•   Depuis le débutdessin

    Quoi ? Juin 2010 ? Seulement ? 

    Six mois... quand même !

    >Deux paires de running

    >Une visite chez le podologue

    >Une course


    Ma montre, mon cardio, mon accéleromètre depuis le 6 juillet 2010* :

    >962 km à la montre

    >47 323 Kcal

    >92h48 de course

    >78 sorties


    En si peu de temps, j'ai largement eu l'occasion de connaitre des hauts, des bas, des satisfactions, des pauses, des blessures, des entrainements hard, des déceptions, des soulagements, de l'envie, de la flemme. Je connais les baskets de jogging et le souffle de pas mal de gens. J'ai couru sous le soleil accablant d'un dimanche midi, sous le soleil couchant d'un soir d'été, mais aussi à la très fraîche dans la neige, sous la neige, à coté du verglas, dans les bois, dans la ville, dans les escaliers, au bord des grandes routes, le matin, le midi, l'après-midi, le soir, la nuit, à Neuilly, à Versailles, à Paris, à Bois d'Arcy, à Fontainebleau, à Saint Cyr, à Chaville, à Puteaux, à Fontenay, à Viroflay.

    *Du 06/07/2010 au 22/01/2011


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  • Presse

    Aiiie

    "Tiens, j'ai un peu mal au dos.. Ca va passer." Je ressors.

    "Ce mal de dos, il est pas plus envahissant qu'avant ? Je dois dormir le dos tordu." Je refais une troisième sortie.

    Le lendemain de cette troisième, ce n'est plus possible. Dos bloqué. J'ai comme un bout de bois qui me relie les omoplates au coccyx ! Dur de se baisser, dur de rester debout, dur de se retourner, impossible de courber le dos. On me laisse entendre que mes belles baskets ne sont pas adaptées à la course. Sceptique, j'ai du mal à croire qu'un manque d'"amorti'" puisse me provoquer tant de problèmes de dos, surtout vu l'allure miteuse de mes sorties..

    Comme une vieille habitude, j'attends sûrement un jour ou deux avant d'aller voir mon médecin. Quand il me demande les changements récents de ma vie, je lui parle évidemment de la course, et lui présente l'hypothèse que mes requin tn auraient pu me "tasser" le dos pendant mes 3x1 heure (ou presque) de running.

    Il se moque doucement de mon inconscience, puis reprend son sérieux pour me faire comprendre de l'importance de la chaussure, et pour me donner deux ordonnances : une pour des antidouleurs, mais surtout une deuxième pour des chaussures de sport convenables ! Encore dubitative, je pars à Endurance Shop résoudre mon problème.. Un peu soulée de devoir dépenser 100 balles pour un truc qui ne va peut-être pas durer. (J'appréhende déjà les sorties hivernales)

    Je commence à croire à toutes ces conneries d'amorti quand le gars du mag de sport semble impressionné que j'ai pu faire plusieurs fois une heure avec des baskets comme ca. (impressionné par ma folie, par ma naïveté ou ma solidité ?! je ne sais pas..). Toujours en est-il que je finis par y croire quand mes problème de dos n'apparaissent plus.

    Les chaussures sont bien laides, mais bien pro.

    Depuis, je suis moins fermée aux critiques, plus à l'écoute de mon corps (mais pas assez), et moins confiante en ma santé physique. Un rien peut l'altérer. La course est un sport violent, les mouvements sont répétés, et encore et encore. Ainsi, plus tard, avec mon équipement, je récolte tout de même des écorchures, des cicatrices... Et encore bien d'autres problèmes à venir j'imagine.


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  • Ca parle course au boulot. Il me faut entendre les blabla de ces coureurs pendant 365 jours pour me decider à essayer de sortir courir une heure. J'y vais bête. Pas de précautions : pas de pansements, pas de chaussettes sans coutures qui pourraient blesser, à peine un mouchoir, un futal qui tombe, un slip sérré, un collier qui saute, mais je pense à m'enfoncer de la musique dans les oreilles. Sur la tenue, la question ne vient pas trop a se poser : comme pour les débuts de beaucoup de coureurs, à ma première longue sortie, il fait chaud, alors je me couvre peu.

    Je sais aujourd'hui que cette après-midi là, je fais environ 8 km. Je pars tout doux tout dous de chez moi, et je me dirige à la pièce d'eau pour rejoindre la piste Versailles-St Cyr. Je vais jusqu'au bout piano piano et je m'arrête enfin ! Wooo. Une demie-heure (même un peu plus), record timing battu. Et le plus fort, c'est que je me sens relativement d'attaque pour la deuxieme partie. Je repars pour une nouvelle demie-heure sans interruption.

    A la deuxième sortie, je me sens opérationnelle pour faire plusieurs fois le tour de la pièce d'eau. Je tiens donc une heure non stop et pour la première fois, les paroles des gens qui disent courir une heure résonnent autrement dans ma tête brûlante.

     


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  • Ahem..

    Je ne sais plus comment je tombe dans la course à pied. Sûrement pour maigrir. Ce qui est sûr, c'est qu'en 2005 au moins, j'aime déjà courir. A ce moment, j'ai quitté les cours et suis dans le monde du travail. Fuyant le sport comme la peste à l'école, combattant chaque année scolaire pour esquiver la séance hebdomadaire de torture, je vais pleurer l'année du bac un certificat de dispense EPS. Je sais que sans ce certificat, je risque de louper mon bac, et surtout d'être angoissée à chaque cours de sport.

    Sortant donc des cours (mon bac en poche héhé), je me réconcilie avec le sport, mieux que ca : je le découvre. Je le découvre maladroitement, mais je le trouve plutot sympa, et je sens qu'il me fournit des sensations spirituelles qu'il n'est pas possible de trouver ailleurs. Mais c'est dur. Je n'ai pas la bonne technique, ni le bon matériel. Je m'en retourne donc vers le sport le plus facile, le plus pratique, aussi le plus solitaire, et donc sans grosses contraintes horaires. Je m'habille en jean, je me rappelle d'une grosse veste epouvantable, et je pars au boulot en courant.. sans savoir-faire : à fond la caisse. (ce qui doit valoir 11,5km/h lol) Et je suis cramée au bout de 20 minutes. Si je n'ai pas fait de pause, je suis assez fière de mon mental de fer qui m'a poussée à finir sans m'arreter au fameux stop du milieu de la route.

    Et je continue ce fichu bazar pendant cinq ans. Mais ce n'est pas régulier du tout, pas de coach, pas de progres enregistré, pas de programme, pas de problemes, pas de solution. Quand je quitte mon premier boulot, je sors de moins en moins. S'il fut un temps ou j'avais couru sous la neige pour aller au boulot, depuis que j'ai demenagé à Versailles, je ne sors plus que certains soirs d'été. Ceux-ci se font rares, et je souffre beaucoup quand je monte la côte derrière chez moi. Je fais vingt minutes pile, je ne prolonge pas mes entrainements, je ne diminue pas mon cardio, je n'analyse meme pas l'origine de mes difficultés.

    Et une amie a moi parle course. On est d'accord pour dire que courir une heure, c'est ultra difficile. On doute des dires des amateurs, qui sortent ... "une heure chaque dimanche."


    Je suis une fille de 23 ans, je pèse entre 56 et 57kg et je mesure 170cm.


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