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OK !!
IN-VI N-CI-BLE
Dans ces moments-là, je me tiens bien droite, le regard loin sur l'horizon. Je souris parfois. Je me sens bien, ne me viennent que des pensées positives. Je constate avec joie que je n'ai mal nulle part, que je suis libre, que je suis adulte. La sensation de liberté m'envahit complètement, je ne ressens pas de limites contraignantes, je ne veux rien que je ne puisse pas avoir : c'est la senstaion que tout ce que je veux atteindre est possible. Rien ne m'empêche d'accélérer, de ralentir, même de m'arrêter, ou de traverser, de faire demi-tour ou d'aller tout droit.
Mon cardio est au top, la douleur aux muscles est agréable. Tout-va-bi-en. Je ne suis pas une handicapée, j'ai des jambes qui fonctionnent bien, je ne suis (jusqu'à lors) pas atteinte d'une folie néfaste, j'ai des yeux qui voient, qui voient bien, le paysage est beau, les gens sont marrants, je suis pas mal, j'ai un boulot, j'ai un endroit ou dormir, je vais pouvoir me coucher après m'être doucher chaudement. M'envahissent aussi des pensées fugaces, beaucoup plus superficelles, mais qui semblent envoyer le même type d'adrénaline ''positive''. Je voudrais que ce présent dure encore et encore, jusqu'à la fin de ma course...
Mais, à un instant x et sans raison détectable, ce moment de paradis finit pas me glisser des doigts, et toujours sans que je ne puisse le retenir. Pour laisser place à cette maudite...
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