km/h pour finir fort...

Bref 160km/semaine.. voire 200 avant les marathons.

Source : Jogging International, Janvier 2011 p. 29 (Bruno Blanchard et Philippe Maquat)

  Depuis le début

Quoi ? Juin 2010 ? Seulement ? 

Six mois... quand même !

>Deux paires de running

>Une visite chez le podologue

>Une course

Ma montre, mon cardio, mon accéleromètre depuis le 6 juillet 2010* :

>962 km à la montre

>47 323 Kcal

>92h48 de course

>78 sorties

En si peu de temps, j'ai largement eu l'occasion de connaitre des hauts, des bas, des satisfactions, des pauses, des blessures, des entrainements hard, des déceptions, des soulagements, de l'envie, de la flemme. Je connais les baskets de jogging et le souffle de pas mal de gens. J'ai couru sous le soleil accablant d'un dimanche midi, sous le soleil couchant d'un soir d'été, mais aussi à la très fraîche dans la neige, sous la neige, à coté du verglas, dans les bois, dans la ville, dans les escaliers, au bord des grandes routes, le matin, le midi, l'après-midi, le soir, la nuit, à Neuilly, à Versailles, à Paris, à Bois d'Arcy, à Fontainebleau, à Saint Cyr, à Chaville, à Puteaux, à Fontenay, à Viroflay.

*Du 06/07/2010 au 22/01/2011