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     Force d'esprit 

    Quelle sera la difference de temps sur une course entre l'Anabelle qui fait 48kg , 1m62 et qui sentraine 4 a 5 fois par semaine et l'autre Anabelle qui a le meme physique et qui suit le meme entrainement ?
    La premiere Anabelle peut reussir a faire 1h50, la deuxieme pretend a 1h32, et y arrive. Si la difference nest pas dans le physique ni dans lentrainement physique, elle ne peut que provenir de la gymnastique dun mental bien dirigé.
    Car nous y voila bien : en course, et comme dans maints et maints domaines, la force de lesprit a toute sa place. Il y a plusieures manieres de faire , notamment la visualisation de ce que nous ambitionnons. Faire travailler son imagination dans le sens positif, cest reussir a s'imaginer en train de gagner. Et des que lon est convaincu que cela se realisera, cela arrivera. Je suis actuellement persuadée que la volonté du mental peut transcender des frontieres auxquelles on n'oserait , raisonnablement, meme pas songer.
    Cest l'histoire d'un choix. "Jai choisi que je tiendrais debout sur un fil, alors je tiens debout sur ce fil. "
    L'esprit a ses propres frontieres, du fait quil nest pas permis de se raisonner quant au choix de ses ambitions. Se dire que le choix que lon va faire doit etre raisonnable est realiste n'est pas envisageable. A mon humble avis, ce quil faut, cest partir du haut de ses reves, et viser cet objectif, aussi geant et aussi fou puisse-t-il etre. Car oui, diriger son esprit jusqu'a se convaincre que des choses qui ne sont pas vraies le sont, tient de la folie.. Et c'est ca qui est interessant. Des lors que lon accepte que ce que lon fasse soit fou, il ny a plus de limite a aspirer a ceci ou cela.
    Alors on decide des choses tres grandes "un jour, je serai la meilleure du monde sur marathon", et puis on visualise tout: la ligne darrivée, sa foulée, ses ravitaillements, les contrats des sponsors, la fatigue que lon eprouve a la fin, la joie, lenvie dexploser, les frissons, mais aussi son entrainement, la progression sur chaque marathon, se dire que chaque jour, on se rapproche de tout ca.
    Le plus dur, cest dy croire et de se convaincre. Oser visualiser des choses actuellement inconcevables. Le reste, ce nest que de la realisation. Les choses se feront delles-memes.

    Je suis rapide. Je controle mon souffle. Je m'oxygene bien. Je suis concentrée, j'aime courir. Je suis prête, carrément prête, je suis forte. J'ai des jambes rapides, j'ai des jambes legeres et puissantes, je vais aller vite. Je souffle bien. J'aime me surpasser.
    Je frétille à l'idée de depenser toute mon energie dans cette course. J'ai un mental béton. Je suis heureuse d'être la. Je contrôle la situation. J'ai le coeur qui marche bien, j'ai de l'énergie.
    Je cours vite, je suis bien, je cours vite, je me sens bien. Je suis à l'aise, je suis préparée. C'est facile, je trouve tout facile. Je trouve ça amusant, j'ai envie de rire. Je suis trop bien! J'adorr ce que je suis en train de faire. Je sens mon progrès et la puissance de mon entrainement. Je cours toujours vitr, je suis meme capable d'accelerer encore plus. Je me sens bien, j'ai toute l'énergie calorique qu'il me faut. Jai envie de courir, je suis bien, je suis invincible, je continue a avancer, la musique m'entraine. J'adore ce depassement de soi, ce contrôle de l'esprit. J'avance vite. Je me sens puissante, je me sens rapide, en pleine forme. J'adore le vent sur mon corps. Je me sens vivante, je fais le monde.
    Je commande tout ce que je suis.
    J'ai confiance en moi. Je crois en moi, j'ai fait ce qu'il fallait pour être là. Je suis sûre que la persuasion de l'esprit va marcher, je vais avancer plus vite, je vais m'etonner, je vais etonner tout le monde, je suis capable de tout. Je suid bien quand je cours. Je les dépasse, je me sens tellement bien que ca semble irréel. Je suis sur un nuage, la vie est belle. Tout va bien, j'ai encore envie de rire. Je souris. Je me moque de tout ca, je suis superieure a moi-meme. Je cours vite, je vais courir vite, a chaque sortie, je progresse un peu plus. Mes jambes detalent et les mouvements senchainent car jai de la force musculaire. A chaque pas, jai envie daller plus loin, voir ce que la vie me reserve apres. Je suis satisfaite de mes progrès. Je suis dynamique, mon entrainement etait au top, je roule vite, le décor defile vite, je suis eveillée, je me tiens droite, je suis costaud.


    Voila une autre methode : lauto suggestion par la pensée positive, pour que consciemment ou inconsciemment, ce flux positif soit dans notre tete, quelque part la, en nous.


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  • C'est beau de faire 20 km, et de faire comme si de rien n'était le lendemain. En talons, souffle retrouvé, muscles en bonne forme, dos en etat correct, pas de mal de ventre...

    >>> Mais avant tout ça ??

    Je me rappelle qu'avant que je coure, je n'avais pas la notion des vitesses. Quelqu'un qui coure à 10km/h, c'est quoi ? C'est .. bien ? Et les collègues parlaient, parlaient! Des courses à venir, de leurs sorties précédentes, ou de leurs programme. Meme si je ne comprenais rien, je crois me souvenir que jaimais bien qu'ils parlent de ca, car ils avaient l'air passionnés, et les débats actifs transmettent toujours un petit quelque chose quand les orateurs aiment le sujet duquel on parle. Et moi, ca me faisait des congés vu que je navais pas la parole à prendre, c'est pas mon fort, parler en public (meme quand le public est tout petit petit..)

    J'ai lu récemment qu'il fallait veiller à ne pas etre lourdingue. Et ne pas parler tout le temps de chrono, d'allure ou de cardio. C'est là où il faut se mémorer ses souvenirs : ses souvenirs du temps où l'on etait nous aussi incultes, et pas passionnés par les competences des autres. Alors en parler, oui, parce que ca fait partie de notre vie (une grosse partie parfois), mais garder du temps et de l'esprit pour savourer d'autres sujets.


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  • Panique

     

     Euh, c'est quoi le délire de courir là au juste ?

    Comme il faut bien rire un peu, ce serait trop simple si nous arrivions à rester neutre sur 20 bornes (ou plus... ou moins !). Finalement, les moments où tout va bien sont sympas,  mais ils le sont davantage quand on sait qu'ils ne vont pas durer.

    Et là, c'est la panique, la dégonflade, la lassitude, la flemme, les questions, bref tout ce qu'il ne faut pas. Et plus on veut chasser ces poisons de nos têtes, moins nos jambes arrivent à rouler. Il arrive que le cardio s'emballe, ou que les jambes deviennent du coton, ô magnifique puissance de l'esprit.

    Que se passe-t-il ? Quelle en est la raison? Aucune, ou un rien, quelqu'un qui nous regarde quand il ne faut pas, ou bien le nez qui coule,  un mouchoir qui ne veut pas s'ouvrir malgré le vent, une voiture qui ne laisse pas passer, la sueur qui pique les yeux, ou encore une côte barbare. Peu importe pourquoi et comment ça arrive, on en est là : on ne veut plus avancer. Néanmoins, une espèce de force folle et magique arrive tout de même à nous faire pousser encore un pas, encore un pas, mais c'est la souffrance spirituelle. "Pourquoi je roule ? Cette foulée serait-elle la dernière ? Je peux pas faire ça, je n'vais pas m'arrêter quand même,?! Je ne suis qu'une merde ! Et si je rentrais ? Partout ailleurs je serais mieux. Allez, ça va passer, un, un, un, un... Pff jarrive meme plus à compter. Je ralentis, je fais du sur place. Mon cardio est dans le rouge et j'etouffe. Vivement la fin.." pas la fin de la sortie, mais la fin de cet "état d'âme..."


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  •  Presse

                IN-VI N-CI-BLE

     

     

    Dans ces moments-là, je me tiens bien droite, le regard loin sur l'horizon. Je souris parfois.  Je me sens bien, ne me viennent que des pensées positives. Je constate avec joie que je n'ai mal nulle part, que je suis libre, que je suis adulte. La sensation de liberté m'envahit complètement, je ne ressens pas de limites contraignantes, je ne veux rien que je ne puisse pas avoir : c'est la senstaion que tout ce que je veux atteindre est possible. Rien ne m'empêche d'accélérer, de ralentir, même de m'arrêter, ou de traverser, de faire demi-tour ou d'aller tout droit.

    Mon cardio est au top, la douleur aux muscles est agréable. Tout-va-bi-en. Je ne suis pas  une handicapée, j'ai des jambes qui fonctionnent bien, je ne suis (jusqu'à lors) pas atteinte d'une folie néfaste, j'ai des yeux qui voient, qui voient bien, le paysage est beau, les gens sont marrants, je suis pas mal, j'ai  un boulot, j'ai un endroit ou dormir, je vais pouvoir me coucher après m'être doucher chaudement. M'envahissent aussi des pensées fugaces, beaucoup plus superficelles, mais qui semblent envoyer le même type d'adrénaline ''positive''. Je voudrais que ce présent dure encore et encore, jusqu'à la fin de ma course...

    Mais, à un instant x et sans raison détectable, ce moment de paradis finit pas me glisser des doigts, et toujours sans que je ne puisse le retenir. Pour laisser place à cette maudite...

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