• Vetement

    Le semi de paris approche a tres tres grand pas ! A lheure ou je choisis decrire cet article, il reste dix jours ! Cet objectif est sur mon chemin pour le vrai grand but 'final' : le marathon, bien entendu. C'est donc un semi-objectif.. J'ai hate dy etre mais un peu peur de ce que je vais pouvoir donner. Jai mal a la cheville, et en ce moment mes jambes sont un peu grognons. Elles sont lourdes et difficiles a utiliser. Jespere qu'avec leuphorie de la course et le repos que je vais m'octroyer avant le jour J, ces petits problemes vont disparaitre, au moins le temps d'1h50.

    1h50, c'est mon sas ! Je ne sais plus de quelle couleur est le ballon du meneur d'allure auquel il faut que je m'accroche. J'aimerais bien faire un peu moins d'1h50, mais en fait c'est tres dur de mevaluer, et je ne sais pas.. (du tout) si je suis capable de faire ca. Ca me rappelle les devoirs de philo à l'ecole. Avec revisions ou sans revisions, on ne savait pas quelle note on allait avoir. On attendait le jour J, de voir le sujet et beaucoup dependait de notre forme spirituelle du moment.

    Les foulées du 30 ème m'ont agréablement surprise et vraiment stupefaite. Alors je pars optimiste sur ma prochaine course, laquelle sera donc le semi. Je ne sais pas pourquoi, je ne voulais pas vraiment le faire au debut. je me disais "ca sert a rien de decouvrir dautres courses avant, limportant c'est lentrainement". Et je suis bien contente de metre inscrite à cette course de 10km (j'avais regretté linscription quelques jours apres). Et pour l'avoir vécu, c'est vrai que les performances les jours de courses peuvent etre bien differentes dun entrainement.

    Alors jai hate de voir ce que je peux donner sur 21,1 km en compét' ! On ira chercher les dossards vendredi prochain entre midi et deux. jespere que kdr va le faire, mais surtout quil le fera sans se blesser encore plus qu'il ne l'est aujourd'hui (tendinite). Le semi, c'est une bonne reference sur laquelle s'appuyer pour choisir son temps marathon ou pour verifier si le temps qu'on vise est envisageable ou trop court (ou trop long , qui sait?..)

     


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  • MDS

    Le MARATHON DES SABLES est une course à pied, par étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 240 kilomètres environ, avec obligation pour chaque concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

    Je la présente sous "240km environ" car la distance peut varier selon les éditions puisque l'itineraire est revu chaque année. Cette course a vu le jour en 1986, suite à un premier périple de Patrick Bauer dans le sahara sur une distance parcourue en marchant sur 35Okm. Des la premiere année, on note quand même 23 participants dont deja deux femmes. Les nuits très froides alourdissent l'equipement que les coureurs doivent portersur leur dos tout le long de la course. A cela s'ajoutent un equipement de survie obligatoire, la flotte, et de la nourriture, qui peut etre controlée (2000kcal par jour minimum).  A la troisième edition, l'organisation et les concurrents prennent vraiment conscience de la dangerosité d'une telle course lorsque Jean-Luc Provence, 29ans, tombe dans le coma, puis la mort vient le chercher à cause d'un arret cardiaque (suite dune hyperthermie, due a la base à une deshydratation). En 2003, la temperature est controlée à 49,9°C. Le celebre Karim Mosta qui a à son actif 19 participations au marathon des sables conseille de ne pas porter plus de 8kg sur son dos si on fait ce marathon en courant. (10kg pr les marcheurs). Lui il en porte 7

     

    1 - Le materiel

    Un sac à dos (type Raid light 30 litres ou Moletracks System Endure) On peut envisager d'aller renforcer les couture en coordonnerie.
    Un sac de couchage (Raid light ALU R-Light 920 Grammes ou Warm'n light 600 de chez Lafuma 600g --> plus leger mais moins chaud)
    Chaussures à pointure superieure a la normale : sous la chaleur, les pieds gonflent, et il faut compter les pansements ou les elastanes à rajouter autour des piedsUn tee shirt leger et respirant pour courir
    Un tee shirt leger mais chaud pour la nuit (à manches longues)
    1 tee shirt pour courir : le coton est déconseillé
    1 combinaison pour les matins frais (parfois autour de 0, une combinaison de peintre en papier, vendue dans un magasin de bricolages peut faire laffaire)
    3 paires de chaussettes fines
    du PQ ou des kleenex pour PQ
    Des lunettes de soleil
    Casquette saharienne
    Un Buff, bandana multifonction (gant de toilette, bonnet)
    Des guêtres pour le sable (par exemple récuperer un collant en lycra et les coudre sur les baskets puis les faire tenir avec du scratch.C'est un système qui évite au maximum que le sable fin s'inflitre dans les baskets...)
    Des boules Quies
    Short
    Lampe frontale
    +la nourriture
    +l'equipement obligatoire fourni et non fourni par l'organisationn

    2 - L'entrainement

    Je n'ai  pas d'idée sur l'entrainement qu'une telle course peut necessiter. Je suis encore novice dans le monde de la course à pied. je n'ai fait aucun trail, aucune prepa trail et de mes mémoire, mes sorties longues n'ont jamais depassé les 25km. ca fait flipper quand on sait qu'il y a une etape non stop qui s'etend sur 80km. Je suppose que la gestion est alors differente que sur un marathon, ou un des objectifs est de ne pas marcher, ou de marcher le plus tard possible.

    J'ai trouvé un site d'un marathonien des sables bourré de conseils, ou notamment j'ai trouvé des informations complementaires sur le materiel cité ci-dessus, et aussi un descriptif de son entrainement hebdomadaire. Ce que je peux noter c'est que ses sorties ne depassent pas les 30km, mais il avale entre 100 et 150km par semaine en course à pied. Il ne fait pas beaucoup de velo apparemment. Il ne semble pas travailler trop sa vitesse mais surtout son endurance et s'entraine à courir avec son sac à dos. On peut noter beaucoup d'etirements. Il y a quelques journées ou il fait deux sorties : le kilometrage total d'une de ces journées grimpe à 38km.

    J'ai aussi vu qu'il a inséré des sorties rando courses, où on alterne marche rapide (dans les montées un peu hard par exemple) et course à pied. Pendant sa prépa, il aura couru maximum 5fois par semaine (avec des journées ou il fait deux sorties).

     

    Extraits du reglement :

     ART. 2 : DEFINITION DE LA COMPETITION.
    Le 26e SULTAN MARATHON DES SABLES est une course à pied, par étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 240 kilomètres environ, avec obligation pour chaque concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

     ART. 6 : PROGRAMME DE L’EPREUVE
    01er Jour : Départ avion Paris/Maroc, Transfert bivouac.
    02eme Jour : Vérifications techniques et administratives.
    Du 03eme au 9eme Jour : Déroulement de l’épreuve en autosuffisance alimentaire.
    10eme Jour : Journée libre. Remise des Trophées.
    11eme Jour : Retour avion Maroc/Paris.

    ART. 12 : ETAPE NON-STOP
    Etape de 80 km environ à parcourir en partie de nuit et en un temps maximum autorisé de 34 heures. Sur cette étape, le CP4 (environ au km 45) fermera 16 heures après le départ. Toute personne n’ayant pas franchi ce poste dans les délais sera mise hors course (voir ART. 27 et 28). A partir du CP4, le lieu de bivouac est libre pour chaque concurrent, mais doit rester sur l’axe du parcours et être bien visible (lampe frontale allumée).

    ART. 13 : POSTES DE CONTROLES

      Avant chaque départ d'étape et à l'arrivée, les points de distribution d'eau sont des postes de contrôles obligatoires. Des postes de contrôles sont répartis sur l’axe de chacune des étapes. Ils varient de deux à six suivant la distance de l’étape et sont des endroits de passage obligatoires pour chaque concurrent sous peine de pénalité (voir Art 27 et 28). Ils permettent aux contrôleurs de course de relever l’heure de passage de chaque concurrent et d’assurer l’approvisionnement en eau (voir ART. 16). Une assistance médicale est présente à chaque poste de contrôle.

     

    ART. 16 : RAVITAILLEMENT EAU
    L’organisation se charge de l’approvisionnement en eau pour chaque concurrent.
    La répartition type est la suivante :

     

    Etape de liaison :
    10,5 litres par jour et par personne :
    - 1,5 litre chaque matin avant le départ,
    - 2 ou 3 fois 1,5 litre sur l’axe du parcours,
    - 4,5 litres à l'arrivée d'étape.
    Etape Marathon :
    12 litres par jour et par personne :
    - 1,5 litre le matin avant le départ,
    - 1,5 litre au CP 1 et 3
    - 3 litres au CP 2,
    - 4,5 litres à l'arrivée d'étape.
    Etape non-stop :
    22,5 litres pour 2 jours et par personne :
    - 1,5 litre le matin avant le départ,
    - 1,5 litre aux CP 1, 3 et 6,
    - 1,5 litre ou 3 litres au CP 2, 4 et 5,
    - 4,5 litres à l’arrivée de l’étape,
    - 4,5 litres au bivouac
     


    La distribution d'eau prévue chaque matin s’effectuera avant le départ sur le bivouac concurrent suivant l’horaire affiché la veille (voir ART. 13, 27 et 28). Chaque concurrent devra gérer ses besoins hydriques quotidiens selon la répartition de l’approvisionnement en eau et à aucun autre moment le concurrent ne pourra s’approvisionner.

    Bivouac :
    Bivouac quotidien dans des sites préalablement choisis où les concurrents bénéficient de l’aménagement d’un campement : tentes numérotées de 8 personnes et attribuées par bureau d’inscription.
    Le non-respect des numéros attribués entraînera une pénalité (voir ART. 27 et 28). Les concurrents pourront consacrer leur temps libre à la préparation de leur installation pour la nuit et aux soins médicaux, s’il y a lieu.

    Dans un souci de respect de l’environnement, toutes les bouteilles seront numérotées et une pénalité sera attribuée à celui dont la bouteille aura été retrouvée sur l’axe du parcours,
    entre le départ de l’étape, les contrôles et l’arrivée (voir ART. 27 et 28).

    ART. 21 : CONDITIONS CLIMATIQUES ET NATURE DU TERRAIN
    Température MARS / AVRIL :
    - moyenne jour : 30°
    - moyenne nuit : 14°
    Le parcours de 240 kilomètres environ présente une nature de terrains variés. En cas de vent de sable ne permettant aucune visibilité, chaque concurrent devra stopper sur l’axe du parcours et devra attendre les instructions des commissaires de course.
    L’organisation se réserve le droit de modifier le tracé du parcours et le kilométrage des étapes en raison des conditions climatiques ou des réglementations des régions traversées

    ART. 24 : EQUIPEMENT OBLIGATOIRE DES CONCURRENTS
    Chaque concurrent doit prévoir son équipement personnel pour l’épreuve. L’équipement obligatoire et les effets personnels de chaque concurrent (nourriture, matériel et kit de survie, pochette ventrale, etc...) devront représenter un poids global minimum de 6,5 kg et maximum de 15 kg. Ce poids ne comprend pas la quantité d’eau journalière. Tout concurrent devra remplir les obligations mentionnées ci-dessous lors des contrôles administratifs et techniques au Maroc (voir ART. 27 et 28).

    Nourriture :
    Chaque concurrent doit prévoir ses besoins alimentaires du 03 au 09 Avril. Il devra sélectionner les aliments qui lui semblent les plus adaptés aux efforts engagés, aux conditions climatiques, au transport et au poids.
    Chaque concurrent devra disposer obligatoirement de 14 000 k/calories soit un minimum de 2 000 k/calories par jour de course sous peine de pénalités (voir ART. 27 et 28). Les réchauds à gaz sont formellement interdits.

    Matériel de survie :
    - un sac à dos ou équivalent (le mieux adapté aux motivations du participant)
    - un sac de couchage
    - une lampe de poche + piles
    - 10 épingles à nourrice
    - une boussole à 1° ou 2° de précision
    - un briquet, un sifflet
    - un couteau lame métal
    - un antiseptique cutané
    - une pompe aspivenin
    - un miroir de signalisation
    - une couverture de survie

    Kit survie :
    Fourni par l’organisation, il comprendra :
    - un road-book remis le 1er avril
    - une fusée de détresse
    - des pastilles de sel
    - une carte de pointage (CP et eau)

    ART. 25 : INSCRIPTIONS, DROITS D’ENGAGEMENT,
    OBLIGATIONS ADMINISTRTIVES ET MEDICALES

    CATEGORIE A : inscription individuelle
    Le montant total des droits d'engagement au départ de Paris, comprend :
    - transport aérien
    - transport bus
    - forfait intendance
    - bivouac
    - hôtellerie (2 jours en 1/2 pension)
    - eau pour toute la durée de l’épreuve
    - assurance rapatriement Europe
    - encadrement technique de l’organisation
    - assistance médicale
    - assistance aérienne et terrestre
    - kit survie
    - médaille pour les “Finisher”
    - tee-shirt
    - le film officiel de l'édition en format PAL) (envoyé environ 3 mois après la course).

    Sources : Materiel :  Raidrunner - Un exemple d'entrainement :  Raid runner  - Le site officiel du mds : Darbaroud - Un coureur expérimenté : KarimMosta



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  • "Voilà je vais vous faire part, pour ceux que ça intéressent,de mon erreur, de mon échec, de ma souffrance, de mon abus de confiance, d’orgueil peut être, lors de ce marathon de Paris 2005.

    Tout d’abord je me présente un peu, j’ai 20ans, je suis un sportif depuis tout petit et je cours depuis environ 3ans, j’ai suivi un plan d’entraînement pour ce marathon de 2mois, objectif 3H30, que j’ai suivi d’assez près.

    J’ai suivi un programme vraiment difficile, je me suis entraîné comme jamais, j’ai souffert, j’ai suivi un régime alimentaire strict, j’étais fin prêt, confiant.

    Fractionnés, montées d’escalier à en vomir, sorties longues…j’encaissais les entraînements tous plus difficile les uns que les autres…, je me sentais fin prêt…
    « avec tout ce que j’ai enduré, je ne peux que réussir ce marathon » voilà dans quel état d’esprit je comptais aborder mes premiers 42195m


    Mes perf m’incitaient a cet excès de confiance :2000m en 6min 30 (record lors d’une compét)
    5km en 18min, 10km en 38min et semi en 1h23

    Je parvenais à enchaîner quatre 2000M en 7min 30 sans problème et j’étais vraiment en dessus du plan d’entraînement de 3H30 je pense , auquel je rajoutai de la difficulté.

    Mon partenaire d’entraînement et moi, on se sentait plus prêts que jamais, on allait attaquer notre premier marathon en fanfare, on allait faire une perf pour un premier marathon !! (qu’est ce qu’on pétait plus haut que notre cul à cette époque)

    Bref, notre objectif se situait dans les 3H20, bien qu’on ait pris un dossard 3H45, pour faire… « modeste »

    Et c’est parti, train pour paris, dodo chez un collègue (très mauvaise nuit :3H de sommeil(foutu canapé !)
    Levé 7H, ingurgitation de 8 granny avec un ptit jus d’orange et direction le métro en short, tee shirt et sac poubelle..avec 2 gels dans la poche et une bouteille d’isostar à la main

    Déjà à Nation, on croise des collègues marathoniens…arrivés au champs, c’est vraiment impressionnant….tout ce monde qui est prêt a en baver pdt 42 bornes…ca donne des frissons

    Tiens, juste a coté de nous les ballons violet ! on discute qq instant avec eux…
    En attendant le départ, on rigole, on est détendu, ça va être magique !! peu à peu, les jets de sac poubelles, de sweat vers les cotés s’intensifient…ça sent le départ…

    8H45 ça y’est… qq instant encore et on fini par trottiner, puis par courir…

    Je suis étonné par le nombre de personnes qui nous double au début… on sait qu’il faut partir prudemment, ce que l’on fait…

    On est porté par la foule mais on s’emballe pas… on est à 5min 30 au premier kilo, puis on court sans le vouloir avec les ballons violet… mais il nous suivent ou quoi ??

    Depuis le départ, je cours avec ma bouteille d’isostar 0,5L que j’ingurgite à petit gorgées pendant la première heure.
    Arrivé au KM 10 on décide de lâcher un peu les ballons violet car l’on veut très progressivement rattraper les bleus…

    Notre premier ravito , au 10éme : je prends 2 quartiers d’orange (je le regretterai)

    Après un peu plus d’une heure de cours je prends mon premier gel énergétique de 40g et je finis ma bouteille d’isostar.

    Arrivé au quinzième , je vais faire l’erreur de ma course je pense : j’ai déjà ingurgité 2 quartiers d’orange et un gel mais je me précipite sur le ravito, prends 3oranges, du sucre, un pruneau , un abricot!! quel con, c’est la peur de manquer…

    Vers la fin du bois de Vincennes, autour du 19km, un petit maux d’estomac me prend, mais ca passe vite fait ; en tout cas, a part ça, tout va bien, les jambes sont là, on est « tranquilles », on compte faire le premier semi tranquillement puis accélérer après le trentième pour finir en dessous des 3H30

    On arrive au ravito du 20éme, je prend encore deux quartier d’oranges. je parle bcp des ravitos car je pense c’est ça qui m’a perdu !! a chaque ravito je prend le soin de bien boire aussi.

    CA y’est c’est le semi, depuis quelques minutes mon collègue accélère un peu et je traîne un peu derrière lui avec des sensations bizarres au ventre, mais sinon ça va…

    Semi : 1H50 : parfait, on est dans les temps : un semi peu rapide pour accélérer ensuite

    Le semi est passé de qq métres que je me sens vraiment pas bien : je ralentit, julien me demande ce que j’ai, il m’encourage…mais ca va de moins en moins bien…que se passe t’il ??

    Tout à coups ça y’est tout remonte d’un coup : je m’arrête et vomi tout ce que j’ai…
    Putain qu’est ce qui m’arrive ???

    Julien me soutiens, me dit de serrer les dents, je repars… le rythme n’est plus là, jusqu’au 25km je continue à courir, le ravitaillement du 25, je reprend un quartier d’orange, a contrecouer car je suis vraiment mal, barbouillé, mais je me suis vidé et je sais que je dois reprendre des forces…

    Je ralentis de + en +, julien cours toujours avec moi, il m’encourage, je lui dit de partir, les ballons violet nous on rattrapé…
    Julien comprend que c’est râpé pour moi, je le vois partir….dire que c’etait moi qui le motivait, qui l’ai poussé a faire ce marathon… au entraînements, je le soutenai, l’encourageait……c’était mon « poulain »…

    Putain je suis une loque…je m’arrête. Je marche. J’ai la rage. PUTAIN TOUT CA POUR CA
    Le long de la seine je suis un zombie, j’alterne marche et course, puis tout a coups je vomit une nouvelle fois…pire que la première…je savais pas que j’avais tout ca en moi c’est impressionnant… je crois que j’ai traumatisé un enfant qui me regardait.

    Je suis complètement vidé…j’ai mal à la tete, je suis en hypoglycémie je crois, je doit etre blanc comme un cul d’allemand.

    On doit etre aux alentours du 28ème km :je meurs de soif, j’ai mal à la tete…je ne peut plus courir…il faut que je marche jusqu’au ravito du 30ème : mais c’est interminable, je suis un des rares à marcher, les encouragements des spectateurs ne me font rien, je suis ailleurs, j’ai envie de pleurer…le pire c’est sous les tunnels, les HURLEMENTS « JE SUIS PAS FATIGUE JE SUIS PAS FATIGUE… !!! putain moi oui je suis fatigué, mort, léssivé !!! je suis un zombie, je ne vis pas le paysage, je ne suis plus dans le mouv , dans la course…

    Je crois que je vais abandonner, j’ai honte, j’hésite a arracher mon dossard.

    j’arrive enfin au trentième au ravito : je bois une bouteille sucrée entiere en 30sec, et essais de manger un peu de mon deuxième gel.

    Je repars en courant , je sers les dents, mais je n’ai plus de jus, je n’avance pas..

    Et le pire arrive….des series de petites crampes m’assaillent…je dois m’arrêter, ca passe. je repars et des que je sens que la crampe arrive je m’arrête

    je cours quand ou à coup de nouvelles crampes me tiraillent, celles ci sont affreuses; je ne peux même plus rester debout : je m’allonge au beau milieu de la route et je cris ma souffrance…je n’avais jamais eu de crampes auparavant, et je croyais que certains faisaient du cinéma…je peut vous dire que non !!!

    JE SUIS comme un pantin, mes mollets bougent tout seuls, personne ne s’arrête ! une ambulance arrive ! ils ont crus que je faisait un malaise, je leur explique que c’est des crampes, ils m’étirent et me donnent une bouteille sucrée.

    Je repars, je marche, je m’étire.

    Tout le monde me double…j’ai un sentiment d’impuissance indescriptible, je me dit que je suis une merde, je m’en veut vraiment.

    Quand je vois les papis et les mamies qui me double, j’ai un sentiment de vanité incroyable :sur le coups voilà ce que je pense : « putain tu te fais doubler par des grand mères et par des obèses, t’es vraiment une merde » ce marathon m’aura appris bcp d’humilité sur ce point la !

    JE me fais doubler par les ballons des 4H, je n’essaie meme pas de les accrocher…
    Tout ce monde qui me double, c’est pas possible, il y’aura bientôt plus personne derrière moi !!

    Le calvaire marche- étirement -, reprise de la course continue jusqu’au bois de Boulogne…

    Les ballons roses des 4H30 me doublent, je n’arrive pas à les suivre, je les voit s’éloigner…arrivé au 41km, je n’ai plus rien en moi mais je m’en fous , j’accélère, un dernier sursaut d’orgueil…je fonce…je sprinte… j’arrive finalement sur cette maudite ligne en 4H37 temps réel.

    Voilà c’est fini, je m’en fous je souffre trop , je ne peut meme pas rester debout, je vais à la croix rouge m’allonger quelque temps…
    Je rejoins julien qui a eu des pbs aussi mais qui finis en 3H48

    Douche métro, train, dodo, réveil avec une impossibilité de marcher aujourd’hui…

    Je ne souhaite a personne de vivre ce qui m’est arrivé !!
    Morale : un marathon n’est pas tjs une partie de plaisir, et ne pas sous-estimer cette distance mythique !!

    Mais je ne vais pas en rester là…., je ne peut rester sur cet échec



    Desolé d’avoir été long

    Sportivement, christophe"

    Source et commentaires : CAPforum


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