• Voilàààà !!

     - 10km du 19ème -


    Samedi apres-midi, je vais en voiture récuperer mon dossard et repérer les lieux pour la course. Dimanche, je serai toute seule. Personne ne court avec moi, d'ailleurs aucun coureur de mon entourage nest au courant, et ma mere ne viendra pas me voir a l'arrivée cette fois.  Je prends tout ce qu'on me donne : prospectus, puce, tee shirt blanc avec decor à l'instar des foulées du 19eme, un sac planet jogging bien pratique pour ranger un eventuel casque + des vetements, dossard. Vu le temps que je mets a traverser paris porte de pantin --> marie du 19eme et vu le temps que je mets a me garer, j'opte pour la moto demain. Je me renseigne sur le vestiaire, pour avoir la possibilité de venir en moto et laisser mon bazar sur place, et effectivement, il y a consignes. 

    CycleSamedi, je ne fais pas la fete, sans prevenir personne tjrs, je mange des pates al dente, et je me couche tot. Ca tombe bien je suis fatiguée, je tarde pas à m'endormir. J'arrive donc a me lever peniblement tres tot, puisque le depart est à 9hoo, a lautre bout de la planète. Comme d'habitude : j'avale qq cereales, jevite les fibres et les produits laitiers (pas de banane, pas de yaourt), et l'indispensable rit uelle vitamine C. Il fait beau, et c'est agréable de pouvoir s'habiller simple :en gros, il me faut un tee shirt et un short. Pour le trajet, je ne prends meme pas mon manteau, mais une grosse laine, que je pourrais facilement fourrer dans le sac a donner au vestiaire.

    Je me plais sur la route à ne trouver personne, ni sur l'autoroute, ni sur le periph, et non plus dans paris. Mais quelques joggeurs a dossards me rappellent à l'ordre : il va y avoir un peu de monde. Je mets ma moto juuuuste a coté du depart, cest super. Je suis en avance, je confie tranquillement mes affaires aux benevoles. Il fait bon. Je m'echauffe, comme les autres, dans le parc des buttes chaumond. Je suis la ligne du parcours, ca grimpe grave !! Le soleil continue a se lever, et ma montre affiche une allure tres basse, je peine, mais je depasse quand meme quelques coureurs a dossards pendant lechauffement. J'ai du mal a croire qu'il va falloir courir à  plus de 2km/h au dessus de ce que je fais là, pendant 10km, dans la foule, dans les montées, sous le soleil.

    Je retourne vers la musique, vers le crieur d'ambiance, pour lentendre dire que le depart va etre retardé. Trop tard, je suis deja dans le depart, bien placée pour ne pas avoir trop de decalage entre le coup de petard et mon pied sur le tapis. Je sautille sur place pr maintenir mon coeur en eveil et je matte les gens qui nous mattent de leur fenetre dans l'immeuble en  face.

    J'entends distinctement le coup de feu et je commence a pietiner, encore quelques secondes de repit avant presqu'une heure de galere. Je me dis que je peux courir au feeling, sans regarder ma montre, juste le faire au maximum, mais je cede trop vite a la tentation, je veux voir si ma montre est bien calibrée. Ya un peu foule au depart, en effet on est 1100, mais cest gerable, et jarrive vite a me faufiler jusqu'a trouver un groupe qui a a peu pres mon allure. Je cours a coté dune fille qui est partie juste a coté de moi, et je la grille. Je me sens pousser des ailes, je sens que la course va etre facile, jai limpression que je vais meme pouvoir faire mieux que ce que je peux esperer... dans cette premiere partie, je double beaucoup de monde. Il faut que je sois strategique : il me semble que la fin est descendante et le debut est assez roulant aussi.. Que se passe-t-il au milieu du parcours ? Je tape les descentes rapidement, mon cardio ne se manifeste pas mechamment, il est content detre stimulé pr aller vite. Une sensation de puissance, que j'avais eu aux foulées du 8eme : depasser les autres sans resse ntir de difficulté. Au 3eme, ce qui me reste ca me parait long, je pense que leuphorie est partie et que je ne la recroiserais peut etre pas avant les 500 derniers metres. Et puis le redouté arriva : à 4,5 km dans les jambes, et une tres bonne moyenne sur l'allure, la cote du parc des buttes chaumont me ralentit completement. Je ne me laisse pas couper les jambes, je fais de petites foulées, mais ma moyenne explose negativement. Il y a des bouteilles d'eau a prendre, et la course reprend son cours normal, je prie pour une descente. Mes jambes veulent foncer, mon cardio veut se reposer. Je ne bois pas tt de suite, tt le monde jette sa bouteille...


    Quelques applaudissements, beauc oup de sourires echangés avec les benevoles de la circulations. des photographes qui font comme sils ne photographient pas.

    Qques km plus tard, je me rafraichis les mains avec de la cristalline, et je nai tjrs pas envie, mais je bois enfin.Ensuite, je me debarrasse dune bouteille mi pleine, pr qu'un coureur fatigué me crie par dessus l'epaule : "merci pour l'eau hein !!". S'il economisait sa salive, aurait-il moins soif ? Agacée, j'accelere, surement pour qu'il ne puisse plus me voir, pour qu'il ne puisse plus me maudire. Alors un autre coureur que je rattrappe me dit "mais cetait pas de leau quil y avait dans la bouteille, cetait du dopage !" Je metonne de pouvoir lui repondre sans trop de dif ficultés respiartoires que "j'ai du mal dans les montées, alors j'en profite quand ca descend". Il me retorque quelque chose que je ne saisis pas, et je continue dans ma lancée, je le grille lui aussi, mais je le retrouverais plus tard, dans la prochaine montée justement.

    On croise un coureur avec u n dossard qui remonte le parcours.. en courant. Cool, certains ont deja fini. Apres, on arrive rapidement sur les deux derniers km, puis le dernier. Beaucoup ont encore de l'energie pour accelerer. Je ne sais pas si ca s'appelle une course mal gerée, ou au contraire une volonté réussie du joggeur. J'entends la musique d'arrivée, il semblerait que moi je nai plus de force pour gagner quelques secondes. Je me traine jusqu'au virage avant la derniere ligne droite dans le parc et l'arrivée. Mais là c'est trop fort : il y a des barrieres, sponsorisées je crois, et du monde agripé autour. J'arrive a foncer. Je ne vois pas le chrono, et je pense surtout à arreter ma montre. Qu'elle soit mal calibrée me donne quand meme mon temps exact, de tapis a tapis. Alleluia, je suis dans les 48minutes !

    Jai passé une bonne course. Avec des facilités, puis des difficultés, une course pas redondante. En plus de ca, je suis contente de mon chrono. Je gagne plus d'une minute par rapport aux 10 derniers km, il y a 3semaines.

    graph



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  • Ce qui se passe juste apres un marathon

    Maintenant je peux l'avouer, j'ai eu une baisse de régime post marathon. Javais limpression de ne pas avoir laissé suffisamment mes membres se reposer, ils me faisaient la tête. Plus rien ne voulait avancer, mon cardio etait tres haut alors que je courais au ralenti. Clairement et surement, j'étais  moins performante que pendant la préparation marathon. J'ai changé le calibrage de ma montre, ca y a fait. Du coup, au lieu de faire des sorties affichées à 11km/h, je voyais un 10,2 atteint peniblement.

    Je me rappelle des sorties où mes jambes se cassaient, je n'arrivais plus a les tendre suffisamment, elles se pliaient delles memes, comme si jallais mecrouler. Jai eu cette sensation de manquer de jambon dans mes jambes. Je voulais m'injecter des proteines, minjecter de la puissance dans le ressort du bas des jambes. Jai plusieurs fois eu envie de m'arreter de courir pendant mes sorties, et je lai fait quelques fois, sur des fractionnés, sorties que je me rappelle en horreur. Je marche, puis je repars... mais cest dur, les objectifs ne sont pas atteints, je me traine, je n'ai plus de volonté, plus de gniak pour me defoncer et me faire mal.

    Je me suis mise en tete un 10 km le 1er mai, pour repartir dans la competition, dans la recherche de la performance, justement pour eviter l'impensable : baisse de regime, coup de mou, plus de volonté. Mais ca na pas suffit, je ne sais meme pas si ca ma aidé, ou si ca ma plutot géné dans ma sortie des enfers. Jai pas du tout fait le temps que je voulais, jai quasiment eu la même allure que sur mon precedent 10 km, ou je navais pas tout donné, je pensais pouvoir faire beaucoup mieux que ca, surtout apres avoir vecu un marathon, apres avoir fait une preparation marathon, apres avoir fait x fractionnés.

    Aujourdhui, cest le lendemain dun 10km reussi. Et depuis quelques jours deja, je sens que lenvie de la course a pied (et tout ce qui va avec - la fatigue aussi...) revient. Serait-ce la fin de cette depression cap ?


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  • CitationsQuelques citations...

    "lu sur le parcours : "Si tu traverses l'enfer, ne t'arrête pas""

     Jusqu'à ce que je parte ya quelque chose qui me disait "c'est pas vrai", et puis quand on est sur le bateau, on y est.

    Emile Zatopek a révolutionné la course à pied en intégrant le fractionné à ses entrainements. Pourquoi pas vous ?

    Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Nietzsche Friedrich Wilhelm

    Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. Emil Zatopek

    Sans espoir aveugle, il n'est pas de déception

    Quel individu sain d'esprit verserait du sang et des larmes pour des choses dont il sait qu'elles finiront par s'évanouir ou qu'il faudra les abandonner ?

    En vérité, pratqiuement rien de ce que nous faisons en pensée ou en action tout au long de la journée ne semble indiquer que l'idée de l'extrême fragilté de la vie nous ait éffleuré l'esprit. Nous passonsnotre temps à des activités comme attendre au inéma le début d'un navet, à moins que nous ne préférions rentrer au plus vite pour regarder un programme de télé-réalité. Et, tandis que nus sommes assis là, à attendre la pub... le temps qu'il nous reste à vivre s'épuise. (...) Le grand jour restant à venir, nous ne vivons pas pour aujourd'hui. (...) nous attendons que la vie commence.

    Du point de vue des gens ordinaires, les êtres éveillés peuvent paraître fous. En effet, il ne marchandent pas, le gain matériel n'a aucune prise sur eux, ils ne connaissent pas l'ennui, ne recherchent pas les émotions fortes, ne redoutant pas de perdre la face, ne se conforment pas aux règles du savoir-vivre, n'utilisent jamais l'hypocrisie dans leur propre intérêt, ne font rien pour impressionner les autres, et n'exhibent pas sans raison leurs talents et leurs pouvoirs.

    Au moment de l'achat, le verre est dénué d'empreintes inhérentes. Lorsqu'il devient sale, l'esprit ordinaire pense que le verre est sale et pas que le verre a de la saleté.

    A voir la diffciulté rencontrée quand il faut renoncer à des habitudes ordinaires, l'éveil semble hors d'atteinte. Si je n'arrive même pas à arrêter de fumer, comment puis-je m'imaginer mettre un terme aux habitudes comme la passion, la colèrte et le déni ?

    On n'est pas le meilleur quand on le croit, mais quand on le sait.

    Arrete d'essayer de me frapper et frappe-moi.

    J’ai hâte de pouvoir faire peur aux novices en racontant mon mur, de leur faire envie en parlant de mes larmes

    Quand un homme désire intensément quelque chose, tout l'univers conspire pour l'aider à réaliser son rêve. Patrick Bauer 

    Qu'est-ce que tu attends ? Augmente ta vitesse.


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  • L'histoire du 10 km Planete Jogging ce dimanche 1er mai

    Le tee shirt est tres joli, il est rose fushia.. Mais quel dommage : à prendre le dossard le jour meme de la course, je me retrouve contrainte a obtenir un tee shirt L.. Pourquoi ils font pas que des s et m? Jai pas croisé une seule gonzesse L. Enfin bon, c'est pas tres grave, cest surtout pour la deco. Les tee shirt des courses, ce sont de vrais trophées pour moi. Je range tout le reste, (afin de ne pas etre trop envahie) : medailles, dossards, photos..., mais je laisse a vue les maillots.

    Le depart de la course est a 1o:oo. J'ai presque envie de dire " comme dhab :" on part avec kdr pour rejoindre un ami deja sur place. Garés a l'arrache comme tout le monde, mais tres pres du depart, pas comme tout le monde, on recupere nos dossards dans une enveloppe contenant un ticket de consigne, quon n'utilisera pas, et une mignonne puce dans un petit sachet...
    Vite vite, on depose les tee shirts et le bordel de l'enveloppe (principalement des tracks de courses a venir), dans la voiture. Apres que les epingles m'aient agacée pr accrocher mon dossard, il ne me reste plus beaucoup de temps pr m echauffer, alors que je veux absolument ne pas partir a froid. Finalement, ca va : jai le temps de cavaler a droite a gauche pendant 10minutes environ. Je ne m'habitue pas a cette bizarre situation de voir des runners courir dans tous les sens, nimporte comment , a des allures differentes, des manieres differentes.. mais tous un peu semblables dans le fond: minces, baskets, short, dossard, montre, simplicité.
    Kdr se chauffe a fond la caisse, je trouve ca un peu dangereux, et d autres encorebplus rapides paraissent s echauffer a 13-14 km/h. On va pour se tasser dans notre sas bleu pair, et je sautille sur place, avec qq etirements des mollets. Je pense que le depart ne va pas etre a 10h.. Et en fait si.
    Jentends le coup de petard, je sais alors que jai encore un court instant de tranquillité, encore qq secondes de stress , que deja on commence a pietiner. Il y a des barrieres a enjamber car on est tt a gauche dans le sas, il sagit de ne pas se viander !

    Hop ca part, jappuie bien sur le tapis et jessaie de me degager un maximum de cette foule de clampins qui part a 10km/h. Je me rappelle ce que kdr mavait dit pr les foulees du 8eme "allez cest un 10km, faut rouler la!" . Mais je suis tres encombrée par les autres coureurs. Il faut slalomer, comme au semi, les rues sont etroites par rapport au flux que nous formons. Je perds du temps des le depart, pas par manque de jus ni de motivation, mais tt simplement parce que je ne surveille pas trop ma montre et je ss perturbée par les autres. Je roule a 10 quand jai limpression detre a 12, et parfois je pense me trainer quand je vois, grace a mon accelerometre, que je suis a 12,7.
    Je passe pas une super course.. Ma musique est un peu ripoux, jai la flemme aussi. Jai pas envie, jai beaucoup de pensées negatives. Par contre, il ne fait pas tres chaud , contrairement a ce que jattendais. Pas soif, pas de sueur qui pique, mes courbatures ne se font pas trop sentir, je nai pas faim, pas envie de pisser. Rien qui ne puisse vraiment me contrarier. Mais, comme ces dernieres semaines (depuis le marathon), aujourdhui je me retrouve sans motivation, sans jovialité, jai pas l'energie, le dynamisme que je voudrais, je suis vide de force mentale. Pourtant jy crois tjrs et je lis des bouquins, mais cest comme si jetais un peu epuisée. Je comprends le coup de mou post-marathon dont ils parlent dans les magazines. Je me disais que ca devait etre un peu bidon, mais finalement, peut-etre que je suis dedans depuis la reprise...

    Il y a des moments dont je me rappelle : au 4eme, je me rappelle avoir pensé "au marathon, cest dix fois ca !", je sais que je fais pas un marathon ce matin, mais ca ma coupé les jambes. Et puis un peu apres je me suis vraiment dit "Mais qu'est-ce que je fous là ?" "ca rime a quoi? Ahah, oui, style j'suis sportive!! Moi qui suis une grosse feigne, à quoi je joue la? Quest ce que je cherche? Cest pas moi ces conneries, je referais pas de 10km, ca mamuse pas". Et puis je nous voyais tous sautiller sur place, tous habillés pareil, dans le meme delire, la meme inutilité, le meme essouflement. J'ai pensé "ils sont tous comme moi, des pantins.. Serieux, qui peut vraiment aimer faire ça ?"
    Jai pensé a m'arreter. Mais en fait avec le recul, je constate que dans enormement d'entrainements, jai cette folie qui me titille. Et en fait, comme ce dimanche, je ne cede pas.

    Au ravito, cest des gobelets qui nous sont distribués, pas des bouteilles refermables.. Un peu galere de boire au verre en courant..

    De courts instant, je prends mon pied. Je cherchais ce que jai trouvé dans mon fractionné lautre fois ou ca allait mal. Je leve la tete, je regarde bien haut, et jessaie de l'attrapper. Quoi? Je ne sais pas.. Une petite chose qui fait que je veux etre la et pas ailleurs, que je veux que mon cardio soit exactement haut comme ca, que mes jambes aillent plus vite, quitte a morfler un peu plus.. Saisir ma puissance, la concretiser..

    Des hauts , des bas, un haut, des bas, cela qualifie bien cette course. Je trouve ca un peu long. Je suis agacée, me sens nerveuse.
    Un mec et son fils a velo suivent une bonnefemme qui doit faire dans les 40kg ou moins, elle est bien. Elle est en rose, elle est juste devant moi tte la course. Je narriverais pas a la depasser, mais je ne cherche pas vraiment a le faire. Peut-être qu'elle est partie un peu avant moi..
    Je finis juste en dessous des 50min, je suis un peu deçue. Mais pas de trop car tout au long de la course, jai essayé de saisir chaque moment pr me demander est ce que je pourrais rouler plus vite la? Le parcours nest pas tres roulant, ca descend et ca monte, les decors semblent ne pas defiler. Par contre, il y a pas mal de photographes, et je compte sur au moins deux photos sympas.. Au moins ca..
    Il faut noter que jai quand meme progressé: avec la chaleur, les crampes, et un parcours moins roulant, jarrive a courir plus vite que le 30janvier sur la mm distance. Mais je narrive pas avec le mm epuisement. Jai vu ma mere a larrivée! Elle commence a etre une fidele! Elle a crié Pr moi alors jai souri dans mon dernier sprint, jetais tres contente que ca se finisse. Je retrouve kdr a larrivée qui fait un joli temps malgré son manque d entrainement.

    Je nai pas preparé cette course. Encore hier, je me suis dit "ah oui , cest vrai cest demain le 10km".. Par contre ce matin jetais stressée... Un peu la pression car des gens savent que je cours, et il s agit de savoir si je suis assez forte pour reussir mon objectif.. Aujourdhui, sur 48 aux 10, la reponse aura eté non... Cest compliqué a gerer un dix. Cest taper dedans, sans se cramer. Cest court, mais cest long.

    Je m'interroge sur le plaisir de la course, est ce quil ne viendrai pas surtout lorsque lon sarrete? Pour vivre mieux chaque instant où lon ne coure pas ? Pour avoir les felicitations et les encouragements des autres? Sentir quon est soutenus, admirés, ... aimés?


    Malgré ttes ces mauvaises pensées pendant la course , je me ferai bien la parisienne du 22mai quand meme... (10km) A mediter...


     
    Merci pour ton message FXF. Je lai eu ce matin !
     

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  • MusclesVelo : Premier essai.

    J' y pense toute la matinée, et tout le debut d'après midi. Qu'est-ce que j'ai peur. Je me questionne sur l'itinéraire. Je choisis une ligne droite hors agglomeration, mais il me faut quand meme traverser un petit bout en ville pour arriver sur cette ligne droite.
    J'hesite entre y aller a pied avec le velo a coté de moi, ou grimper dessus et traverser la ville direct en pedalant. Finalement, je trouve le courage, dés que je suis au pied de mon immeuble, d'enfourcher la selle et d'y aller. J'ai une tenue de guignole. Il fait chaud mais je n'ai pas osé me mettre bras nu ou en short, j'ai très peur de me casser la figure. Des jeunes sont en bas de chez moi, et timide ou parano comme je suis, instinctivement je pense qu'ils vont tout arreter pr se concentrer sur mon depart. Je me raisonne, ils ne me regardent meme pas, quoi de plus banal que quelqu'un qui part faire du velo?
    J'ai du bol, on est le week end de paques, il n'y a vraiment pas beaucoup de circulation, les gens sont tolerants, pas pressés. J'arrive à ne pas poser le pied a terre une seule fois, et heureusement car l'arrêt m'angoisse autant que le depart. Il faut mettre les pieds dans ces etriers, c'est difficile a viser, les pedales se retournent. Avant de partir, j''ai vu que cetait devissable, je vais les retirer. Quelques frayeurs plus tard, la traversée de la ville est finie (un peu plus d'un km lol), et là c'est tout droit, il suffit de pedaler. Seulement voilà : il fait beau, alors les pietons, coureurs, et autres velos sont de sortie. Les croisements, les depassements, tout ca m'angoisse beaucoup. J'ai testé mon klaxon avant de partir, il est simple a atteindre et il sonne assez fort. Le premier usager que je vient a depasser est un sale pieton, sans walkman, que je sonne plusieurs fois, mais qui ne se range pas. Je freine beaucoup, et tente un depassement par la droite en esperant que cegros connard ne me pousse pas, ou ne fasse pas exresde se deporter au moment ou j'arrive a sa hauteur. Juste apres, c'est deux racailles plus sympathiques qui s'arrêtent en s'ecartant l'un de lautre pour me dire "allez y". Apres, il y a une intersection, au vert pour moi, puis des voitures garés sur le trottoir, qui m'obligent à monter sur l'accotement herbeux. Mais tout va plutot bien. Pas de perte d'equilibre. Mal a l'entrejambe, chaud, un moucheron dans mon oeil gauche, les cuisses travaillent. La prochaine fois, je mettrai des lunettes, contre les moucherons. Je m'arrête et tourne mon velo pied a terre, pour fare demi tour. Pour repartir, je galere à nouveau avec les etriers. J'essaie de jouer avec les vitesses pour les comprendre, je tente à lacher prise le velo a gauche, pour me gratter le nez ou autre. Je ne suis pas tres à l'aise mais suis contente d'y arriver des cette premiere sortie.
    J'aurai fait deux aller retour avec Corneille dans l'oreille droite, et je rentre même chez moi, prudemment, en velo.
    Avec des courtes pauses, et une seance loin detre intensive, j'ai depassé un couple de velo qui pedalait sur l'autre rive, un jeune en vtt, je me suis faite doublée par une fille en face et un gars avec un velo de course, je n'ai pas pris mon cardio, j'estime la distance parcourue à environ 17km,  j'ai mis plus d'une heure à y arriver. Meme si le rapport temps/kilometrage est vraiment minable, je suis assez confiante pour la suite, et ne regrette pas mon achat. Encore un défi : être à l'aise sur un velo...
    Aujourd'hui, lundi 25 Avril, lendemain de sortie, j'ai  les muscles sur l'avant des cuisses un chouia enflammés, (j'ai courur aussi hier), des douleurs à l'entrejambe, une sorte de courbature au biceps droit, mais j'ai  surtout mal aux trapezes, trop crispée sans doute...

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