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4h pour 42,195 km
4heures pour 42,195km en 2011
Cette année, c'est le 10 avril !
Je serai dans cette foule ce dimanche matin, prête (je l'espère..) à emmancher 50 000 foulées.
Je me suis récemment rendue compte de la difficulté du marathon. J'avais tendance à me dire : "Ce n'est que de la distance, de l'endurance", mais quand on finit une vingtaine de bornes, rien que 20, on se rend un peu mieux compte de ce que 42 peuvent représenter. A 20km dejà, je saisis à quel point des petits details peuvent prendre une ampleur décalée. Ainsi, j'ai découvert les douleurs musculaires, les douleurs cardiaques, et les douleurs mentales. La flemme, la musique qui saoule, le froid, certains frottements, le poids de mon iphone, le bruit d'un lacet qui cogne ou celui de mes boucles d'oreilles qui resonnent, j'ai froid aux mains, puis j'ai chaud, la casquette oppressante ou les jambes en coton...
Alors, pour éviter au maximum tout ça, je me mets sérieusement à l'entrainement, etrangement depuis que j'ai mon plâtre. Fini les faux prétextes. Même si c'est dur quand il fait froid et nuit, apres une journée de travail pas toujours remplie de bons souvenirs, de trouver la foi pour enfourcher ses baskets. Je le décide le matin en genéral, et je bois beaucoup la journée, pour me conditionner mentalement à ma sortie. Ensuite, têtue comme je suis, je n'arrive pas à rennoncer à ma sortie, et je suis même décue s'il pleut des cordes et qu'il m'est impossible de sortir (plâtre, pluie, froid, nuit, risque de rhume.. ca fait beaucoup.). J'essaie de faire ce qu'il faut pour eviter de souffrir trop tôt, j'aimerais bien avoir un peu d'avance lorsque j'arrive au 30eme, que je puisse ralentir sans etre dans le rouge niveau chrono. Je fractionne, je fais des sorties longues, j'essaie de faire les sorties nécessaires pour baisser mon cardio tout en augmentant la vitesse. Et je surveille un peu mon alimentation : je bois beaucoup plus, et je ne mange pas moins mais le plus varié possible, en ajoutant 'un max' de proteines.
(Voir : Mon entrainement.)
La vérité, c'est que j'appréhende les 42km. J'ai peur de souffrir, peur d'être décue de mes performances, de vouloir recommencer mieux, comme quand on a loupé son moment M et qu'il est trop tard pour changer. J'ai aussi peur de ne pas être en forme, de ne pas réussir à bien dormir, de me blesser en courant dans la semaine qui précède, peur de tomber le jour J, ou avant, en moto, et m'abimer une cheville ou un genou dans les semaines qui me restent. Ah oui, et aussi, j'ai des doutes sur mon objectif : 4h, j'ai peut-être visé un peu haut. Nous verrons bien....
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