• FRACTIONNES

    • 6x1 km à 13.2 et 400mètres de récup active (à 9km/h). En 1 série.
    • 8x800m à 13.2 et 300 mètres de récup active. Eventuellement en 2 séries.
    • 2 séries de 4x 3min à 13 avec 1min30 ou 250 mètres de recup.
    • 10x400m à 14 voire plus, et 200 mètres de récup active si possible sinon passive (en 2 séries de5)
    • 30-30 ; 45-45 ; 1min-1min ; 1min30-1min30 ; 1min45-1min45 ; 2min-2min ; 1min45-1min45 ; 1min30-1min30 ; 1min-1min ; 45-45 ; 30-30
    • 4x[45secondes à 13,5 voire 14 puis 3min30 à 12,5 ; puis 45secondes à 13,5 voire 14. 2min de récup dont 1min passive]
    • 2 séries de 10x30-30
    • Pyramide 4x200 ; 2x400 ; 1x500 ; 2x400 ; 4x200.

     

     


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  • Semi de ParisSEMI DE PARIS 2013

    J'achète un dossard à l'arrache, une semaine avant la course, un peu au hasard je vais voir sur les forums si yen a a vendre. Coup de chance je tombe sur un post tout récent d'un dossard fille sas 1h40 vendu à 35€. Ca se goupille très vite par mail et ca y est : dans ma tête tout est plus concret. Je ne me bouscule pas, je ne me panique pas. Je compte y aller avec ce que je sais faire. Je n'ai suivi aucun programe marathon, je le fais parce que les compet me manquent.. Ce bain de monde, cette ambiance, cette envie de dépasser les autres, et surtout de se dépasser soi meme... La semaine du semi, je ne cours pas beaucoup : je nage un peu, et je fractionne leger le mercredi midi en faisant 2 series de 9x(30-30) en douceur et c'est tout !Je prévois de manger des pâtes le samedi soir, quand même.

    Le matin du jour J, j'ai du mal a me lever, je traine un peu, je suis carréement pas motivée. le seul truc qui me branche, c'est le gateau aux pommes super sucrée et cramé (soi-disant raté) que ma soeur ma donné la veille. J'engloutis ça et un tout petit peu des restes du gateau sport de kdr, pour me donner bonne conscience, pour me rassurer. Jai pas pris de malto non plus. Par contre, je me suis bien préparée au ketum dans mes mollets cette semaine et dailleurs jen remets une couche dimanche matin.

    Pour le reste, il fait froid, donc je sors mon cahouet, mon truc a manches longues, ma jupette et mon legging. Ma casquette porte bonheur et bien sur ma super liste de lecture iphone que jai préparée samedi. Elle ne dure même pas deux heures, jespere ne pas entendre deux fois la meme chanson !

    Allez, assez de blabla, une vitamine, mon aspegic chéri, et nous sommes fin prêts a partir.

    Je tiens a preciser que cette semaine jai fait un travail mental important sur la course. je suppose que ca y a fait. Quand jy pensais, je me disais : "allez a fond, on fait comme si cest le but final, ca se trouve il ny aura pas de marathon . Pas grave si je me fais mal, et pas grave si je fais pas le temps escompté, euh dailleurs, cest quoi le temps escompté? Euhh bah yen a pas trop en fait..."  Et ça cest etrange.

    On part pas du tout à l'heure a laquelle on voulait partir (fidèles à nous mêmes): on se tape la galere en voiture : 30 670 coureurs, ca fait du monde sur la route. Sans compter les sections bouchées à cause de la course et du marché dominical qui fout encore plus la merde.

    Kdr devient nerveux, il nous en veut detre partis si tard et aussi de ne pas avoir pris son coupe vent. Moi, je surveille ma montre, mais je vois qu'on aura le temps quil faut pour se chauffer.  On va pas courir un semi avant le semi de toute facon. Il sagit juste de rechauffer les muscles et de monter un peu le cardio. On se gare a larrache.

    Jai carrément pas envie de courir, j'ai la flemme. Jregarde ma montre a lechauffement, jsuis à un vieux 10... c'est nul, il fait froid, suis pas prete, ya du monde, jvais pas pouvoir courir a mon ruthme sans effort, va falloir slalomer, faire gaffe aux ponchos qui jonchent le sol...Jme dis allez 1h50 et cest fini on oublie tout, on rentre, on mange.

    Zou, après les ptites foulées et les étirements, on va trop aux buts : nos sas respectifs, et on se dit au revoir.  et puis là, je suis prise dans la foule : coincée entre des milliers de coureurs qui sautillent, qui dansent, qui s'etirent, qui jactent, qui chantent... La pression comence un peu a monter et je sautille a mon tour, je veux pas me refroidir ni faire redescendre le cardio.

     

    La foule avance, ca y est la course va debuter.  Ma course ne commencera pas à 10h, mais à 10h20. J'n'étais pas pressée de marcher sur le tapis de départ. Je le passe et j'oublie pendant quelques secondes d'activer ma montre, jsuis a la ramasse. Dautres joggeurs qui le font my font penser et tic, jappuie dessus. Le musique s'eloigne et laisse place au seul bruit de pas de tous ces coureurs inégaux réunis dans un même but. La musique de Django démarre, et je sens que ma playsliste est parfaitement adpatée a ce que j'aime en ce moment : elle a été concoctée par mes soins très fraichement. Je ne monte pas le son à donf, j'ai envie de rester à l'ecoute de ce qui se passe autour de moi, je ne veux pas que ma musique m'agresse et me force à courir selon un rythme imposé. Je veux juste pouvoir l'ecouter quand je le decide et l'entendre le reste du temps.

    Le depart est lent, comme d'habitude, je me dis que je perds du temps, on n'est même pas à 11. Je sais bien que je peux faire mieux que ça. Alors dés que possible, je me dégage de la foule en suivant les petits malins qui prennent la contre allée semi-boueuse à gauche. C'est pas très droit, mais ça a le mérite de rouler à l'allure du sas. Je gère pas trop mon allure : je monte en flèche à 12,5 sans sentir de difference dans ma foulée ou dans mon cardio, alors je continue un peu comme ca et puis je constate que c'est pas désagréable, et que je suis loin d'etre à l'agonie comme je peux me sentir l'être en fractionné. Assez vite, je me trouve un petit lièvre, paradoxalement, c'est un grand dadet, qui, comme beaucoup, est habillé en jaune. Je le suis à la trace, je quitte le trottoir dans son sillage, je remonte dessus dès qu'il le décide. Je me dis qu'il va savoir que je le prend pour un lièvre, son allure me convient, et il a l'air regulier et solide. Je pense déjà a lui dire merci à la fin de la course, mais en fait à un moment, il se tire complètement vers la droite, alors je lache l'affaire. C'est là que je constate à ma très grande surprise qu'il est parti chercher de l'eau... De l'eau ? Jai englouti 5km à plus de 12km/h sans morfler du tout. C'est dejà une victoire.

    Je ne sais plus trop à quoi je pense pendant les 5 km qui suivent, je crois que je me dis "allez, plus que 4 fois ça.", et je m'amuse à calculer les temps d'arrivée si je pouvais continuer a cette allure... Je ne visite pas Paris. Je n'entends pas ma musique. Je me concentre beaucoup sur les depassements, sur le public, sur les promeneurs, j'ecoute les encouragements, je tape dans les mains des enfants par ci par là et je souris aux groupes de musique qui nous fournissent du bon son qui donne vraiment la patate. Il y a une montée qui m'avait tuée la dernière fois que j'avais fait le semi. Car c'est là ou mon collegue en avait profité pour me semer, parce que je  pense que soit-disant, dans les montées, jsuis naze. Alors je redouble de concentration, des petits pas, j'essaie de continuer à doubler des gens, de rester dans le meme delire de vitesse que sur le plat : on suit la masse, avec une allure un petit peu plus elevée que ceux qui mentourent. Ooooh ca y est c'est dejà fini, je profite de cette petite descente en recompense : allez à fond !

    Puis je dépasse le 10°... Je le sais parce que je vois le ravito, mais en fait sur ma montre, je ne surveille que mon allure, qui est assez irreguliere je me souviens. Elle varie selon ceux qui m'entourent, selon ceux qui me gènent, ou au contraire selon ceux que je suis ou suivant l'espace que j'ai devant moi. J'ignore completement le ravito, car pour moi, je trouve ça debile. Débile de perdre du temps là, à se bousculer, alors que d'habitude, je ne bois ni ne mange pendant mes sorties, même longues. Je sais que l'effort nest pas le meme, mais sur le coup, je trouve ça incongru alors je le zappe. Quand j'ai passé le tapis du 10, et qu'il me restait encore plein d'energie sous le pied, j'etais deja super contente. Je me disais : voilà ! Les preuves sont là, ca me fait un 10km à 12, et il me reste de la force.. Jpensais aux futurs foulées que jferai, et me disais que je pourrais ptete descendre encore sous mon score de la derniere fois. (48min50 aux buttes chaumont)

    Du 10 au 15, je ne me souviens pas de grand chose. Je continue mes slaloms, je suis étonnée de vois l'average de ma montre ne pas trop osciller : 12km/h, je la monte même à 12.1 alors que je vois que ma montre a du retard. Je passe au 11° km 800 à ma montre quand on m'affiche que c'est le 12eme!! Bonne nouvelle donc. Jai de la marge, je risque bien de reussir à faire 12km/h de moyenne à ce semi, je commence à y croire.

    Au 15°, ca devient dur. Je sens que ma respiration s'accelere, jai limpression que tous les coureurs autour de moi m'entendent souffler comme un boeuf, doivent penser que je vais bientot claquer , je respire comme en fractionné, je n'ai plus de tabous. Pourtant je me sens encore puissante et forte dans les gambettes. Ca yest je suis dedans, ce que je veux, cest la perf. J'entends les musiques de la danse, et je pense à ce que les danseuses peuvent endurer, et je me dis que moi c'est rien ce que je fais par rapport a leur souffrance, leur investissement, leur perseverance. Tout ceci m'aide a accelerer et à aller au delà de mes limites, des limites que je suis la seule à me fixer. Je pense à ceux qui souffrent vraiment dans leurs vies, à ceux qui meurent, à moi qui vais mourir, à l'univers. Jme dis que ce semi n'est rien. J'apprecie les faux plats descendants, mais je redoute ma demotivation, mes jambes en coton. Jen ai marre. C'est dur. Je pensais que le dernier quart passerait plus vite que ça, et je commence à regarder de plus en plus souvent ma montre, moins pour lallure, plus pour savoir le nombre de km qu'il me reste. Je persiste quand meme dans mon allure de 12km/h voire un peu plus dés que je retrouve un peu de force mentale. J'essaie de me forcer à me souvenir de ces moments difficiles : ou je me dis qu'il ne faudra pas avoir de regrets a larrivée, que je suis au maximum, que je ne peux pas faire plus. Je suis tirailée par l'envie de detaler completement, de me laissser aller, et par ma raison qui me rappelle quil en reste encore à faire, qu'il faut gérer pour ne pas se retrouver obligée de marcher comme ceux-là qui claquent par ci par là, pas si pres du but. J'en vois un allongé par terre entouré d'un masque et de 3 personnes de la croix rouge. Un frisson me parcoure la colonne vertébrale. Je me souviens que je pense au marathon , et que j'ai pas envie de le faire.

    Plus que 4, plus que 3, plus que 2, plus qu'un km.. et puis je finis par y arriver. Je me permets de foncer quand il me reste 300 metres. Finalement, il me reste de lenergie pour finir en sprint, mais larrivée arrive trop vite. Il m'en restait encore quand je passe larrivée. Dommage, j'aurais du accelerer plus tot. J'aurais pu gagner 20secondes facilement sur le dernier km. Jetais bien.

    Jai passé une super course, je pense a appuyer sur ma montre pour la stopper, comme au depart, ce sont les joggeurs qui tripotent leurs montres my font penser. Jvois 1h43 ! Jsuis un peu fachée contre moi d'avoir mal geré l'acceleration de la fin, mais suis hyper contente de mon allure moyenne et de mon temps. Jsuis vraiment tres contente. Je reste surprise de ce que j'ai été capable de faire. Je pense à mes fractionnés, je me dis que je fais vraiment du cinema quand je fractionne à 12,7 ou 13 pour des 400metres. Alors que je suis capable de courir plus de 21km à 12,3. Je pense à ma manière de me sous estimer, à top chef . Je m'interroge encore et encore sur l'importance et la puissance de la preparation mentale. Je suis pressée de retrouver les miens pour leur annoncer mon temps. Jespere que ca c'est bien passé pour lui. Je me demande si ma maman ma vue. Jai mal aux mollets, je lai senti pendant la course. Ca fait du bien de marcher, mais mon cardio, ma respiration, reviennent tres tres vite. Ca me surprend. Après coup, je me dis que c'est ça le résultats des fractionnés. Je men veux un peu de pas avoir fait mieux. Je sais que jaurais pu pousser encore plus et gratter qq secondes, principalement sur la fin. Cest pas grave, ca me laisse une marge de progression pour le prochain semi. Cest vraiment sympa cette distance. J'avais pas passé une aussi bonne course lors du semi de paris en 2011. Jai pas souvenir davoir été aussi contente de mon temps. En 2011, j'etais triste que mon collegue ait fait mieux que moi.

    Pas d'enleveur de puce, elle est dans le dossard. Mais je récupère ma medaille, pas très belle, je prends l'eau de la fin, alors que je n'ai encore pas soif. Je me force à boire une petite gorgée de leur vittel glacée, car je nai rien avalé depuis 9h (ou peut etre qq moucherons...) et surtout je raflte 2 tiers de bananes que je trouve tres bonnes.

    Je retrouve dabord kdr, on est tous les deux morts de froid. Il est deçu de son temps, il est plus rapide et plus fort que ça normalement. Il a été malade les 3 jours qui precedaient la course, ca ne met pas du tout dans de bonnes conditions. Pourtant yavait de la préparation.

    Quand le verdict des temps réels tombent, on constate qu'à quelques secondes pres, jai meme couru un peu plus vite que lui. Il pensait etre dans les 1h42, en fait il finit comme moi : 1h43. Nos temps sont les memes mais nos reactions tres differents. Ca se justifie : c'est presque son pire temps sur semi, et moi mon meilleur.

    Je pensais pas m'être autant mise à jour depuis ma reprise de la CAP pour faire une telle perf. Jai bcp fractionné ces derniers temps et je pense que ca m'a aidé à gagner en vitesse. J'avais limpression detre tellement naze dans mes entrainements... Par rapport a avant. Ce semi me redonne confiance en moi. Ce matin en ouvrant les yeux, jai repensé à hier, et ca ma remplie de joie. Apte à courir 21km à plus de 12km/h, je ne joue plus dans le cour des petits.

    Pour le marathon, on verra... c'est sûr qu'un temps comme ça, ça donne envie de courir le marathon pour exploser mon 4h...


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  • Non je n'ai pas abandonné...

     

      q Lundi 10/10/2011 : CAP  Après un absentéisme de mois et de mois, j’ai repris avec quelques petites sorties par-ci par là, quelques rendez-vous au doc par ci par là, et dernièrement, probablement ce qui a le mieux marché : des massages longs et prolongés sur la zone douloureuse. Je suspecte que l’origine du mal vienne de ces affreuses tongs que j’ai été contrainte à porter en Grece face a des heures de marche en plein soleil. Je me suis amusée à quoi pendant tout ce temps en fait ? A courir, a boiter, à faire une pause d’un mois le temps que ca passe, puis meme schéma : petite course, gros handicap les jours qui suivaient, et puis du repos.. le temps que ca passe… Je mentionne rapidement les divers rendez-vous chez les generalistes pas tres divins, medecin du sport sympa mais hasardeux, phlébologue juste cher, echographiste qui n’a rien trouvé, rien vu. A se demander si ce n’était pas mon destin de devoir arreter de courir ? Et puis dimanche d’il y a une semaine, j’ai refait une sortie test, pour voir ou j’en etais. L’hiver arrive, la nuit, le froid, devoir mettre un sous pull, des gants et des collants, tout ca recommence. J’ai loupé tout l’été. Ce jour là, je suis sortie courir avec kdr, lui aussi un petit peu en reprise. Avant de partir, j’en avais pas trop envie, je savais que jallais avoir mal,  j’avais mal a la tete, et puis je voulais pas que kdr me voit souffler comme un bœuf.

     Seulement, nous sommes partis et quelque chose de stupefiant m’est arrivé. J’ai pas trop voulu courir au dessus de 9, j’avais pas envie de souffler comme qqun de gros qui commencerait a courir pour la premiere fois. Tout m’est revenu. J’avais mal a la tete, envie de vomir, soif, mal au molet, je le sentais, demain je boiterais, cetait sur. Au bout de 8km je crois, plein milieu du chemin, je demande a mon compagnon de s’arreter. Je lui donne mes raisons, et m’excuse de cette lamentable sortie que je lui ai forcé a subir.

     On rentre a pied, on profite du temps parfait qu’il fait ce soir là et je suis tres triste davoir eu mal au mollet. J’etais pas trop mal au cardio, et mes jambes avaient envie de detaler, mais rien du reste n’allait. A la maison, je m’etire, et prends direct mes resolutions : je dois en finir avec ce truc ripoux. Je sens que ca va un peu mieux, contrairement aux autres fois, il y a eu une amelioration c’est sur : j’ai moins mal (j’ai couru moins longtemps aussi…) Depuis, je me force à me masser avec une bose dose de kettum au moins matin et soir. Et là je recours, le soir juste apres le boulot. Je pars de là-bas, j’avais pris mes affaires, pour etre sure de ne pas etre tentée de rester chez moi. Déjà, je devais courir dimanche, et j’ai reporté à lundi matin, et nous voilà déjà lundi soir !! Ca y est j’ai retrouvé la foi. Un peu galere parce que cardio pas genial, et en plus je me suis fait un petit peu de montée, alors ca tirait sur les mollets L et je souffalis, javais chaud. Maiiiis la nuit a commencé à tomber, et là ca ma bien plu. Comme avant quoi. Morfler un peu en regardant les environs, les textures des immeubles, l’architecture, la degaine des gens, et pfiouf, passer en coup de vent, ne s’atarder nulle part, etre libre d’aller a gauche ou a droite, avoir envie de s’arreter, envie de tout plaquer, et puis.. finir quand meme. Puis à la fin s’en viennent toutes les plus belles sensations d’après course. Vraiment je suis fiere de moi. Je vais continuer mes petits massages, en esperant pouvoir reprendre un rythme normal.. avec au moins trois sorties par semaines, puis une foulée comme avant, un cardio comme avant, et peut-etre me taper à nouveau le marathon de Paris.. Tiens, bah je vais aller m’inscrire d’ailleurs.

      q Jeudi 13/10/2011 : CAP Durée de la sortie : 57 min 22. 171bpm. J'utilise 604 kcal. J'aurai fait 10km à 10,5. Direct apres le boulot.

      q Samedi 15/10/2011 : CAP  1h03 Ma moyenne de 173bpm brûle 708kcal, mes jambes courent 11km à 10,5. Direct apres le boulot. On se pose pas de questions et on part rouler... Tel un peti robot.

      q Lundi 17/10/2011 : CAP  Le matin , 1h04 à 173bpm, consomme 727 kcal, parcoure 11km, à 10,3km/h. l'hesitation est forte avant de partir, mais je choisis, COMME TOUJOURS le bon chemin, et je fonce mettre ma truffe au vent.

      q Mercredi 19/10/2011 : CAP   1h08 166bpm et 684 kcal 11,38 10,1. J'ai couru le midi et ca c'etait pas tres cool. Il y avait plein de  lycéen ou collègien dans les rues que j'ai empruntées et ca m'a fatiguée. J'ai un peu forcé sur le mollet. C'était plus douloureux que les fois précédentes. Après un massage et un peu de ketum magique, je voulais être persuadée que ca irait mieux. Et en effet...

      q Samedi 22/10/2011 : CAP   1h10 , cardio : 164 et 685kcal 12km à 10,4 de moyenne. Je suis tres contente du résultat. C'est minable, mais je sens que c'est sur la bonne voie.. Toujours une douleur au mollet. C'était pas evident de partir car en rentrant du boulot j'étais fatiguée alors j'ai fait une sieste avant de sortir. Alors après, c'est dejà un run avant de commencer à courir parce qu'il faut sortir du lit, s'habiller, se rechauffer et reveiller son cardio au moins une heure avant le début de la tombée de la nuit. Et puis, collée au chauffage, incapable de m'éloigner de 10cm de l'aura du chauffage sans trembler de partout dans ma legere tenue sportive, je me trouve des arguments favorables pour me donner envie d'aller dehors. Un bon coup de pied au coup et je me leve tel un robot, et comme d'hab, j'avale le froid, parce qu'en fait, il ne fait pas si froid. Par contre je finis ma sortie dans la nuit.. mauvais calcul.

    TOTAL SEMAINE = 11+11+12 = 34km

      q Lundi 24/10/2011 : CAP  1h00 moyenne cardio : 171 pour 642 kcal 10km 10km/h de moyenne.  Pour commencer, c'est dur de mettre ses baskets autour de ses pieds glacés, mais bon c'est toujours un peu le cas en hiver... alors je me dis qu'en sortant ca ira mieux comme dhab. La seule bonne surprise que jai eu, c'est celle de la temperature : il faisait beaucoup plus chaud que ce que javais imaginé. Le soleil a bien rechauffé l'atmosphere, c'est toujours un jour de gagné de moins dans le froid ! Mais bon, rapidement, je vois que je cours lentement, alors que mon cardio s'affole deja avant que je ne depasse le 1er km. Je reduis mon allure, et la sortie va se passer comme ca du debut a la fin : cardio haut, acceleration naturelle du pas de course, et puis quand le cardio s'affole trop, saoulée, je fais redescendre mon allure. Mauvaise sortie quoi. Pas de motivation, de l'ennui, pas d'allure, pas de cardio, pas de jambes, des chutes de tension... Par contre j'ai reussi a pas mal me concentrer sur le cours d'anglais qui etait dans mon oreille. C'est le seul truc positif que j'arrive a retenir de cette sortie without pleasure. Mais bon, je suis quand meme contente d'y avoir ete, je men serais tellement voulu sinon... (aujourd'hui je ne serai pas une grosse vache..) En rentrant je mange une banane et basta. Pars au trafail.

      q Mercredi 26/10/2011 : CAP  1h04 moyenne cardio : 166 pour 658 kcal 11km 10,3km/h de moyenne. Le midi. C'est speed, pour se doucher et grignoter un petit truc, mais au moins c'est fait. Et jai ma soirée libre. Je crois que jeconomise un peu de temps comme ca.

      q Vendredi 28/10/2011 : CAP  1h07 moyenne cardio : 173 pour 726 kcal 11km 9,8km/h de moyenne. Je cours sur ma pause au boulot, comme ca cest fait, et cela me permet de courir dans la journée. Car ça yest, je sors du boulot, fait a nouveau nuite !! J'ai donné mon sang cette semaine, et il etait deconseillé de courir ce midi. Alors jai couru doucement, mais cela semblait suffisant pour faire battre a mon coeur la chamade. Pas desagreable la sortie, je cours dans un endroit dans lequel je nai jamais été et je croise quelques coureurs au passage. Cependant, jai du mal a digerer une telle baisse de niveau..

    TOTAL SEMAINE : 10 + 11 + 11 = 32km

       q Lundi 31/10/2011 : CAP  1h27 moyenne cardio : 171 pour 931 kcal 15,5km 10,7km/h de moyenne. Je suis fatiguée ! Je suis contente davoir fait cette sortie, suis contente davoir parcouru un peu de distance. Neanmoins, je n'arrive pas trop a pousser sur mes jambes. mes mollets sont lourds, mes genoux ne sont pas aptes à mouliner plus que ca. Au retour, je me rappelle de quelques conseils attrapés par ci par là, et j'essaie d'accelerer ma foulée. le rythme est rapide, mais la foulée est minsucule, alors ce n'est pas très fatiguant. Je regarde ma montre 11,9 ! Je tiens jusqu'a largement depasser une coureuse qui etait devenue mon objectif premier. Tout à l'heure, je dépasse aussi un clochard, lequel est suivi d'un vieux gros chien sale. De loin, de dos, il ne m'effraie pas beaucoup, car il semble tout fatigué, sage et très lent. Mais quand jarrive a son niveau, il se retourne et sapproche de moi, doucement, mais la bouche ouverte. Le clochard me dit que je n'ai pas a avoir peur, et que je devrais plus le craindre lui que le chien, mais que j'ai de la chance car je cours plus vite que lui. Il a lair gentil ce clochard, il ne meffraie pas trop. Il me souhaite une bonne journée, en criant un peu, je suis deja loin. Bon , ce qui me soule un peu c'est que je vais très probablement le croiser a nouveau au retour. Avant ca, je croise deux trois tordus, malgré ma paranoia follement active dans ces endroits un chouia deserts, rien ne se passe, comme dhabitude.  Je crois que la course a pied entretient mon imagination négative, et deteint sur ma paranoia quotidienne. Au retour, comme convenu, je croise a nouveau le monsieur au chien, mais il a traversé, pas moi ouf. Cela ne le dissuade pas de me parler a nouveau. Je repond poliment, et evidemment, je trace. A part ces anecdotes sans grande utilité, cette sortie etait plutot pas mal. Beau soleil, petite fraicheur, et une bonne grosse nuit juste avant. Pas trop de difficultés a partir, et je ne prends pas la tete ni sur lallure, ni sur le cardio, je le fais aux sensations, sans tactique (est-ce vraiment une bonne idée ?).

      q Mardi 01/11/2011 : CAP  0h59 moyenne cardio : 162 pour 570 kcal 10km 10,2km/h de moyenne. L'apres-m, jour ferié, j'en profite. Du coup ca me fait courir deux jours de suite, mais mon cardio a bien recupéré et mon esprit aussi puisque jai deja a nouveau envie de recourir. Je cours et j'ai peur que... les... chauffeurs.. surtout... ceux... des poids lourds ou des camions... me klaxonnent! Pff jai horreur de ca, et ca arrive pourtant regulierment. Quelle agression inutile ! Tout ca parce qu'ils se croient malin. Je les hais. Ca me fait sursauter parfois, alors que s'il faut que je preserve qqchose, cest bien mon petit coeur. Parfois je me dis peut-etre est-ce ma faute, je cours dune maniere trop aguicheuse, alors ca donne envie de klaxonner, mais le plus souvent, je me dis juste que les gens sont parfois rien que des gros imbeciles. Betes et stupides animaux en rût.

        q Jeudi 03/11/2011 : CAP  0h58 moyenne cardio : 169 pour 516 kcal 10km 10,3km/h de moyenne. Le midi. Il pleut beaucoup mais je ne me degonfle pas, je sais que demain midi, cest impossible, et jai pas couru hier deja.

      q Samedi 05/11/2011 : CAP  1h00 moyenne cardio : 165 pour 481 kcal 10.1km 10,1km/h de moyenne. Derniere sortie du week end, derniere sortie de la semaine...

    TOTAL SEMAINE : 15,5 + 10 + 10 + 10 = 45,5km

      q Lundi 07/11/2011 : CAP  0h57 moyenne cardio : 165 pour 490 kcal 10km 10,5km/h de moyenne. Je reviens de Lille, autant dire que si le trajet du samedi soir etait cool , pas de somnolence, pas d'yeux lourds, pas d'ennui, il n'en a pas été autant pour ce matin. C'etait long, cetait difficile de se reveiller ! Alors autant dire qu'imaginer aller courir en arrivant netait pas chose facile. Je rentre chez moi, heureusement deja en tenue sportive, tenue adequate pour s'affaler sur son lit et faire un petit roupillon. Je mets mon reveil a midi tapante, et me grouille de finiauler les preparations pour ne pas partir apres 12h10 et etre a lheure au taf. Finalement la sortie etait pas desagreable du tout, et jai mis une musique qui ne manquait pas de peps : ma playliste spécialement concue pour le 10 km du 22mai ! Ca va etre tres dur de reprendre le fractionné.. autant pour mon mollet que mon cardio. Il ne va pourtant pas falloir trop tarder.. et aussi reprendre un peu le velo. Que c'est dur par ce temps !! Peut-être cette semaine, et peut-être même demain midi.

      q Mercredi 09/11/2011 : CAP 01h02 moyenne cardio : 169 pour 592 kcal 10.5km 10,2km/h de moyenne. Pas de velo finalement ! Apres maintes et maintes maudites hesistations, je penche pour la flemmardise et renonce au velo dans le froid.

      q Vendredi 11/11/2011 : CAP  02h00 moyenne cardio : 165 pour 1177 kcal 20.5km 10,3km/h de moyenne. Coool. Bonne montée douce en acceleration : les premiers km se font piano piano. On sort a deux, et pour une fois je n'ai pas cette sensation qu'il y en a un des deux qui a plus davance, et qui traine lautre. Du coup on est tranquille niveau cardio au debut, on peut parler, on se chauffe correctement, et puis lallure augmente progressivement et naturellement, sans forcer, comme si le cardio ne montait pas, comme si les jambes ne poussaient pas plus, seulement un decor qui defile plus vite.

      q Dimanche 13/11/2011 : CAP 01h40 moyenne cardio : 167 pour 822 kcal 17km 10,2km/h de moyenne.  On sort tous les deux encore.. On avait lintention de se retaper un 20, mais pris de court par le temps, on doit rentrer au 15eme, en comptant le retour on fait quand meme une sortie sympa de 17. Un peu similaire à celle de vendredi, sauf qu'on est partis un poil trop vite, et nos coeurs en manifestaient leurs mecontentement. Puis au bout du 7 ou 8eme je ne sais plus, nos difficultés ont commencé a disparaitre... Mais cetait quand meme plus dur que vendredi. Jaurai voulu faire 20 parce que je suis tetue, mais jetais quand meme contente de penser au km 16 qu'il nen restait plus qu'1 au moment ou il aurait du en rester 4.

    TOTAL SEMAINE : 10,5 + 10,5 + 20,5 + 17 = 58,5km

      q Mardi 15/11/2011 : CAP 01h04 moyenne cardio : 152 pour 507 kcal (pile de cardio a changer !!) 11km 10,3km/h de moyenne. Ma moyenne en vitesse est vraiment naze. Mais je crois que mon cardio est trop degonflé pour se remettre a fractionner, et ma jambe gauche fait toujours la gueule. Comme jaimerais pouvoir courir les yeux fermés parfois. Cest bon de se sentir seul au monde, mais tellement vivant !

      q Jeudi 17/11/2011 : CAP 01h03 moyenne cardio : 164 pour 528 kcal (rappel : pile de cardio a changer !! Je pense que je devais plutot froler les 169, pour ne pas dire 170) 11,2km 10,6km/h de moyenne. Je crois que cette sortie restera pour longtemps gravée dans ma memoire et dans mon coeur. Je suis de bonne humeur parce que depuis ce matin au reveil, je suis motivée pour aller courir, même si la meteo nest pas clemente : il pleut. Cependant il fait doux, et jai de la chance, car lorsque je pars, la pluie nest plus. Je me mets a courir en direction d'un de mes endroits deserts favoris. Je monte la cote, difficilement, mais pas trop, jessaie de ne pas me focaliser sur mon allure, mais de simplement ecouter la musique, de saisir lambiance de la journée, de profiter du moment. Jai peut-etre monté cette cote a 8 à lheure a peine, mais je ne le sais pas vraiment : je nai pas regardé ! Bref venons en aux faits. J'arrive au sommet, prete a me faire une demie boucle du chemin, avant de revenir sur mes pas pour rentrer a la maison me laver avant de retourner bosser. Je croise un velo, normal, et un peu plus loin, dans les profondeurs du desert de mon parcours, je croise un type seul qui se ballade. Un peu comme moi, sauf qu'il ne coure pas lui. Il est un peu vieux mais pas trop, un peu moche, mais pas trop, un peu gros, mais pas trop. Il a des lunettes en cul de bouteille et il porte un impair bleu foncé. Bref, le genre de mec qu'on adore croiser dans ces endroits ou il ny a personne aux alentours !! Chose etrange, mais a la fois rassurante : il a des ecouteurs. Jusque là pas trop dinquietude, nos regards se croisent , et je ne le vois plus. Cependant, je sais bien qu'en faisant demi tour, je vais devoir me retrouver à le depasser à un moment. Jhesite à prendre a droite pour couper au milieu de la boucle, mais ca ne me ferait pas la bonne distance pour rejoindre chez moi. Pas tres convaincue, je fais donc demi-tour et je cherche a le localiser. Il est au dessus de la poubelle, je ne sais pas trop ce qu'il traficote. peut etre quil calcule lendroit le plus approprié ou je devrais le depasser pour magresser ? Il se remet en route. Je me rapproche rapidement, je veux en finir avec ce suspense. Comme a chaque moment de tension, je coupe la musique le temps de le depasser. Mais la cest le film dhorreur : tandis que jarrive a sa hauteur, je nen crois pas mes yeux quand japercois qu'il tient un couteau dans sa main droite, par la ou je suis obligée de le depasser. Le couteau nest pas tres grand, mais il est bien pointu. C'est trop tard pour faire demi-tour, il y a moins d'un mètre qui nous separe. Ca yest il est dans mon dos, cest l'horreur. Je suis assaillie de pensées aussi terrorrisantes que rationnelles: quelle est la sensation davoir un couteau plantée dans le dos ? Je constate que je suis en train de fractionner malgré moi, je vois bien que je me suis emballée dans lallure, sans vouloir trop lui montrer que je suis en panique. Un coup d'oeil a ma montre : waouh, je suis à plus de 13! Ca a du bon detre parano.. Sans compter qu'en accelerant, jai peut etre sauvé ma vie en detalant dans un moment crucial. La fin du cauchemar approche quand japercois là-bas, tout la bas, un petit point blanc, un petit point orange, et un petit bleu alignés. Trois petits points qui sautent et qui se rapporchent, ca sent bon le coureur ca!! Je les croise non sans soulagement, non sans un grand sourire. Je les ai deja vus par ici. Je leur réponds bonjour chaleureusement, je ne suis meme pas essouflée de mon sprint. J'etais dans un etat quasi euphorique apres cet evenement. Cest comme si jetais morte et que javais pu faire CTRL Z. Comme quoi cest vraiment du gros cinema quand je me dis que jai mal ci ou la et que je peux pas accelerer parce que mon cardio est trop haut. Des quil sagit d'une question de survie, les reserves sont là! Et je pense meme que jaurai pu courir bieeen plus vite encore, et plus longtemps, s'il mavait coursée par exemple...

      q Vendredi 18/11/2011 : CAP 00h58 moyenne cardio : 167 pour 580 kcal 10km 10,5km/h de moyenne 

      q Dimanche 20/11/2011 : CAP 02h03 moyenne cardio : 162 pour 1101 kcal 21.1km 10,3km/h de moyenne. Le semi de Boulogne a eu lieu ce matin et je n'ai pas trouvé mieux que de copier et me taper moi aussi mon semi en fin dapres midi. Avec un score qui sera loin detre fantastique mais qui a le merite davoir ete fini sans trop de difficultés. Evidemment, comme régulièrement dans ces mois d'hiver, je me fais pincer par la tombée de la nuit ultra precoce, et je vais faire à peine 15 que le nuit noire sera deja la pour les six derniers. Cetait super cool comme sortie. Le temps de bien se mettre de dans, et encore plus contente den avoir fini. Jai mal au dos, mal aux mollets, mais pas trop. Cest le lendemain que je vais morfler. Je me suis chopée une engine ou une connerie comme ca alors mon système immunitaire est un peu a la ramasse et cest dur de regenerer les blessures qui se font bien sentir dans ùon mollet. Cette fois courir la nuit cetait cool, et tres etrange, on se serait cru dans un trail de nuit, car yavait une portion de mon parcours qui netait pas du tout eclairée! Mais le monde etait là, ils saccrochaient, comme moi, surtout un qui etait la depuis le debut, qui a du faire une petite vingtaine au moins ce soir là.

    TOTAL SEMAINE : 11 + 11.2 + 10.5 + 21.1 = 53km

      q Samedi 26/11/2011 : CAP 0h59 moyenne cardio : 164 pour 299 kcal (autant oublier ces deux derniers chiffres, je reporte quand meme tout ce que me dis la montre) 10.0km 10,2km/h de moyenne.

    TOTAL SEMAINE : 10 + 0 + 0 + 0 = 10km C'est une honte. Attendez, je peux tout expliquer, je suis malade.

       q Lundi 28/11/2011 : CAP 01h32. Pas de cardio mais 15km à 9,7km/h de moyenne.

      q Samedi 03/12/2011 : CAP 01h02 moyenne cardio : 172 pour 614 kcal 11km 10,6km/h de moyenne.

    TOTAL SEMAINE : 15 + 11 = 26 km

      q Lundi  05/12/2011 : CAP 01h26 15km à 10,4 sans cardio.

      q Mercerdi 07/12/2011 : CAP 00h57 moyenne cardio : 170 pour 594 kcal 10km 10,5km/h de moyenne.

      q Dimanche 11/12/2011 : CAP 01h55 moyenne cardio : 172 pour 1133 kcal 21km à 11km/h de moyenne soi disant, mais il semblerait que la verité se cache dans une autre montre. Je suis presque sure de ne pas avoir tourné a onze. Malheureusement jen croisla valeur que maffiche mon cardio pourri. Donc jpense plutot avoir fait une vingtaine a 10et quelques. A part une douleur dans ces deux maudits mollets, cetait pas mal. Un ou deux moments de bonheur pur, quelque descentes, mais pas en enfer, et une satisfaction phenomenale davoir fait mon quasi semi dominical. Physiquement, cest un peu la merde en ce moment... Voici une liste non exhaustive de mes problemes recurrents : froid aux pieds, non-circulation de sang dans le bout des doigts, mal au mollet gauche, accessoirement aussi a droite, douleurs au milieu du dos (reins), suspicion danemie selon le dernier controle. Au moins jai eté au dentiste ce matin, ce probleme est reglé, par la meme occaz jai appris lexistence dun produit medicamenteux preconisé aux femmes enceinte pour combattre les carences en fer, donc jai eté lacheter de suite en sortant du dentiste. Javais un debut de carie, alors peut etre que cest pour ca que ma tendinite non detectable ne se guerit jamais ou alors cest parce que je manque de fer. La dentiste ma dit qu'il etait possible que je guerisse plus difficilement si je suis affaiblie. Et bien entendu, la semaine prochaine, je prends mes affaires pour aller courir dans new york.Il faut que je pense a racheter des piles pour tous mes gadgets dysfonctionnels.

    TOTAL SEMAINE : 15 + 10 + 20 = 45 km. Allez, on reprend l'entrainement normal.


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  • Et si je ne m'étais pas reveillée ce jour là ??

    Il m'est arrivé tellement de fois où j'ai regretté d'avoir fait telle ou telle chose. Quand je casse une assiette, quand je me tords le pied, quand je renverse une bouteille. Ce sont de petits accidents quotidien si vite arrivés, mais que l'on peut si bien eviter. "il aurait suffit que je fasse attention, il aurait suffit que je parte 1 minute plus tot de chez moi, il aurait suffit que.. comme je regrette !" Je me pourris quand je fais une erreur. Professionnelle ou quotidienne, futile.

    Mais combien de fois tout s'est bien passé? Combien de fois les choses se sont deroulées comme prevues, combien de fois les objectifs ont été atteints ?

    Je me souviens quelques temps avant le marathon, j'etais une vraie chochotte, a en devenir presque superstitieuse, ou je me disais que tout ce que je mangeais, tout ce que je faisais, le temps que je dormais,  pouvait avoir une influence sur le marathon. J'avais tres peur de me faire une entorse, de me claquer un muscle, d'être enrhumée, de ne pas me reveiller le matin, de tomber sur le trajet, de me casser la binnette  pendant la course.. il aurait pu arriver tellement tellement de choses. Et si peu, une seule, aurait pu suffir a aneantir ma course, de si loin preparée. Et puis finalement, tout a bien été.

    C'est sympathique de prendre conscience à quel point j'ai eu de la chance , dans la plupart des cas, que tout se passe comme prévu. Dans la course à pied, mais ca va bien dans tous les autres domaines du quotidien. En voiture, combien de fois j'aurai pu ecraser un pieton? Combien de fois j'aurai pu ne pas être attentive, ne pas eviter l'accident ? Et puis ca nest jamais arrivé. A chaque fois que j'ai pris ma voiture, j'avais une chance qu'il se produise un drame, de mon fait, ou contre moi, et puis non, tout a été parfait. Que des broutilles, que des choses auxquelles j'ai tjrs survécu.


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  • Reprise de l'entrainement CAP.

    Lundi 23/05/2011 : Bike Ce matin, j'ai fait du velo sur un parcours assez plat.. Entre les voitures et les champs, croisant quelques cyclistes plus rapides que moi. A la fin de ma sortie, je me rends compte que je suis partie 1h07 (131bpm), pour parcourir 23,3 km à 20,7km/h de moyenne. J'ai fait ca cool, javais la flemme de tout donner. Un peu mal aux gambettes, mal aux cuisses surtout. 

    CAP Puis le soir je pars fractionner.. Je voulais faire une sortie similaire à celle de lundi dernier : agréable, taper un peu dedans, mais sans m'en degouter. Il y a quand meme un moment ou je me suis retrouver à penser : "ca me degoute, j'en ai marre, c'est trop dur, ca sert a rien, comment est-ce que je pourrais avoir envie de faire encore dautres fractions apres celle-la ?", et puis apres la recup, j'ai finalement oublié tout ca, et fait les fractions restantes. Hier, sur un parcours qui faisait 10,1 km, ma montre a mesuré 9,8km. Voici la seance prevue : 5x1000m entre 12,5 et 13 à la montre, 5x500m de recup. Je cours mes 5km rapides à 12,8 ; 12,7 ; 11,9 ; 13,0 ; 12,7 avec un petit 9 en recup + une marche. Au 3eme, et comme les chiffres l'indiquent, je patauge dans la semoule. jai limpression detre a fond, alors que ma montre me dit que suis à un petit 12, ca me sappe completement la moral. Du coup le km finit moins vite.  Je regarde mon cardio qui affiche 122, et, plus ou moins soulagée, je me dis que mon accelerometre doit autant peter un boulon que mon cardiofrequencemetre. Ca ma demoralisée... je finis difficilement la fraction et je marche un ptit peu avant de reprendre les 2 derniers à l'allure souhaitée. Apres ca, ca parait tellement facile de courir a 10, à 11. En moyenne, je finis à 10,8km/h et 11km au compteur.

    Mardi 24/05/2011 : CAP Cap avec kdr le soir. Le midi, je ne fais rien, et jai limpression detre une grosse vache, jai limpression de grossir. Je rentre chez moi, je mange et je dors. Jrepars au travail encore plus fatiguée que quand je fais du velo. Le soir, je fais 13km en  1h15 (10,3 de moyenne), sans cardio, car j'ai eu des frottements qui m'ont irritée lors de la course de dimanche. C'est pas trop dur de discuter, il fait bon, mais jai la flemme d'accelerer. Lui, il aura 10,7 de moyenne, nos montres ne sont pas calibrées pareil.

    Mercredi 25/05/2011 : Bike Velo entre midi et deux a LM : 1h07, 127bpm, 21,9km, 19,6km/h.

    CAP Puis fractionné le soir 5*2minutes rapides + 1minute de recup entre chaque fraction. Apres, on a fait des exercices de gainage, et j'ai encore les abdos en vrac. 53min40. 9,87km à 11 de moyenne. Je fais le premier à 13,6, le dernier à 14, et les autres autour de 15, mais ca me parait beaucoup. J'ai limpression de courir à 13-14 plutot qu'a 15, et kdr qui est devant moi, me dit quil coure a 14. Je suis un peu fatiguée.. Mais montée en classe 7,5 a ma montre :o)

    Jeudi 26/05/2011 : Bike Velo entre midi et deuze : Je roule pendant 1h13 à 129bpm sur une distance de 22km  à  presque 18km/h. La glande quoi. Yavait beaucoup de vent ce midi, cetait pas evident, et il caillait un peu! Je m'etais habituée a mon rayon de soleil de la pause. Ca va etre dur cet hiver.. Quand ca va etre couvert, quil va faire sombre et froid. Que mes mains seront gelées. J'ai pas hate du tout dy etre. Jsuis courageuse davoir resisté cet hiver en course a pied, mais là, en velo, avec un cardio bas comme ca.. Mon corps et mes mains vont morfler. Ne pensons pas a toutes ces horreurs... Peut-etre que d'ici là, je vivrai en Afrique, qui sait?

    Vendredi 27/05/2011 : CAP Brrrr ! Je me tate longtemps avant d'opter pour une de mes tenues hivernales : le temps est à l'orage, le soleil se cache et c'est surtout qu'il y a du vent. il n'est pas chaud du tout ! Je laisse le collant enfoui dans le sac mais j'utilise ma paire de gants, j'ai trop peur d'avoir froid. Ce soir, j'ai du mal à partir. Je rentre chez moi et je glande pas mal de temps avant de réussir à me motiver suffisamment pr decoller. Je m'habille lentement, je fais des pauses pr reflechir à tout ca.. A quoi ca sert ? Pour se sentir bien? Pour garder la forme ? Pour devenir plus fort ? Pour aller plus vite ? Pour gagner des applauses ? Sans y apporter aucune réponse, je jette toutes ces questions à la poubelle, et finit de m'habiller. Une sortie de 20km, ca fait un retour vers 22h, la nuit commence à tomber. Comme d'hab, des que je sors, je comprends que tout ca ne va pas etre si epouvantable : deja, il ne fait pas si froid, et puis j'ai envie de courir. Je vais faire 20km, je sais que la je suis fraiche, mais que j'aurais envie de m'arreter et de rentrer bien avant la fin. Ca fait longtemps que j'ai pas fait de sortie longue ! Jsuis contente, tout se passe bien, je me retrouve à être contente de courir, du début à la fin, sans douleurs persistantes nulle part, avec un cardio que je sens très frais. Comme d'hab, je pense à tous mes souvenirs, je croise des gens-je sens leurs odeurs-je hume les plats qui chauffent, l'heure est à la tambouille, et tout ca me renvoie 10,15,20 ans en arrière. Je me sens libre, libre d'aller ou je veux, de regarder ou je veux, de courir à l'allure qui me plait, de penser a ce que je veux, de chanter même. A la fin, ce nest meme pas dur, si je me sens vivre quand je souffre, alors je ne me sens pas vivre sur cette sortie, mais je me serai au moins sentie legere comme le vent.  1h52 de bonheur, 155bpm, 969 kcal, 20km à 10,7 à ma montre. C'est un tres bon bilan ! Surtout si on considere que mon cardio na pas du deconner puisque je me sentais vraiment à l'aise, et si on note que l'accelerometre doit avoir 0,3km/h en moins que la vitesse réelle.

    Samedi 28/05/2011 : Bike 1h30 de velo plats et faux plats - 124bpm - 31km à 20,6 km/h de moyenne. Ca sent les fraises. Il fait chaud et beau. le vent qui souffle fait du bruit dans les feuilles. Je suis isolée, je croise quelques velos....

    Dimanche 29/05/2011 : CAP 1h24 de cap - 157bpm et 10,3km/h de moyenne pour 14,5 km, 700kcal.

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP 68,5km - environ 6h30
    Bike 98,2km en 5heures ;
    11h25 de sport en tout 4087 kcal

    Lundi 30/05/2011 : Bike 1h08 - 127bpm - 366 kcal - 23,2km - 20,5 km/h. Rien en cap ce soir. j'ai des courses à faire, pas très envie de courir, et un peu mal au mollet gauche.

    Mardi 31/05/2011 : CAP Ce soir , j'ai très envie de courir, et ca tombe bien car hier soi, n'etant pas tres motivée, j'ai reporté ma seance à aujourdhui obligatoirement ! Je fais une bonne séance : mon traditionnel 5x(1000vite + 500m recup) du debut de semaine (qui me fera retrouver ma classe 8.o). Je run 1h05, 158 bpm, 568 kcal perdues que je ré-engloutis des que je rentre apres ma douche, 12,23 km avec un joli 11,4 de moyenne. Apres 2km de chauffe, je fais mes 1000m à 13,0km/h pour le premier, 13,4 ensuite, puis 13,1, et 14,6, enfin 13,8 pour mon dernier 1000. je rentre à 11,1 sur 3km. A la fin de la sortie, c'est comme si j'avais trouvé l'éveil pendant la seance. J'arrive à courir aisément à 11, sans oser me plaindre de quoi que ce soit. C'est tellement facile à cette allure quand on sort des vitesses telles que 13 voire 14. Je m'étais dis que j'allais faire les fractions entre 12,5 et 13,0, c'est un challenge réussi. je me demande si ma montre va bien. Au debut, j'ai fait l'échauffement à 8,9 en partant de chez moi, je me disais pourvu que ma montre déraille vers le bas... mais finalement vu les fractions, je dirais plutot qu'elle a tendance à grossir les vitesses ! Ou alors j'ai progressé... Ou alors j'étais en forme ce soir. Il faut dire qu'à mon envie de courir, s'est ajouté un temps magnifique. Je pars de chez moi sans me presser, personne ne m'attend apres mon sport, et le soleil se couche tard. J'ai quand même un peu peur qu'il fasse froid, mais je sais qu'en courant, et surtout en fractionné, mon corps va vite se réchauffer. Les premières foulées sont un peu dures, mais j'aime bien cette séance. Une série de 5x1000, c'est pas une sortie trop longue, ni trop dure, mais amusante et qui passe vite. Le 3eme 1000 passe mal, comme toujours, c'est celui que je redoute. J'arrive dessus un peu esquintée, tout en sachant que le plus difficile reste à faire puisque je n'en ai fait que 2. En plus, j'arrive dessus avec un faux plat tres difficile. C'est en faisant cette route en velo que j'ai pu constaté les faux plats montants et descendants. Je me bats contre ma montre et mes jambes pour maintenir un 12,5 sur la fin, mais j'avais commencé rapidement, alors je me tire avec un honorable 13,1. On ressent tout de meme que j'ai flanché quand je vois la vitesse de ma recup à 7,8 (avec un peu de marche), alors que les autres recup ont tourné sur 9,3; 9,4 et 9,5. J'essaye de saisir une technique de respiration qui consiste à respirer du fond de la gorge.. presque en raclant sa gorge. Ca fait un drole de bruit, mais je sens mes poumons compacts, gonflés à bloc, et la regularité de l'inspiration/expiration me fait me sentir un peu plus forte. J'ai un tee-shirt blanc, très ample, des foulées du 19eme, je me sens hyper a laise dedans. Il est en coton, je le trouve genial pour ce soir.  Quelle legereté, quelle fraicheur, quelle jeunesse, des que je regarde ma montre, j'apercois mes bras qui apparaissent encore plus bronzés que d'habitude grace au tee shirt blanc. Des avant-bras minces avec des veines qui sortent, les veines de l'effort.. A l'allée, je croise un petit clochard maigre rasé. La crasse de sa peau contraste avec ses yeux bleus fluo. On se regarde mais il ne me parle pas. Au retour, je ne suis pas sur le même trottoir que lui, et il a retrouvé un copain avec qui il s'est assis dans l'herbe, et là, ils crient quelque chose quand je passe, mais je suis contente de ne pas distinguer les mots qu'ils ne font pas l'effort d'articuler. Florent pagny qui chante pr moi couvre leurs voix, qui ne sont pas agressives. Je pense brièvement que ce type aurait très bien pu avoir une autre vie, et j'aurais pu le rencontrer en tant que parent d'élève. Il aurait pu me casser les bonbons s'il etait qqun d'autre, mais là je l'apprecie. Parfois , cest etonnatn, j'aime bien les clochards. Je ne sais pas trop si cest de la pitié affective ou si cest parce quils sont differents, parfois ils m'apparaissent un peu mysterieux et doivent avoir d'autres valeurs.. Je pensais aussi que javais de la chance de m'être mise à la course à pied, d'avoir l'envie, de connaitre les joies de la souffrance. Apres tout, j'aurais pu passer à coté toute ma vie. A coté de quelles autres grandes choses vais-je bien pouvoir passer ? Sans meme en connaitre l'existence... En tout cas sur la course a pied je suis loin davoir tout vu ca cest sur. Il me reste encore plein de choses a voir, à savoir, à comprendre sur les 10km, sur les marathons, il me reste  tout de l'ultra, l'ultra souffrance, se pousser au max, arriver à se demander si levanouissement ne va pas prendre le dessus... et encore plus j'imagine. Pour rentrer, je passe par la ville, mais ce nest pas ce qui me plait le plus. je suis de mauvaise humeur en ce moment alors je tourne dans les rues les plus desertes, sans tout de meme choisir les coupe-gorge... Moins je vois de monde , mieux je me porte. Je traverse et retraverse autant de fois qu'il faut pour eviter quelques pietons ça et là.

    Mercredi 1/06/2011 : CAP Environ 13km en 1h07 159bpm, et 11,7 de moyenne avec un accelerometre mal accroché aux lacets. On peut retirer au moins 1km/h si je me fie a la montre des autres. Je depense  647kcal sur ce fractionné en groupe.J'ai le moral un peu à plat parce que jai pas envie d'y aller a fond dans la seance, jsuis un peu cassée, je n'ai rien à me prouver. J'ai limpression que la seance ne sert a rien, on tourne en rond, il y a des petites montés, puis des fentes et autres flexions au programme. Je cours ni vite, ni lentement, je ne fractionne pas, je ne me fais pas plaisir, mais je ne fais pas travailler mon cardio non plus, puisque mon coeur bat vite quand meme. Et pour couronner le coup, je decouvre une montre qui deconne, ce qui explique l'impressionnante formidabilité de la seance d'hier. Enfin, on termine la séance en escaladant une barrière où je fais un malheur car je le savais, je ne suis pas un singe. Tout le monde y arrive, je suis la plus nulle.

    Jeudi 2/06/2011 : Bike 1h11,, 23km à 19,4km/h de moyenne. Je me dis que le velo peut contibuer à me faire baisser ma FC, tout en preservant mes genoux et les muscles des mollets. C'est super quand il fait chaud, le vent rafraichit, mais aujourd'hui, il y a beaucoup de vent, dans un certain sens, c'est vraiment galere d'avancer. Quand j'ai le vent dans le dos en revanche, c'est assez magique, je monte les cotes sur le 6eme plateau...

    Vendredi 3/06/2011 : Repos.

    Samedi 4/06/2011 : CAP 55min26, 129 au cardio, 226kcal, 7km2 parcourus avec mon frère, donc 7,8km/h de moyenne. Je suppose que ma montre ne deconne pas... Mais bon l'interet n'est pas vraiment dans la montre ici. L'interet c'est de discuter, de bouger, de changer d'air, de changer de monde, de changer de style d'interlocuteur. Mon frere est tres special, jaime bien l'entendre parler, à chaque fois je le decouvre un peu differemment. Je n'ai pas de probleme pour discuter, je suis à 70% de la FCM voire moins il ny a aucun doute.

    Dimanche 5/06/2011 : CAP 2h15 de course sur 24km à 154 bpm. On monte à LM par les bois puis on revient par le chemin que j'utilise en velo. Ca fait drole de le prendre à pied : le decor qui nous entoure passe plus lentement, il me parait plus réel, je semble plus proche de cette nature que quand je roule en velo sans m'en preoccuper. Contrairement aux sorties sur le deux roues, je ne me préoccupe pas du tout des voitures. Je me focalise plus sur le rythme de la musique et constate avec stupeur que les faux plats et les montées sont moins dur en courant qu'en roulant. Je puise dans 1177 kcal, et run à 10,7Km/h en moyenne. Mon accelero parait dire vrai sur l'ensemble de la sortie mais se lache sur les 3 derniers kilometres et me fait faussement grimper mon allure moyenne. Je me force à faire une grosse sortie malgré la fatigue qui m'aura poursuivi toute la journée. C'est chouette car je peux partir à 8heures, et je ne rencontrerai pourtant pas ou quasi pas la nuit. La sortie ne me semble pas dure, les km defilent, j'entends ma montre sonner sans cesse pour monter au suivant km. On est à 10 km, ca yest, plus que le retour, obligatoire, puis 5 petit km et la sortie est finie. Je l'abrege avant en allant jusqu'a 24 facile. Je suis pas haut dans le cardio, j'en n'ai pas marre, et j'ai a peine mal aux jambes. Malgré ces bonnes sensations, jai surtout celle de me trouver naze. Completement naze, pas de foulée correcte, pas de tenue, pas un cardio super,  de gros ralentissements sur les faux plats, sur les montées, pas de rythme global. Je suis contente quand meme quand ca s'arrete, mais c'est surtout parce que la nuit tombe et que le parcours est fini. Sinon, j'ai envie de rouler encore. J'aime ca courir ! C'est apres la douche que je sens beaucoup de douleurs dans mes jambes. Il faut que je me mette aux sorties longues si je veux passer au marathon des sables un de ces 4...

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP 56,8km - environ 5h10
    Bike 46,2km en 2heures30 ;
    7h42 de sport en tout 4087 kcal (6sorties)
     

    Lundi 6/06/2011 : Repos forcé.. Pas le temps.. Ca tombe bien j'ai les jambes en vrac !

    Mardi 07/06/2011 : CAP 1h59 155bpm, 1075kcal, 21km, 10,5km/h.

    Mercredi 08/09/2011Bike 1h17 assez plat 131 bpm; 448 kcal; 25,8 km à 20,0 km/h. Aujourdhui je me rends encore un peu plus compte d'a quel point je suis bien la ou je suis. Je ne voudrais pas quil fasse un autre temps, ni etre dans une autre tenue. Je ne voudrais pas etre une heure apres, ni une heure avant. Je suis la, a rouler avec les voitures qui me frolent, la pollution, les insectes qui me foncent dans la bouche ou les yeux, je sens des petites betes qui picotent mes jambes, la nuit tombe, il fait frais. Jai retrouvé toute la foi, toute la volonté que javais perdue apres le marathon de paris. Meme lodeur des egouts est parfaite. La cote qui arrive devait arriver maintenant, des douleurs dans les fesses, mais pas d flemme. Aucune pensee negative, je suis trop bien la ou je suis, en equilibre sur mon velo.  Ce cher velo qui maura couté tant de bleus et de croutes a savoir maitriser. Jaime a y repenser parfois. On narrete pas le progres.

    Jeudi 09/06/2011 : CAP Je vais fractionner. 52min pour 9,5km à 156 bpm, presque 500 kcal à 11 km/h de moyenne. Je fais 4*400 metres avec 200 metres de recup. Je fais une pause plus longue (je marche sur 100 metre puis je trottine sur 200 metres), et je reprends 5*400 metres puis toujours 200 metres de recup. Je cours entre 13 et 14km/h mes fractions rapides et la recup avoisine les 2minutes. Avant de partir, j'ai un peu peur de la seance mais il le faut. Il faut que je mesquinte jusquau bout avant la grece. Ma recuperation de ces derniers jours est assez impressionnnante : je recupere de dix sorties de plus de 20 bornes en 48h , un debut de tendinite disparait comme si rien ne setait jamais manifesté. Ce soir, jai suffisamment de peche dans les jambes pr accelerer sur des 400metres. En m'echauffant, je minterroge sur la
    Celebre adrenaline dont tout le monde parle et qui serait la maitresse de la dependance que procure le sport. Car encore une fois ce soir, comme hier, et encore beaucoup dautres fois, je me sens bien . Je me sens la ou je dois etre, comme je dois etre, faire ce que je dois faire. Je suis a ma place. Allant nulle part, aussi libre quune libellule, me battant contre le vent. Je ressens quelques debuts de douleurs mais il ne sont pas desgareables. Car ce nest pas la douleur que je naime pas, elles ont souvent la consequence dun acharnement sportif , parfois trop brutal. Ce que je redoute dans les douleurs, cest la peur. Cette inquietude, ce doute qui s'installe en nous, murmurant :  cette douleur n'annonce t elle pas un debut de tendinite ? Une crampe ? Une autre douleur plus forte qui tempechera de courir ? Ce soir je me demande ce qui est important dans le fractionné et jen fais part a kdr apres ma seance. Est ce que la fraction rapide doit etre realisée a lallure prevue coute que coute, quitte a allonger les fractions de recup? Ou bien vaut il mieux reduire la recup au minimum et faire ds fractions rapides en etant un peu moins frais et moins capables ? Je me demandais aussi sil fallait se concentrer sur sa foulée, sur lesthetique, la propulsion? Ou sil fallait juste courir dun point A à un point B sans se poser de questions, detaler comme une idiote, les jambes en vrac dans ts les sens, comme dans une gare, comme quand on court apres un train...
    Voici quelques conseils que javais retenu de je ne sais plus quel article, concernant la foulée :
    Poussez jusquau bout des orteilles et avancez votre hanche opposée lorsque vous vous propulsez
    Reduire le temps d appui au sol, comme si je courais sur des braises
    Luttez contre l avachissement. Nous ne sommes rien que des marionnettes au bout dun fil qui nous tire le sommet du crâne vers le haut
    Le moins de foulées possible en 30s mais avec la mm allure

    Vendredi 10/06/2011 : Bike J'ai oublié de mettre mon cardio. Je pars libre comme le vent pour faire 1h18 de velo et à peu pres 26km de plat et faux plats. C'etait sympa, ya pas a se poser de question, c'est tout droit, j'ai ma petite piste cyclable ou il n'y a personne.

    Samedi 11/06/2011 : Un dernier decrassage avant le decollage de demain matin. CAP.  

    Dimanche 12/06/2011 : Repos. (Voyage vers la Grece)$

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP km - environ h00

     

    Bike 0km en 0heures00 ;

     

      de sport en tout  kcal (0sorties)

     


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