• Le MDP en chiffres (année 2012)Le MdParis 2012 en chiffres

     

    17000 Foulées pour chaque coureur en moyenne

    112 Pays differents dont 25 529 Français (puis 4962 Royaume Uni et 1425 USA

    34297 coureurs au départ

    32 980 à l’arrivée

    Entre 200 et 240 000 spectateurs

    93 points d’animation

    3000 Bénévoles

    7 postes de secours

    200 masseurs


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  • 16/04/12 12:41

    Recit de course marathon parisien 2012 sur rue89"Samedi, le riverain Dzibz nous racontait son appréhension avant d’entrer dans « la grande et belle famille des marathoniens ». Dimanche matin, il a couru dans Paris. Il a morflé et il raconte.

    Pendant mes cinq semaines d’entraînement, en gros, j’ai eu une vie de merde. Et c’est ce que j’avais à l’esprit en me levant ce matin, cette envie de ne pas avoir fait tout ça pour rien. 6h, le réveil sonne. Ça fait chier un dimanche, mais c’est pour la bonne cause.

    J’ai été chercher mon dossard jeudi, ça m’a permis de ne pas bosser, et on m’a filé tout plein de sacs avec des trucs miracles à manger pour battre les Kenyans.

    D’abord, j’ai testé le Gu. C’est du gel, je n’étais pas sûr que ça se mangeait en fait. Je n’en suis d’ailleurs toujours pas sûr. Mes mains collent toujours à cause de cette merde. C’est franchement immonde.

    Puis, appâté comme tout par le nom du truc, j’ai tenté The Power of Pistachos. Ma déception est de taille lorsque je m’aperçois que finalement, ce ne sont que des pistaches banales. J’espère néanmoins que le pouvoir des pistaches saura me transcender lorsque le 30e kilomètre arrivera.

    Finalement, je me contente de terminer ma gamelle de riz, de boire un coup de jus de fruit et de m’habiller fissa, l’idée étant de rejoindre la ligne de départ avec une petite heure d’avance, pour prendre la température.

    Dans mon métro, il n’y a que des coureurs. On les reconnaît facilement, ils ont tous le poncho dégueulasse « Marathon de Paris » en plastique qui, il faut l’avouer, ne garde pas du tout la chaleur, laissant au lieu de ça le vent s’engouffrer et gonflant en conséquence.

    Ainsi, ce sont 40 000 bonhommes Michelin qui sautillent sur place sur la ligne de départ. Je suis dans le sas des « 3h30 » (temps prévisionnel du marathon, NDLR), parce qu’ils ont dû merder aux inscriptions. Moi je voulais 4h30.

    Le 3h30, un sas de meufs canons

    Le 3h30, c’est un sas de meufs canons qui courent bien et de mecs qui courent avec les meufs qui courent bien. Je suis bien dans mon élément dans le sas 3h30. Je parle avec un Finlandais du marathon, il m’évoque de suite le « mur psychologique du 30e km ».

    Je prends alors conscience de l’ampleur du truc : pour rallier le 42e km, il faudra faire 42 kilomètres. C’est con à dire, mais 42km, ça sonnait jusqu’ici juste « marathon » pour moi. Là, j’ai compris qu’il faudrait passer par le 8e, le 22e, le 30e et aussi les autres. C’est voué à l’échec, pensais-je, avec cette incertitude caractérisant les intellos du premier rang avant un contrôle surprise.

    Parce que j’étais prêt, et il a fallu que je m’en convainque pour ne pas filer en douce et accrocher en cachette mon dossard pucé sur le dos d’un concurrent qui a de la gueule. Pour pouvoir dire « je l’ai fait » sans l’avoir fait.

    Quelques minutes avant la course, deux débiles commencent à danser sur une estrade et veulent qu’on les suive pour s’échauffer. J’analyse mes copains de sas, et vois quel œil dédaigneux ils jettent aux deux branquignoles. Donc je les imite, et ne danse pas. C’est un bide total. Une pistachos et c’est parti.

    En franchissant la ligne de départ, j’ai des frissons partout. « Bonne route », me lance une jolie blonde. « Merci », lui réponds-je, poli mais fébrile. Km 1 : C’était rapide… Je ne l’ai pas vu passer. Je pars sur les bases de 3h30, en me disant que si ça se trouve, ça peut passer.

    Dans ce cas, il ne me resterait qu’un film Titanic avant mon arrivée. Facile, je vais réciter Titanic dans ma tête pour penser à autre chose, et lorsque ce sera fini, je franchirai la ligne d’arrivée. Premier problème, je n’ai vu qu’une seule fois Titanic, et j’ai dû pioncer un peu pendant le film. Alors il faut convertir en un film que je connais bien. 3h30, c’est deux fois Les Bronzés font du Ski. OK, c’est parti.

    Km 10 : Docteur Jérôme Tarere a merdé sur son slalom, et va gueuler dans la cabine du speaker. Km 11 : La chanson des Schtroumpfs m’arrive dans la tête, sans que je ne comprenne trop pourquoi, niquant tout mon film. C’est la merde, j’ai repris conscience de ce que j’étais en train de faire.

    Après 10km, j’ai déjà mal au mollet gauche. Alors viennent les calculs : il ne me reste trois fois ça à faire. Sur le papier, ça paraît complexe. Je suis toujours avec le meneur d’allure des 3h30, qui est un type assez chouette. Il a plein de tatouages, et… putain tu fais quoi mec ? Le meneur d’allure avec son drapeau 3h30 se barre sur le côté de la route pour pisser. Alors je le suis et j’attends derrière lui.

    Et lorsqu’il repart, c’est avec l’idée de rattraper rapidement les quelques secondes perdues. Résultat, je ne peux pas le suivre, et je perds donc ledit meneur d’allure, sympa et tatoué. Je choisis de suivre une certaine Elenya, c’est écrit sur son tee-shirt, pour des raisons purement esthétiques.

    Km 15 : Elenya me lâche, et ça craint, rapport aux raisons purement esthétiques. J’ai l’impression de vivre le « mur psychologique » 15 km trop tôt. Je doute un peu beaucoup, mais m’accroche. Désormais, tous les 3h30 me doublent et me jettent des regards apitoyés. C’est que je n’ai pas belle allure, à moitié boitant, courant au ralenti. Je me force à ne pas marcher, mais putain j’ai mal.

    Km 16 : C’est le ravitaillement des bâtards. On te file avec un joli sourire des bouteilles d’eau, des oranges… Et les mecs te poussent par pure jalousie.

    « Restez pas là ! », qu’ils disent. « Putain les gars, il reste 36km et vous visez les 3h45. Sérieux, faut accélérer si vous voulez légitimer ce comportement de connards. » Et ils se taisent. J’étais énervé car fatigué. Je sentais que ça ne passerait fort probablement pas.

    A mi-course, mon père m’appelle 

    Km 20 : Je tape sur l’arche en criant « Yes ! ». Je me fais mal aux doigts. Au niveau du semi-marathon, appel de mon père, je décroche :

     - « T’en es où ? »

    - « Au semi »

    - « C’est tout ? »

    - « C’est tout. »

    - « Tu vas finir ? »

    - « De toute façon c’est mon chemin pour rentrer à l’appart. »

     Ca y est, je me suis remotivé, ça va le faire. Km 26 : Très soudainement, alors qu’on passe dans des tunnels où tout le monde crie, où ça résonne vachement, gros coup de mou. Je ne peux pas localiser ma douleur, mais faut absolument que je marche, sinon je pense que je vais mourir.

    Alors je marche, dans le tunnel, répondant méchamment aux gros connard de beaufs criant « Vous êtes fatigués », « Oui, et je t’emmerde ». Ça fait rire les coureurs qui me doublent. Des fois, ils me donnent une tape dans le dos en m’encourageant. Ça me rebooste… 100 mètres.

    Ah, un point sur les supporters : pour la première fois de ma vie je vous ai trouvés utiles. Faut savoir que chaque cri en mon honneur, chaque tape dans la main d’un môme fier comme tout, chaque banderole rigolote me file la niaque.

    Km 30 : Ca ne va pas mieux. Maintenant, chaque cri de supporter me fatigue, chaque gamin me tendant la main m’exaspère. Je morfle sévère, et comprends qu’il reste 12 km, ce qui est à mes yeux énorme.

    Je n’envisage pas trop d’abandonner, mais crever au bord de la route, pourquoi pas. Vomir, déjà. Des bananes et des oranges, avec de l’eau. Je ne mangerai plus jamais de banane ni d’orange. Je ne boirai plus jamais d’eau. A chaque ravitaillement, ce sont les seules alternatives.

    Km 31 : J’ai dû mettre deux heures pour faire le dernier kilomètre, je pensais arriver au 35e et me rendre compte en avoir loupé plusieurs. Mais non. Je galère, vomis parfois, et ne parle plus avec les coureurs qui me dépassent. Les meneurs d’allure de 4h me doublent maintenant et les filles sont beaucoup moins charmantes que dans le sas des 3h30. Ici, beaucoup de super-mamies.

    Km 35 : Bon, j’en peux plus. Vraiment plus. Faut que je marche. Et je recours très bientôt. Km 40 : Allez, remotive toi, tu marches depuis 5km au moins. Les premières foulées sont les plus dures, je grimace et souffre sa race. Mais ce sont les dernières foulées, c’est la fin des Bronzés, Léonardo di Caprio est en passe de crever.

    Arrivée : J’essuie ma larme, prends des gens que je ne connais pas mais qui puent la sueur dans mes bras. On me propose des bananes et des oranges, je décline, un tee-shirt de Finisher, je pense l’arborer à vie. Déjà demain, au boulot, pour me la péter grave. Et pour draguer. Maintenant, je pourrai dire aux meufs :

    « Je suis marathonien et ton père est un voleur, il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. »"

    Source : Rue 89 et l'Equipe

     

    08/04/2012 11h11

    Qu’y a-t-il de pire qu’un premier marathon ? Un deuxième marathon

     

    QUESTION : Qu’y a-t-il de pire qu'un  premier marathon ?

    RÉPONSE : Un deuxième marathon.

    Mais ça, évidemment, je n’en avais pas du tout conscience lorsque j’ai validé mon inscription en ligne. A ce moment, tout était simple dans ma tête... L’an dernier, sans préparation, j’étais parvenu - non sans mal - à boucler les 42,195 km, cette année, avec une préparation appropriée, je serais à même de les boucler plus vite et plus facilement.

    C’était assez clair, mais un peu trop mathématique. Parce qu’il s’avère que mes jambes, ces nouilles, n’en ont rien à foutre des statistiques. Oui, genou gauche, c’est à toi que je m’adresse.

    68 euros, j’ai payé, je crois, l’inscription. Rétroactivement, je pourrais énumérer ce que j’ai acheté avec cette petite somme ; ça donne : - Un kg de raisins sec - Une élongation du genou gauche - Six demi-bananes, soit environ trois bananes entières - Cinq quartiers d’oranges, ce qui fait environ quelques oranges - Huit gorgées de Vittel dans huit bouteilles différentes - Une gorgée de Powerade Bleu aussitôt recrachée, mais ça compte quand même. Bref, c’est, convenez-en, de l’argent utilement dépensé.

    Dimanche, 5h30. Un réveil.

    La tête : « Sérieux ? ! Dimanche, réveil à 5h30 ? ! Non mais allô, quoi. C’est comme si en vacances tu mettais ton réveil à 5h30 ! »

    Les jambes : « Il va nous faire chier tous les ans avec son marathon de merde ? »

    La raison : « Hop hop hop, on l’a lu à la Running Expo, petit dej à 5h30, c’est obligatoire pour le transit pendant la course. »

    Le transit : « Je confirme. »

    J’ai noté tout ce qu’il fallait déjeuner pour réussir sa course, et j’ai tout acheté. Me voilà donc à avaler mes tranches de pain de mie avec de la confiture, mon jus d’orange et ma compote. Je conclus à 5h35, j’ai tout mangé. Ça devrait donc aller. Le départ sera donné à 8h45. Je suis à deux stations de métro. 3h10 d’attente, donc. 3h10 de stress, donc. 8h, c’en est trop, je rejoins mon sas.

    J’appartiens au clan des types qui comptent mettre 4h pour boucler leur marathon. Je me sens assez chez moi, dans ce clan, puisqu’à leurs dires, ce sont surtout des types qui veulent boucler leur marathon vivant, et n’ont pas la prétention de risquer d’y parvenir en moins de quatre heures.

    Les Kényans partent, puis les sas suivants jusqu’à ce qu’au nôtre soit donné le coup de pistolet aux alentours de 9h30. Cette année, aucune joie ni fierté à l’écoute des applaudissements fournis de l’avenue des Champs-Elysées, juste une énorme appréhension d’avoir bouffé du riz, bien dormi et d’avoir respecté une once de planning d’entraînement pour abandonner comme une merde au travers de la route.

    Oui, cette année, c’est la boule au ventre que je dévale l’avenue, dos à l’Arc de Triomphe. Très vite, stress aidant, je m’aperçois être très lent. Des pépés me doublent et déjà les meneurs d’allure de 4h15 se rapprochent. Je décide de m’intégrer à leur joli groupe. D’ailleurs, je m’y sens bien. Sur un rythme pas bien rapide je me fais des copains, et crie « OUAIIIIIIS » quand le meneur d’allure crie « Vous êtes là les 4H15 ? ? ? ? ? »

    5e km, premier ravitaillement. Les bananes ne sont pas épluchées, c’est Mario Kart sur le bitume, rapport aux peaux de celles-ci balancées deçà delà par leurs consommateurs. Je parviens à ne rien me casser. De bon augure, tout ça.

    10e km, je suis enfin en pleine forme. Le transit ne fait pas chier, mais par contre j’ai très faim. Ravitaillement, je prends une grosse poignée de raisins secs dont je m’empiffre ni une ni deux. Ainsi commence une addiction. Je n’aurai de cesse sur le restant de la course de compter les kilomètres non pas avant le prochain ravitaillement, mais avant la prochaine grosse poignée de raisins secs.

    Je séquence énormément ma course, d’ailleurs, dans ma tête. Ca donne un truc du genre :

    La tête : « J’ai à peu près fait les cinq huitièmes de la course en admettant qu’au quarantième c’est fini »

    Le reste du corps : « Ta gueule. »

    Le transit : « Moi ça va bien. »

    Grosse erreur, dans le dialogue approximatif - les organes ne parlant pas réellement - retranscrit ce-dessus : au quarantième, ça n’est pas fini. Le prochain que j’entends me dire « un marathon, c’est quarante kilomètres et des bananes », je le bute. Un marathon, c’est 42,195km et des raisins. Que ce soit bien clair. 21 virgule 195/2 km, c’est le semi.

    J’y passe plutôt confiant, assez en forme, assez joyeux. Le téléphone sonne, c’est ma Mami du Calvados. Elle appelle pour me souhaiter ma fête. Je suis mi-agacé mi-vénère :

    « Bonne fête mon Dzibz !

    - Je cours, là, Mami...

    - J’ai vu à la télé que c’était ta fête alors je t’ai appelé !

    - Oui mais là c’est le marat...

    - Comment vont ton frère et ta soeur ?

    - Je cours, Mami !

    - Tu cours ?

    - Oui, c’est le marathon de Paris.

    - Ah, alors bon courage, et surtout bonne fête, parce que j’ai vu à la télévision... »

    Au 22e, après ce pathétique coup de fil, un premier coup de mou. Plus que 3km avant les raisins, me motivé-je. Et ça repart, comme par enchantement. Il faut attendre le 30e km pour qu’un truc super fun m’arrive.

    30e kilomètre, mon genou explose. 30,01e kilomètre :

    Mon genou : « Putain de bordel de merde. »

    La tête : « Non, ça va, c’est rien, c’est rien. »

    Le transit : « Moi ça va bien. »

    31e km, la douleur me force à marcher, le temps de récupérer et de voir si d’aventure le plier un peu ne le soulagerait pas. Ça ne le soulage pas. Et marcher empire la situation. Il ne se plie plus du tout. L’abandon n’est pas loin, mais mon père et mon amoureuse m’attendent à l’entrée du Bois de Boulogne. Si je n’y vais pas, c’est la lose.

    Alors je boitille tant bien que mal, sous l’oeil apitoyé des spectateurs. Mention spéciale à cette anglaise arborant la pancarte « Run, zombies are behind you ! » (« Courez, les zombies sont derrière vous !) et s’écriant en me voyant boitillant : “Zombies are here !” (“Les zombies sont là !”).

    Aparté : niveau pancartes, cette année, je mets ma meilleure note à ces personnes aux alentours de Bastille déployant une grande banderole : “C’est toujours tout droit.”

    35e km, j’ai vu tout ce beau monde devant le Bois de Boulogne, ils avaient l’air vachement contents de moi, même s’ils m’ont attendu plus longtemps que prévu, la faute au genou.

    Malins sont-ils, me dis-je, me voici maintenant au Bois de Boulogne, demi-tour je ne peux plus faire. Alors je marche, je crache et partage avec les galériens ma galère. “C’est dur, hein ?” “Oh ben oui alors, courage, courage !”

    36e km, les passants commencent à crier : “Plus que cinq kilomètres !”. Et moi de leur répondre “NON, 6,195 PUTAIN !”. 40e, j’en ai plein les baskets, mon genou se tord dans tous les sens, et même marcher devient insupportable. Ce serait vraiment trop con d’abandonner là. Il en reste deux. Il n’en reste que deux.

    L’estomac : “PLUS QUE 2 AVANT LES RAISINS !”

    La tête : “NON, 2,195”.

    42e, il reste 195m, 195 foulées, 92,5 de la jambe gauche, 92,5 coups de poignard dans le genou gauche. La dernière ligne droite est affreuse, mais l’Arc de Triomphe est bien là. Au chrono, 4h59 et des bananes. Non, 4h59’34’’. Et des raisins, ensuite.

    Source : Récits de Dzibz sur Rue89

    Source photo : L'equipe

     

     
     
     

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  • Préparer son marathon sans courir, nouvelle mode qui fait polémique
    Renée Greusard | Journaliste 
     
    Le marathon. Le cauchemar de ceux pour qui courir un simple jogging est déjà une aberration. Quarante-deux kilomètres à manger.
     
    Quand un coureur amateur en vient à bout, après trois ou même quatre heures de foulées, il peut être satisfait – le record du monde est détenu par un Kényan, Patrick Makau. Il l’a couru en deux heures et trois minutes.
    Vu l’effort à accomplir, on se dit que pour s’y préparer, il vaut mieux courir fréquemment avant le jour J. Michel Delore, journaliste, coureur et auteur de « Courir le marathon », le confirme :
    « Il faut s’aménager trois séances de course par semaine, d’une durée comprise entre une heure trente et deux heures.
    Et de temps en temps, toutes les trois semaines, courir trois heures en alternant marche et course, ce qu’on appelle de la “rando-course”.
     
    Ce n’est pas l’avis de Brian MacKenzie. Ce triathlète et coach américain fait parler de lui aux Etats-Unis avec sa méthode, le “CrossFit Endurance” (CFE) ou l’endurance par le CrossFit, dont Rue89 vous parlait déjà il y a un an.
     
    Avec cette méthode, le futur marathonien ne court jamais de longues distances pour préparer ses 42 kilomètres. Et Brian MacKenzie promet des performances améliorées en vitesse et en endurance.
    Dans le milieu des coureurs, certains accusent l’homme d’être un clown. Sur LetsRun.com, un forum de runners, les internautes se moquent de lui et trouvent ses idées “hilarantes”.
    “WOW. Ce mec est payé pour entraîner des gens ? Oh mon dieu !”
     
    L’intéressé dit sa méthode révolutionnaire. En quoi consiste-t-elle donc ? A s’entraîner moins longtemps mais plus durement.
    En janvier, dans un article rédigé à la première personne, le journaliste américain Christopher Solomon a raconté dans le magazine Outside son test de la méthode.
     
    Il a fait des “windsprints”, c’est-à-dire qu’il a couru très très vite sur de petites distances.
    il a fait des pompes ;
    il a soulevé des haltères ;
    il a balancé un poids dans tous les sens et au-dessus de sa tête
    Il a fait des abdos ;
    et puis, il a fait des enchaînements de mouvements étranges dit aussi “burpees” en anglais.
     
    Moins de temps à s’entraîner mais des séances plus intensives donc, c’est le leitmotiv de Brian MacKenzie.
    Solomon raconte un séminaire avec le coach :
    “Il commence par dire : ‘Avant, j’étais un junkie des longues distances.’ Il se tient devant nous comme s’il était à une réunion d’alcooliques anonymes et qu’il se confessait.”
    Pour défendre sa méthode, MacKenzie a des arguments forts et simples. Courir régulièrement sur de longues distances entraîne selon lui blessures, ennui et perte de temps.
    De fait, à la fin de son entraînement et de son marathon, le journaliste Solomon écrit qu’il a franchi la ligne d’arrivée sans une seule blessure, alors même qu’il ne courait plus de marathons justement parce qu’il se blessait trop.
    Nouvelle preuve de succès : pendant ce marathon, Solomon n’a même pas connu ce que les coureurs appellent “le mur” – au milieu de la course généralement, le corps ne veut plus courir. Impossible de continuer.
    Enfin, le journaliste a fini son marathon en 3h39, ce qui était son record personnel.
    Brian MacKenzie a lui aussi des faits à exposer pour défendre sa méthode. En 2007, il a couru un ultra-marathon très effrayant. Le Angeles Crest 100 est un trail de 161 kilomètres. Pour se préparer à cette folie, Brian MacKenzie n’a couru “que” 20 km par semaine, plus ou moins. Il a surtout passé six heures par semaine à faire des exercices. Le jour J, il était 34e sur 89 coureurs, et il se sentait très bien.
     
    Etudes sur le sujet
     
    Des études vont dans le sens de sa méthode. En 2006, des chercheurs de l’université de McMaster à Ontario ont fait une expérience. Ils ont divisé un groupe de 16 hommes en deux.
    Le premier groupe devait faire du vélo d’appartement a une vitesse modérée, pendant deux heures, six fois en deux semaines ;
    Le second groupe devait faire des sprints de trente secondes dans des séances qui duraient quinze minutes.
    Au final, les chercheurs ont été surpris de constater que les progrès en terme d’endurance, effectués par chacun des deux groupes, étaient très proches. Ce qui amène l’un des chercheurs à déclarer aujourd’hui :
    “Ce qui était fou dans cette étude, c’est qu’elle montrait que pour améliorer vos performances d’endurance, vous n’aviez qu’à faire des sprints.”
     
    “Panne d’essence” : le corps ne veut plus
     
    Il n’y a pas de conte de fées : la méthode ne fonctionne pas pour tout le monde. Robin Clevenger, une coureuse confirmée, raconte l’une de ses pires performances au journaliste Christopher Solomon. En 2009, elle suivait la méthode CFE et elle a eu comme une panne d’essence pendant une course :
    “Après une heure et demie – ce qui était la durée maximum de mes courses d’entraînement – mon corps m’a dit : ‘Tu sais, c’est terminé, là’.”
    La méthode révolutionnaire n’a pas fonctionné pour elle. Au téléphone, Michel Delore s’exclame :
    “Brian MacKenzie, il est bien gentil, mais il n’a rien inventé non plus. Les gens qui se préparent au marathon passent déjà du temps en salle, à faire du gainage notamment. On appelle d’ailleurs ça la préparation physique général (PPG).”
    Le journaliste spécialiste du marathon juge qu’une répartition différente du temps d’entraînement est plus judicieuse.
    “Pour s’entraîner à un marathon, il faut passer trois quarts du temps de son entraînement à courir, et le reste peut, en complément, être du renforcement musculaire, du gainage, etc.”
     
     
    Enfin, il y a tout de même un gros inconvénient à la méthode MacKenzie : que fait-il du plaisir ? Quand on court, on se promène, on écoute de la musique parfois, on réfléchit, on s’absente. Ressent-on ces mêmes sensations d’évasion en salle de gym ? J’en doute. D’ailleurs Solomon raconte comment il a terminé son test :
     
    “En s’octroyant une longue, lente et délicieuse excursion.”

    Source : rue89


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  • Ipod interdit !!

    Courir avec un iPod, c’est tricher. Faire de la course à pied avec de la musique dans les oreilles, c’est dangereux. Ce sont les deux arguments avancés par l’USA Track & Field, la fédération de course à pied américaine, qui vient d’interdire l’usage d’écouteurs et de baladeurs musicaux.
     
    D’après le New York Times, la décision s’explique aussi par des raisons financières : les assurances auraient beaucoup augmenté si les organisateurs de course ne s’étaient pas décidés à interdire les baladeurs musicaux.
     
    Aux Etats-Unis, les compétitions américaines commencent à mettre l’interdiction en application. Au mois de juin, au marathon de Duluth dans le Minnesota, des bonnes volontés ont collecté les iPod au départ de la course, et les ont renvoyés ensuite aux participants. Trente coureurs ont été disqualifiés pour avoir enfreint la règle.
     
    En France, la réglementation n’a pas encore été modifiée
     
    Et en France ? « A ce jour, il n’y a rien qui interdit l’utilisation d’iPod ou autres baladeurs musicaux lors de courses sur route » , nous explique Jean-Marie Grall, un des experts de la fédération française d’athlétisme. Il n’exclue par une interdiction à venir : « Les documents officiels de l’IAAF (Fédération Internationale) ont été modifiés dans ce sens lors du dernier congrès d’Osaka. » Mais la réglementation française de 2008, éditée il y a quelques jours, n’y fait pas référence. « Conclusion : le 6 avril 2008, je serai heureux de vous voir au départ du marathon de Paris... avec baladeur et casque. »
     
    On sait que Nicolas Sarkozy court en écoutant Elvis Presley et Didier Barbelivien. Et les autres sportifs, qu’en pensent-ils ? « A Osaka, sur le terrain d’échauffement, plus de la moitié des gens avaient de la musique dans les oreilles » , nous raconte Vincent Zouaoui Dandrieux, spécialiste du 3 000 mètres steeple, qui a participé aux derniers championnats du monde. Pour ses longs footing d’entraînement, il a un peu de tout dans son baladeur MP3, Jay-Z, « des requiems de Mozart » , Calogero, du rap, « Foule sentimentale » d’Alain Souchon…
     
    Il le garde avec lui pour tromper la solitude quand il s’entraîne, et pour se retrouver « dans son monde » en salle d’appel. Mais il n’envisagerait jamais de le porter en compétition. « Question de respect envers les autres, je ne me vois pas courir avec un MP3. Et puis ce ne serait pas gérable, je porte le moins de choses possible pour être plus léger… “
     
    Exit donc l’idée d’un avantage compétitif. ‘ Peut-être que ça donne des ailes si on aime une certaine musique, mais je ne dirais pas que c’est dopant’ , rigole t-il. Peu de chances donc que l’agence antidopage se mette à inspecter les oreilles des coureurs.
     
    Autre avis recueilli auprès de Laurent Jalabert. L’ex-champion cycliste a couru le marathon de New York (en 2h55) et s’est mis au triathlon. Oui, il a un iPod, mais non il ne l’utilise pas quand il court. D’abord parce qu’il a besoin d’entendre les voitures arriver alors qu’il s’entraîne en courant sur route à contre-sens. Et surtout parce qu’il préfère s’écouter.
     
    ‘ C’est une habitude d’écouter ma respiration. Si on ne s’entend pas, on maîtrise moins l’effort. On court au rythme de la musique plutôt que de son propre corps.’

     

    Source : Rue89


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  • MDS

    Le MARATHON DES SABLES est une course à pied, par étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 240 kilomètres environ, avec obligation pour chaque concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

    Je la présente sous "240km environ" car la distance peut varier selon les éditions puisque l'itineraire est revu chaque année. Cette course a vu le jour en 1986, suite à un premier périple de Patrick Bauer dans le sahara sur une distance parcourue en marchant sur 35Okm. Des la premiere année, on note quand même 23 participants dont deja deux femmes. Les nuits très froides alourdissent l'equipement que les coureurs doivent portersur leur dos tout le long de la course. A cela s'ajoutent un equipement de survie obligatoire, la flotte, et de la nourriture, qui peut etre controlée (2000kcal par jour minimum).  A la troisième edition, l'organisation et les concurrents prennent vraiment conscience de la dangerosité d'une telle course lorsque Jean-Luc Provence, 29ans, tombe dans le coma, puis la mort vient le chercher à cause d'un arret cardiaque (suite dune hyperthermie, due a la base à une deshydratation). En 2003, la temperature est controlée à 49,9°C. Le celebre Karim Mosta qui a à son actif 19 participations au marathon des sables conseille de ne pas porter plus de 8kg sur son dos si on fait ce marathon en courant. (10kg pr les marcheurs). Lui il en porte 7

     

    1 - Le materiel

    Un sac à dos (type Raid light 30 litres ou Moletracks System Endure) On peut envisager d'aller renforcer les couture en coordonnerie.
    Un sac de couchage (Raid light ALU R-Light 920 Grammes ou Warm'n light 600 de chez Lafuma 600g --> plus leger mais moins chaud)
    Chaussures à pointure superieure a la normale : sous la chaleur, les pieds gonflent, et il faut compter les pansements ou les elastanes à rajouter autour des piedsUn tee shirt leger et respirant pour courir
    Un tee shirt leger mais chaud pour la nuit (à manches longues)
    1 tee shirt pour courir : le coton est déconseillé
    1 combinaison pour les matins frais (parfois autour de 0, une combinaison de peintre en papier, vendue dans un magasin de bricolages peut faire laffaire)
    3 paires de chaussettes fines
    du PQ ou des kleenex pour PQ
    Des lunettes de soleil
    Casquette saharienne
    Un Buff, bandana multifonction (gant de toilette, bonnet)
    Des guêtres pour le sable (par exemple récuperer un collant en lycra et les coudre sur les baskets puis les faire tenir avec du scratch.C'est un système qui évite au maximum que le sable fin s'inflitre dans les baskets...)
    Des boules Quies
    Short
    Lampe frontale
    +la nourriture
    +l'equipement obligatoire fourni et non fourni par l'organisationn

    2 - L'entrainement

    Je n'ai  pas d'idée sur l'entrainement qu'une telle course peut necessiter. Je suis encore novice dans le monde de la course à pied. je n'ai fait aucun trail, aucune prepa trail et de mes mémoire, mes sorties longues n'ont jamais depassé les 25km. ca fait flipper quand on sait qu'il y a une etape non stop qui s'etend sur 80km. Je suppose que la gestion est alors differente que sur un marathon, ou un des objectifs est de ne pas marcher, ou de marcher le plus tard possible.

    J'ai trouvé un site d'un marathonien des sables bourré de conseils, ou notamment j'ai trouvé des informations complementaires sur le materiel cité ci-dessus, et aussi un descriptif de son entrainement hebdomadaire. Ce que je peux noter c'est que ses sorties ne depassent pas les 30km, mais il avale entre 100 et 150km par semaine en course à pied. Il ne fait pas beaucoup de velo apparemment. Il ne semble pas travailler trop sa vitesse mais surtout son endurance et s'entraine à courir avec son sac à dos. On peut noter beaucoup d'etirements. Il y a quelques journées ou il fait deux sorties : le kilometrage total d'une de ces journées grimpe à 38km.

    J'ai aussi vu qu'il a inséré des sorties rando courses, où on alterne marche rapide (dans les montées un peu hard par exemple) et course à pied. Pendant sa prépa, il aura couru maximum 5fois par semaine (avec des journées ou il fait deux sorties).

     

    Extraits du reglement :

     ART. 2 : DEFINITION DE LA COMPETITION.
    Le 26e SULTAN MARATHON DES SABLES est une course à pied, par étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 240 kilomètres environ, avec obligation pour chaque concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

     ART. 6 : PROGRAMME DE L’EPREUVE
    01er Jour : Départ avion Paris/Maroc, Transfert bivouac.
    02eme Jour : Vérifications techniques et administratives.
    Du 03eme au 9eme Jour : Déroulement de l’épreuve en autosuffisance alimentaire.
    10eme Jour : Journée libre. Remise des Trophées.
    11eme Jour : Retour avion Maroc/Paris.

    ART. 12 : ETAPE NON-STOP
    Etape de 80 km environ à parcourir en partie de nuit et en un temps maximum autorisé de 34 heures. Sur cette étape, le CP4 (environ au km 45) fermera 16 heures après le départ. Toute personne n’ayant pas franchi ce poste dans les délais sera mise hors course (voir ART. 27 et 28). A partir du CP4, le lieu de bivouac est libre pour chaque concurrent, mais doit rester sur l’axe du parcours et être bien visible (lampe frontale allumée).

    ART. 13 : POSTES DE CONTROLES

      Avant chaque départ d'étape et à l'arrivée, les points de distribution d'eau sont des postes de contrôles obligatoires. Des postes de contrôles sont répartis sur l’axe de chacune des étapes. Ils varient de deux à six suivant la distance de l’étape et sont des endroits de passage obligatoires pour chaque concurrent sous peine de pénalité (voir Art 27 et 28). Ils permettent aux contrôleurs de course de relever l’heure de passage de chaque concurrent et d’assurer l’approvisionnement en eau (voir ART. 16). Une assistance médicale est présente à chaque poste de contrôle.

     

    ART. 16 : RAVITAILLEMENT EAU
    L’organisation se charge de l’approvisionnement en eau pour chaque concurrent.
    La répartition type est la suivante :

     

    Etape de liaison :
    10,5 litres par jour et par personne :
    - 1,5 litre chaque matin avant le départ,
    - 2 ou 3 fois 1,5 litre sur l’axe du parcours,
    - 4,5 litres à l'arrivée d'étape.
    Etape Marathon :
    12 litres par jour et par personne :
    - 1,5 litre le matin avant le départ,
    - 1,5 litre au CP 1 et 3
    - 3 litres au CP 2,
    - 4,5 litres à l'arrivée d'étape.
    Etape non-stop :
    22,5 litres pour 2 jours et par personne :
    - 1,5 litre le matin avant le départ,
    - 1,5 litre aux CP 1, 3 et 6,
    - 1,5 litre ou 3 litres au CP 2, 4 et 5,
    - 4,5 litres à l’arrivée de l’étape,
    - 4,5 litres au bivouac
     


    La distribution d'eau prévue chaque matin s’effectuera avant le départ sur le bivouac concurrent suivant l’horaire affiché la veille (voir ART. 13, 27 et 28). Chaque concurrent devra gérer ses besoins hydriques quotidiens selon la répartition de l’approvisionnement en eau et à aucun autre moment le concurrent ne pourra s’approvisionner.

    Bivouac :
    Bivouac quotidien dans des sites préalablement choisis où les concurrents bénéficient de l’aménagement d’un campement : tentes numérotées de 8 personnes et attribuées par bureau d’inscription.
    Le non-respect des numéros attribués entraînera une pénalité (voir ART. 27 et 28). Les concurrents pourront consacrer leur temps libre à la préparation de leur installation pour la nuit et aux soins médicaux, s’il y a lieu.

    Dans un souci de respect de l’environnement, toutes les bouteilles seront numérotées et une pénalité sera attribuée à celui dont la bouteille aura été retrouvée sur l’axe du parcours,
    entre le départ de l’étape, les contrôles et l’arrivée (voir ART. 27 et 28).

    ART. 21 : CONDITIONS CLIMATIQUES ET NATURE DU TERRAIN
    Température MARS / AVRIL :
    - moyenne jour : 30°
    - moyenne nuit : 14°
    Le parcours de 240 kilomètres environ présente une nature de terrains variés. En cas de vent de sable ne permettant aucune visibilité, chaque concurrent devra stopper sur l’axe du parcours et devra attendre les instructions des commissaires de course.
    L’organisation se réserve le droit de modifier le tracé du parcours et le kilométrage des étapes en raison des conditions climatiques ou des réglementations des régions traversées

    ART. 24 : EQUIPEMENT OBLIGATOIRE DES CONCURRENTS
    Chaque concurrent doit prévoir son équipement personnel pour l’épreuve. L’équipement obligatoire et les effets personnels de chaque concurrent (nourriture, matériel et kit de survie, pochette ventrale, etc...) devront représenter un poids global minimum de 6,5 kg et maximum de 15 kg. Ce poids ne comprend pas la quantité d’eau journalière. Tout concurrent devra remplir les obligations mentionnées ci-dessous lors des contrôles administratifs et techniques au Maroc (voir ART. 27 et 28).

    Nourriture :
    Chaque concurrent doit prévoir ses besoins alimentaires du 03 au 09 Avril. Il devra sélectionner les aliments qui lui semblent les plus adaptés aux efforts engagés, aux conditions climatiques, au transport et au poids.
    Chaque concurrent devra disposer obligatoirement de 14 000 k/calories soit un minimum de 2 000 k/calories par jour de course sous peine de pénalités (voir ART. 27 et 28). Les réchauds à gaz sont formellement interdits.

    Matériel de survie :
    - un sac à dos ou équivalent (le mieux adapté aux motivations du participant)
    - un sac de couchage
    - une lampe de poche + piles
    - 10 épingles à nourrice
    - une boussole à 1° ou 2° de précision
    - un briquet, un sifflet
    - un couteau lame métal
    - un antiseptique cutané
    - une pompe aspivenin
    - un miroir de signalisation
    - une couverture de survie

    Kit survie :
    Fourni par l’organisation, il comprendra :
    - un road-book remis le 1er avril
    - une fusée de détresse
    - des pastilles de sel
    - une carte de pointage (CP et eau)

    ART. 25 : INSCRIPTIONS, DROITS D’ENGAGEMENT,
    OBLIGATIONS ADMINISTRTIVES ET MEDICALES

    CATEGORIE A : inscription individuelle
    Le montant total des droits d'engagement au départ de Paris, comprend :
    - transport aérien
    - transport bus
    - forfait intendance
    - bivouac
    - hôtellerie (2 jours en 1/2 pension)
    - eau pour toute la durée de l’épreuve
    - assurance rapatriement Europe
    - encadrement technique de l’organisation
    - assistance médicale
    - assistance aérienne et terrestre
    - kit survie
    - médaille pour les “Finisher”
    - tee-shirt
    - le film officiel de l'édition en format PAL) (envoyé environ 3 mois après la course).

    Sources : Materiel :  Raidrunner - Un exemple d'entrainement :  Raid runner  - Le site officiel du mds : Darbaroud - Un coureur expérimenté : KarimMosta



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