• Et si je ne m'étais pas reveillée ce jour là ??

    Il m'est arrivé tellement de fois où j'ai regretté d'avoir fait telle ou telle chose. Quand je casse une assiette, quand je me tords le pied, quand je renverse une bouteille. Ce sont de petits accidents quotidien si vite arrivés, mais que l'on peut si bien eviter. "il aurait suffit que je fasse attention, il aurait suffit que je parte 1 minute plus tot de chez moi, il aurait suffit que.. comme je regrette !" Je me pourris quand je fais une erreur. Professionnelle ou quotidienne, futile.

    Mais combien de fois tout s'est bien passé? Combien de fois les choses se sont deroulées comme prevues, combien de fois les objectifs ont été atteints ?

    Je me souviens quelques temps avant le marathon, j'etais une vraie chochotte, a en devenir presque superstitieuse, ou je me disais que tout ce que je mangeais, tout ce que je faisais, le temps que je dormais,  pouvait avoir une influence sur le marathon. J'avais tres peur de me faire une entorse, de me claquer un muscle, d'être enrhumée, de ne pas me reveiller le matin, de tomber sur le trajet, de me casser la binnette  pendant la course.. il aurait pu arriver tellement tellement de choses. Et si peu, une seule, aurait pu suffir a aneantir ma course, de si loin preparée. Et puis finalement, tout a bien été.

    C'est sympathique de prendre conscience à quel point j'ai eu de la chance , dans la plupart des cas, que tout se passe comme prévu. Dans la course à pied, mais ca va bien dans tous les autres domaines du quotidien. En voiture, combien de fois j'aurai pu ecraser un pieton? Combien de fois j'aurai pu ne pas être attentive, ne pas eviter l'accident ? Et puis ca nest jamais arrivé. A chaque fois que j'ai pris ma voiture, j'avais une chance qu'il se produise un drame, de mon fait, ou contre moi, et puis non, tout a été parfait. Que des broutilles, que des choses auxquelles j'ai tjrs survécu.


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  • Reprise de l'entrainement CAP.

    Lundi 23/05/2011 : Bike Ce matin, j'ai fait du velo sur un parcours assez plat.. Entre les voitures et les champs, croisant quelques cyclistes plus rapides que moi. A la fin de ma sortie, je me rends compte que je suis partie 1h07 (131bpm), pour parcourir 23,3 km à 20,7km/h de moyenne. J'ai fait ca cool, javais la flemme de tout donner. Un peu mal aux gambettes, mal aux cuisses surtout. 

    CAP Puis le soir je pars fractionner.. Je voulais faire une sortie similaire à celle de lundi dernier : agréable, taper un peu dedans, mais sans m'en degouter. Il y a quand meme un moment ou je me suis retrouver à penser : "ca me degoute, j'en ai marre, c'est trop dur, ca sert a rien, comment est-ce que je pourrais avoir envie de faire encore dautres fractions apres celle-la ?", et puis apres la recup, j'ai finalement oublié tout ca, et fait les fractions restantes. Hier, sur un parcours qui faisait 10,1 km, ma montre a mesuré 9,8km. Voici la seance prevue : 5x1000m entre 12,5 et 13 à la montre, 5x500m de recup. Je cours mes 5km rapides à 12,8 ; 12,7 ; 11,9 ; 13,0 ; 12,7 avec un petit 9 en recup + une marche. Au 3eme, et comme les chiffres l'indiquent, je patauge dans la semoule. jai limpression detre a fond, alors que ma montre me dit que suis à un petit 12, ca me sappe completement la moral. Du coup le km finit moins vite.  Je regarde mon cardio qui affiche 122, et, plus ou moins soulagée, je me dis que mon accelerometre doit autant peter un boulon que mon cardiofrequencemetre. Ca ma demoralisée... je finis difficilement la fraction et je marche un ptit peu avant de reprendre les 2 derniers à l'allure souhaitée. Apres ca, ca parait tellement facile de courir a 10, à 11. En moyenne, je finis à 10,8km/h et 11km au compteur.

    Mardi 24/05/2011 : CAP Cap avec kdr le soir. Le midi, je ne fais rien, et jai limpression detre une grosse vache, jai limpression de grossir. Je rentre chez moi, je mange et je dors. Jrepars au travail encore plus fatiguée que quand je fais du velo. Le soir, je fais 13km en  1h15 (10,3 de moyenne), sans cardio, car j'ai eu des frottements qui m'ont irritée lors de la course de dimanche. C'est pas trop dur de discuter, il fait bon, mais jai la flemme d'accelerer. Lui, il aura 10,7 de moyenne, nos montres ne sont pas calibrées pareil.

    Mercredi 25/05/2011 : Bike Velo entre midi et deux a LM : 1h07, 127bpm, 21,9km, 19,6km/h.

    CAP Puis fractionné le soir 5*2minutes rapides + 1minute de recup entre chaque fraction. Apres, on a fait des exercices de gainage, et j'ai encore les abdos en vrac. 53min40. 9,87km à 11 de moyenne. Je fais le premier à 13,6, le dernier à 14, et les autres autour de 15, mais ca me parait beaucoup. J'ai limpression de courir à 13-14 plutot qu'a 15, et kdr qui est devant moi, me dit quil coure a 14. Je suis un peu fatiguée.. Mais montée en classe 7,5 a ma montre :o)

    Jeudi 26/05/2011 : Bike Velo entre midi et deuze : Je roule pendant 1h13 à 129bpm sur une distance de 22km  à  presque 18km/h. La glande quoi. Yavait beaucoup de vent ce midi, cetait pas evident, et il caillait un peu! Je m'etais habituée a mon rayon de soleil de la pause. Ca va etre dur cet hiver.. Quand ca va etre couvert, quil va faire sombre et froid. Que mes mains seront gelées. J'ai pas hate du tout dy etre. Jsuis courageuse davoir resisté cet hiver en course a pied, mais là, en velo, avec un cardio bas comme ca.. Mon corps et mes mains vont morfler. Ne pensons pas a toutes ces horreurs... Peut-etre que d'ici là, je vivrai en Afrique, qui sait?

    Vendredi 27/05/2011 : CAP Brrrr ! Je me tate longtemps avant d'opter pour une de mes tenues hivernales : le temps est à l'orage, le soleil se cache et c'est surtout qu'il y a du vent. il n'est pas chaud du tout ! Je laisse le collant enfoui dans le sac mais j'utilise ma paire de gants, j'ai trop peur d'avoir froid. Ce soir, j'ai du mal à partir. Je rentre chez moi et je glande pas mal de temps avant de réussir à me motiver suffisamment pr decoller. Je m'habille lentement, je fais des pauses pr reflechir à tout ca.. A quoi ca sert ? Pour se sentir bien? Pour garder la forme ? Pour devenir plus fort ? Pour aller plus vite ? Pour gagner des applauses ? Sans y apporter aucune réponse, je jette toutes ces questions à la poubelle, et finit de m'habiller. Une sortie de 20km, ca fait un retour vers 22h, la nuit commence à tomber. Comme d'hab, des que je sors, je comprends que tout ca ne va pas etre si epouvantable : deja, il ne fait pas si froid, et puis j'ai envie de courir. Je vais faire 20km, je sais que la je suis fraiche, mais que j'aurais envie de m'arreter et de rentrer bien avant la fin. Ca fait longtemps que j'ai pas fait de sortie longue ! Jsuis contente, tout se passe bien, je me retrouve à être contente de courir, du début à la fin, sans douleurs persistantes nulle part, avec un cardio que je sens très frais. Comme d'hab, je pense à tous mes souvenirs, je croise des gens-je sens leurs odeurs-je hume les plats qui chauffent, l'heure est à la tambouille, et tout ca me renvoie 10,15,20 ans en arrière. Je me sens libre, libre d'aller ou je veux, de regarder ou je veux, de courir à l'allure qui me plait, de penser a ce que je veux, de chanter même. A la fin, ce nest meme pas dur, si je me sens vivre quand je souffre, alors je ne me sens pas vivre sur cette sortie, mais je me serai au moins sentie legere comme le vent.  1h52 de bonheur, 155bpm, 969 kcal, 20km à 10,7 à ma montre. C'est un tres bon bilan ! Surtout si on considere que mon cardio na pas du deconner puisque je me sentais vraiment à l'aise, et si on note que l'accelerometre doit avoir 0,3km/h en moins que la vitesse réelle.

    Samedi 28/05/2011 : Bike 1h30 de velo plats et faux plats - 124bpm - 31km à 20,6 km/h de moyenne. Ca sent les fraises. Il fait chaud et beau. le vent qui souffle fait du bruit dans les feuilles. Je suis isolée, je croise quelques velos....

    Dimanche 29/05/2011 : CAP 1h24 de cap - 157bpm et 10,3km/h de moyenne pour 14,5 km, 700kcal.

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP 68,5km - environ 6h30
    Bike 98,2km en 5heures ;
    11h25 de sport en tout 4087 kcal

    Lundi 30/05/2011 : Bike 1h08 - 127bpm - 366 kcal - 23,2km - 20,5 km/h. Rien en cap ce soir. j'ai des courses à faire, pas très envie de courir, et un peu mal au mollet gauche.

    Mardi 31/05/2011 : CAP Ce soir , j'ai très envie de courir, et ca tombe bien car hier soi, n'etant pas tres motivée, j'ai reporté ma seance à aujourdhui obligatoirement ! Je fais une bonne séance : mon traditionnel 5x(1000vite + 500m recup) du debut de semaine (qui me fera retrouver ma classe 8.o). Je run 1h05, 158 bpm, 568 kcal perdues que je ré-engloutis des que je rentre apres ma douche, 12,23 km avec un joli 11,4 de moyenne. Apres 2km de chauffe, je fais mes 1000m à 13,0km/h pour le premier, 13,4 ensuite, puis 13,1, et 14,6, enfin 13,8 pour mon dernier 1000. je rentre à 11,1 sur 3km. A la fin de la sortie, c'est comme si j'avais trouvé l'éveil pendant la seance. J'arrive à courir aisément à 11, sans oser me plaindre de quoi que ce soit. C'est tellement facile à cette allure quand on sort des vitesses telles que 13 voire 14. Je m'étais dis que j'allais faire les fractions entre 12,5 et 13,0, c'est un challenge réussi. je me demande si ma montre va bien. Au debut, j'ai fait l'échauffement à 8,9 en partant de chez moi, je me disais pourvu que ma montre déraille vers le bas... mais finalement vu les fractions, je dirais plutot qu'elle a tendance à grossir les vitesses ! Ou alors j'ai progressé... Ou alors j'étais en forme ce soir. Il faut dire qu'à mon envie de courir, s'est ajouté un temps magnifique. Je pars de chez moi sans me presser, personne ne m'attend apres mon sport, et le soleil se couche tard. J'ai quand même un peu peur qu'il fasse froid, mais je sais qu'en courant, et surtout en fractionné, mon corps va vite se réchauffer. Les premières foulées sont un peu dures, mais j'aime bien cette séance. Une série de 5x1000, c'est pas une sortie trop longue, ni trop dure, mais amusante et qui passe vite. Le 3eme 1000 passe mal, comme toujours, c'est celui que je redoute. J'arrive dessus un peu esquintée, tout en sachant que le plus difficile reste à faire puisque je n'en ai fait que 2. En plus, j'arrive dessus avec un faux plat tres difficile. C'est en faisant cette route en velo que j'ai pu constaté les faux plats montants et descendants. Je me bats contre ma montre et mes jambes pour maintenir un 12,5 sur la fin, mais j'avais commencé rapidement, alors je me tire avec un honorable 13,1. On ressent tout de meme que j'ai flanché quand je vois la vitesse de ma recup à 7,8 (avec un peu de marche), alors que les autres recup ont tourné sur 9,3; 9,4 et 9,5. J'essaye de saisir une technique de respiration qui consiste à respirer du fond de la gorge.. presque en raclant sa gorge. Ca fait un drole de bruit, mais je sens mes poumons compacts, gonflés à bloc, et la regularité de l'inspiration/expiration me fait me sentir un peu plus forte. J'ai un tee-shirt blanc, très ample, des foulées du 19eme, je me sens hyper a laise dedans. Il est en coton, je le trouve genial pour ce soir.  Quelle legereté, quelle fraicheur, quelle jeunesse, des que je regarde ma montre, j'apercois mes bras qui apparaissent encore plus bronzés que d'habitude grace au tee shirt blanc. Des avant-bras minces avec des veines qui sortent, les veines de l'effort.. A l'allée, je croise un petit clochard maigre rasé. La crasse de sa peau contraste avec ses yeux bleus fluo. On se regarde mais il ne me parle pas. Au retour, je ne suis pas sur le même trottoir que lui, et il a retrouvé un copain avec qui il s'est assis dans l'herbe, et là, ils crient quelque chose quand je passe, mais je suis contente de ne pas distinguer les mots qu'ils ne font pas l'effort d'articuler. Florent pagny qui chante pr moi couvre leurs voix, qui ne sont pas agressives. Je pense brièvement que ce type aurait très bien pu avoir une autre vie, et j'aurais pu le rencontrer en tant que parent d'élève. Il aurait pu me casser les bonbons s'il etait qqun d'autre, mais là je l'apprecie. Parfois , cest etonnatn, j'aime bien les clochards. Je ne sais pas trop si cest de la pitié affective ou si cest parce quils sont differents, parfois ils m'apparaissent un peu mysterieux et doivent avoir d'autres valeurs.. Je pensais aussi que javais de la chance de m'être mise à la course à pied, d'avoir l'envie, de connaitre les joies de la souffrance. Apres tout, j'aurais pu passer à coté toute ma vie. A coté de quelles autres grandes choses vais-je bien pouvoir passer ? Sans meme en connaitre l'existence... En tout cas sur la course a pied je suis loin davoir tout vu ca cest sur. Il me reste encore plein de choses a voir, à savoir, à comprendre sur les 10km, sur les marathons, il me reste  tout de l'ultra, l'ultra souffrance, se pousser au max, arriver à se demander si levanouissement ne va pas prendre le dessus... et encore plus j'imagine. Pour rentrer, je passe par la ville, mais ce nest pas ce qui me plait le plus. je suis de mauvaise humeur en ce moment alors je tourne dans les rues les plus desertes, sans tout de meme choisir les coupe-gorge... Moins je vois de monde , mieux je me porte. Je traverse et retraverse autant de fois qu'il faut pour eviter quelques pietons ça et là.

    Mercredi 1/06/2011 : CAP Environ 13km en 1h07 159bpm, et 11,7 de moyenne avec un accelerometre mal accroché aux lacets. On peut retirer au moins 1km/h si je me fie a la montre des autres. Je depense  647kcal sur ce fractionné en groupe.J'ai le moral un peu à plat parce que jai pas envie d'y aller a fond dans la seance, jsuis un peu cassée, je n'ai rien à me prouver. J'ai limpression que la seance ne sert a rien, on tourne en rond, il y a des petites montés, puis des fentes et autres flexions au programme. Je cours ni vite, ni lentement, je ne fractionne pas, je ne me fais pas plaisir, mais je ne fais pas travailler mon cardio non plus, puisque mon coeur bat vite quand meme. Et pour couronner le coup, je decouvre une montre qui deconne, ce qui explique l'impressionnante formidabilité de la seance d'hier. Enfin, on termine la séance en escaladant une barrière où je fais un malheur car je le savais, je ne suis pas un singe. Tout le monde y arrive, je suis la plus nulle.

    Jeudi 2/06/2011 : Bike 1h11,, 23km à 19,4km/h de moyenne. Je me dis que le velo peut contibuer à me faire baisser ma FC, tout en preservant mes genoux et les muscles des mollets. C'est super quand il fait chaud, le vent rafraichit, mais aujourd'hui, il y a beaucoup de vent, dans un certain sens, c'est vraiment galere d'avancer. Quand j'ai le vent dans le dos en revanche, c'est assez magique, je monte les cotes sur le 6eme plateau...

    Vendredi 3/06/2011 : Repos.

    Samedi 4/06/2011 : CAP 55min26, 129 au cardio, 226kcal, 7km2 parcourus avec mon frère, donc 7,8km/h de moyenne. Je suppose que ma montre ne deconne pas... Mais bon l'interet n'est pas vraiment dans la montre ici. L'interet c'est de discuter, de bouger, de changer d'air, de changer de monde, de changer de style d'interlocuteur. Mon frere est tres special, jaime bien l'entendre parler, à chaque fois je le decouvre un peu differemment. Je n'ai pas de probleme pour discuter, je suis à 70% de la FCM voire moins il ny a aucun doute.

    Dimanche 5/06/2011 : CAP 2h15 de course sur 24km à 154 bpm. On monte à LM par les bois puis on revient par le chemin que j'utilise en velo. Ca fait drole de le prendre à pied : le decor qui nous entoure passe plus lentement, il me parait plus réel, je semble plus proche de cette nature que quand je roule en velo sans m'en preoccuper. Contrairement aux sorties sur le deux roues, je ne me préoccupe pas du tout des voitures. Je me focalise plus sur le rythme de la musique et constate avec stupeur que les faux plats et les montées sont moins dur en courant qu'en roulant. Je puise dans 1177 kcal, et run à 10,7Km/h en moyenne. Mon accelero parait dire vrai sur l'ensemble de la sortie mais se lache sur les 3 derniers kilometres et me fait faussement grimper mon allure moyenne. Je me force à faire une grosse sortie malgré la fatigue qui m'aura poursuivi toute la journée. C'est chouette car je peux partir à 8heures, et je ne rencontrerai pourtant pas ou quasi pas la nuit. La sortie ne me semble pas dure, les km defilent, j'entends ma montre sonner sans cesse pour monter au suivant km. On est à 10 km, ca yest, plus que le retour, obligatoire, puis 5 petit km et la sortie est finie. Je l'abrege avant en allant jusqu'a 24 facile. Je suis pas haut dans le cardio, j'en n'ai pas marre, et j'ai a peine mal aux jambes. Malgré ces bonnes sensations, jai surtout celle de me trouver naze. Completement naze, pas de foulée correcte, pas de tenue, pas un cardio super,  de gros ralentissements sur les faux plats, sur les montées, pas de rythme global. Je suis contente quand meme quand ca s'arrete, mais c'est surtout parce que la nuit tombe et que le parcours est fini. Sinon, j'ai envie de rouler encore. J'aime ca courir ! C'est apres la douche que je sens beaucoup de douleurs dans mes jambes. Il faut que je me mette aux sorties longues si je veux passer au marathon des sables un de ces 4...

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP 56,8km - environ 5h10
    Bike 46,2km en 2heures30 ;
    7h42 de sport en tout 4087 kcal (6sorties)
     

    Lundi 6/06/2011 : Repos forcé.. Pas le temps.. Ca tombe bien j'ai les jambes en vrac !

    Mardi 07/06/2011 : CAP 1h59 155bpm, 1075kcal, 21km, 10,5km/h.

    Mercredi 08/09/2011Bike 1h17 assez plat 131 bpm; 448 kcal; 25,8 km à 20,0 km/h. Aujourdhui je me rends encore un peu plus compte d'a quel point je suis bien la ou je suis. Je ne voudrais pas quil fasse un autre temps, ni etre dans une autre tenue. Je ne voudrais pas etre une heure apres, ni une heure avant. Je suis la, a rouler avec les voitures qui me frolent, la pollution, les insectes qui me foncent dans la bouche ou les yeux, je sens des petites betes qui picotent mes jambes, la nuit tombe, il fait frais. Jai retrouvé toute la foi, toute la volonté que javais perdue apres le marathon de paris. Meme lodeur des egouts est parfaite. La cote qui arrive devait arriver maintenant, des douleurs dans les fesses, mais pas d flemme. Aucune pensee negative, je suis trop bien la ou je suis, en equilibre sur mon velo.  Ce cher velo qui maura couté tant de bleus et de croutes a savoir maitriser. Jaime a y repenser parfois. On narrete pas le progres.

    Jeudi 09/06/2011 : CAP Je vais fractionner. 52min pour 9,5km à 156 bpm, presque 500 kcal à 11 km/h de moyenne. Je fais 4*400 metres avec 200 metres de recup. Je fais une pause plus longue (je marche sur 100 metre puis je trottine sur 200 metres), et je reprends 5*400 metres puis toujours 200 metres de recup. Je cours entre 13 et 14km/h mes fractions rapides et la recup avoisine les 2minutes. Avant de partir, j'ai un peu peur de la seance mais il le faut. Il faut que je mesquinte jusquau bout avant la grece. Ma recuperation de ces derniers jours est assez impressionnnante : je recupere de dix sorties de plus de 20 bornes en 48h , un debut de tendinite disparait comme si rien ne setait jamais manifesté. Ce soir, jai suffisamment de peche dans les jambes pr accelerer sur des 400metres. En m'echauffant, je minterroge sur la
    Celebre adrenaline dont tout le monde parle et qui serait la maitresse de la dependance que procure le sport. Car encore une fois ce soir, comme hier, et encore beaucoup dautres fois, je me sens bien . Je me sens la ou je dois etre, comme je dois etre, faire ce que je dois faire. Je suis a ma place. Allant nulle part, aussi libre quune libellule, me battant contre le vent. Je ressens quelques debuts de douleurs mais il ne sont pas desgareables. Car ce nest pas la douleur que je naime pas, elles ont souvent la consequence dun acharnement sportif , parfois trop brutal. Ce que je redoute dans les douleurs, cest la peur. Cette inquietude, ce doute qui s'installe en nous, murmurant :  cette douleur n'annonce t elle pas un debut de tendinite ? Une crampe ? Une autre douleur plus forte qui tempechera de courir ? Ce soir je me demande ce qui est important dans le fractionné et jen fais part a kdr apres ma seance. Est ce que la fraction rapide doit etre realisée a lallure prevue coute que coute, quitte a allonger les fractions de recup? Ou bien vaut il mieux reduire la recup au minimum et faire ds fractions rapides en etant un peu moins frais et moins capables ? Je me demandais aussi sil fallait se concentrer sur sa foulée, sur lesthetique, la propulsion? Ou sil fallait juste courir dun point A à un point B sans se poser de questions, detaler comme une idiote, les jambes en vrac dans ts les sens, comme dans une gare, comme quand on court apres un train...
    Voici quelques conseils que javais retenu de je ne sais plus quel article, concernant la foulée :
    Poussez jusquau bout des orteilles et avancez votre hanche opposée lorsque vous vous propulsez
    Reduire le temps d appui au sol, comme si je courais sur des braises
    Luttez contre l avachissement. Nous ne sommes rien que des marionnettes au bout dun fil qui nous tire le sommet du crâne vers le haut
    Le moins de foulées possible en 30s mais avec la mm allure

    Vendredi 10/06/2011 : Bike J'ai oublié de mettre mon cardio. Je pars libre comme le vent pour faire 1h18 de velo et à peu pres 26km de plat et faux plats. C'etait sympa, ya pas a se poser de question, c'est tout droit, j'ai ma petite piste cyclable ou il n'y a personne.

    Samedi 11/06/2011 : Un dernier decrassage avant le decollage de demain matin. CAP.  

    Dimanche 12/06/2011 : Repos. (Voyage vers la Grece)$

    TOTAL DE LA SEMAINE : CAP km - environ h00

     

    Bike 0km en 0heures00 ;

     

      de sport en tout  kcal (0sorties)

     


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  • Voilàààà !!

     - 10km du 19ème -


    Samedi apres-midi, je vais en voiture récuperer mon dossard et repérer les lieux pour la course. Dimanche, je serai toute seule. Personne ne court avec moi, d'ailleurs aucun coureur de mon entourage nest au courant, et ma mere ne viendra pas me voir a l'arrivée cette fois.  Je prends tout ce qu'on me donne : prospectus, puce, tee shirt blanc avec decor à l'instar des foulées du 19eme, un sac planet jogging bien pratique pour ranger un eventuel casque + des vetements, dossard. Vu le temps que je mets a traverser paris porte de pantin --> marie du 19eme et vu le temps que je mets a me garer, j'opte pour la moto demain. Je me renseigne sur le vestiaire, pour avoir la possibilité de venir en moto et laisser mon bazar sur place, et effectivement, il y a consignes. 

    CycleSamedi, je ne fais pas la fete, sans prevenir personne tjrs, je mange des pates al dente, et je me couche tot. Ca tombe bien je suis fatiguée, je tarde pas à m'endormir. J'arrive donc a me lever peniblement tres tot, puisque le depart est à 9hoo, a lautre bout de la planète. Comme d'habitude : j'avale qq cereales, jevite les fibres et les produits laitiers (pas de banane, pas de yaourt), et l'indispensable rit uelle vitamine C. Il fait beau, et c'est agréable de pouvoir s'habiller simple :en gros, il me faut un tee shirt et un short. Pour le trajet, je ne prends meme pas mon manteau, mais une grosse laine, que je pourrais facilement fourrer dans le sac a donner au vestiaire.

    Je me plais sur la route à ne trouver personne, ni sur l'autoroute, ni sur le periph, et non plus dans paris. Mais quelques joggeurs a dossards me rappellent à l'ordre : il va y avoir un peu de monde. Je mets ma moto juuuuste a coté du depart, cest super. Je suis en avance, je confie tranquillement mes affaires aux benevoles. Il fait bon. Je m'echauffe, comme les autres, dans le parc des buttes chaumond. Je suis la ligne du parcours, ca grimpe grave !! Le soleil continue a se lever, et ma montre affiche une allure tres basse, je peine, mais je depasse quand meme quelques coureurs a dossards pendant lechauffement. J'ai du mal a croire qu'il va falloir courir à  plus de 2km/h au dessus de ce que je fais là, pendant 10km, dans la foule, dans les montées, sous le soleil.

    Je retourne vers la musique, vers le crieur d'ambiance, pour lentendre dire que le depart va etre retardé. Trop tard, je suis deja dans le depart, bien placée pour ne pas avoir trop de decalage entre le coup de petard et mon pied sur le tapis. Je sautille sur place pr maintenir mon coeur en eveil et je matte les gens qui nous mattent de leur fenetre dans l'immeuble en  face.

    J'entends distinctement le coup de feu et je commence a pietiner, encore quelques secondes de repit avant presqu'une heure de galere. Je me dis que je peux courir au feeling, sans regarder ma montre, juste le faire au maximum, mais je cede trop vite a la tentation, je veux voir si ma montre est bien calibrée. Ya un peu foule au depart, en effet on est 1100, mais cest gerable, et jarrive vite a me faufiler jusqu'a trouver un groupe qui a a peu pres mon allure. Je cours a coté dune fille qui est partie juste a coté de moi, et je la grille. Je me sens pousser des ailes, je sens que la course va etre facile, jai limpression que je vais meme pouvoir faire mieux que ce que je peux esperer... dans cette premiere partie, je double beaucoup de monde. Il faut que je sois strategique : il me semble que la fin est descendante et le debut est assez roulant aussi.. Que se passe-t-il au milieu du parcours ? Je tape les descentes rapidement, mon cardio ne se manifeste pas mechamment, il est content detre stimulé pr aller vite. Une sensation de puissance, que j'avais eu aux foulées du 8eme : depasser les autres sans resse ntir de difficulté. Au 3eme, ce qui me reste ca me parait long, je pense que leuphorie est partie et que je ne la recroiserais peut etre pas avant les 500 derniers metres. Et puis le redouté arriva : à 4,5 km dans les jambes, et une tres bonne moyenne sur l'allure, la cote du parc des buttes chaumont me ralentit completement. Je ne me laisse pas couper les jambes, je fais de petites foulées, mais ma moyenne explose negativement. Il y a des bouteilles d'eau a prendre, et la course reprend son cours normal, je prie pour une descente. Mes jambes veulent foncer, mon cardio veut se reposer. Je ne bois pas tt de suite, tt le monde jette sa bouteille...


    Quelques applaudissements, beauc oup de sourires echangés avec les benevoles de la circulations. des photographes qui font comme sils ne photographient pas.

    Qques km plus tard, je me rafraichis les mains avec de la cristalline, et je nai tjrs pas envie, mais je bois enfin.Ensuite, je me debarrasse dune bouteille mi pleine, pr qu'un coureur fatigué me crie par dessus l'epaule : "merci pour l'eau hein !!". S'il economisait sa salive, aurait-il moins soif ? Agacée, j'accelere, surement pour qu'il ne puisse plus me voir, pour qu'il ne puisse plus me maudire. Alors un autre coureur que je rattrappe me dit "mais cetait pas de leau quil y avait dans la bouteille, cetait du dopage !" Je metonne de pouvoir lui repondre sans trop de dif ficultés respiartoires que "j'ai du mal dans les montées, alors j'en profite quand ca descend". Il me retorque quelque chose que je ne saisis pas, et je continue dans ma lancée, je le grille lui aussi, mais je le retrouverais plus tard, dans la prochaine montée justement.

    On croise un coureur avec u n dossard qui remonte le parcours.. en courant. Cool, certains ont deja fini. Apres, on arrive rapidement sur les deux derniers km, puis le dernier. Beaucoup ont encore de l'energie pour accelerer. Je ne sais pas si ca s'appelle une course mal gerée, ou au contraire une volonté réussie du joggeur. J'entends la musique d'arrivée, il semblerait que moi je nai plus de force pour gagner quelques secondes. Je me traine jusqu'au virage avant la derniere ligne droite dans le parc et l'arrivée. Mais là c'est trop fort : il y a des barrieres, sponsorisées je crois, et du monde agripé autour. J'arrive a foncer. Je ne vois pas le chrono, et je pense surtout à arreter ma montre. Qu'elle soit mal calibrée me donne quand meme mon temps exact, de tapis a tapis. Alleluia, je suis dans les 48minutes !

    Jai passé une bonne course. Avec des facilités, puis des difficultés, une course pas redondante. En plus de ca, je suis contente de mon chrono. Je gagne plus d'une minute par rapport aux 10 derniers km, il y a 3semaines.

    graph



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  • Ce qui se passe juste apres un marathon

    Maintenant je peux l'avouer, j'ai eu une baisse de régime post marathon. Javais limpression de ne pas avoir laissé suffisamment mes membres se reposer, ils me faisaient la tête. Plus rien ne voulait avancer, mon cardio etait tres haut alors que je courais au ralenti. Clairement et surement, j'étais  moins performante que pendant la préparation marathon. J'ai changé le calibrage de ma montre, ca y a fait. Du coup, au lieu de faire des sorties affichées à 11km/h, je voyais un 10,2 atteint peniblement.

    Je me rappelle des sorties où mes jambes se cassaient, je n'arrivais plus a les tendre suffisamment, elles se pliaient delles memes, comme si jallais mecrouler. Jai eu cette sensation de manquer de jambon dans mes jambes. Je voulais m'injecter des proteines, minjecter de la puissance dans le ressort du bas des jambes. Jai plusieurs fois eu envie de m'arreter de courir pendant mes sorties, et je lai fait quelques fois, sur des fractionnés, sorties que je me rappelle en horreur. Je marche, puis je repars... mais cest dur, les objectifs ne sont pas atteints, je me traine, je n'ai plus de volonté, plus de gniak pour me defoncer et me faire mal.

    Je me suis mise en tete un 10 km le 1er mai, pour repartir dans la competition, dans la recherche de la performance, justement pour eviter l'impensable : baisse de regime, coup de mou, plus de volonté. Mais ca na pas suffit, je ne sais meme pas si ca ma aidé, ou si ca ma plutot géné dans ma sortie des enfers. Jai pas du tout fait le temps que je voulais, jai quasiment eu la même allure que sur mon precedent 10 km, ou je navais pas tout donné, je pensais pouvoir faire beaucoup mieux que ca, surtout apres avoir vecu un marathon, apres avoir fait une preparation marathon, apres avoir fait x fractionnés.

    Aujourdhui, cest le lendemain dun 10km reussi. Et depuis quelques jours deja, je sens que lenvie de la course a pied (et tout ce qui va avec - la fatigue aussi...) revient. Serait-ce la fin de cette depression cap ?


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  • CitationsQuelques citations...

    "lu sur le parcours : "Si tu traverses l'enfer, ne t'arrête pas""

     Jusqu'à ce que je parte ya quelque chose qui me disait "c'est pas vrai", et puis quand on est sur le bateau, on y est.

    Emile Zatopek a révolutionné la course à pied en intégrant le fractionné à ses entrainements. Pourquoi pas vous ?

    Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Nietzsche Friedrich Wilhelm

    Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. Emil Zatopek

    Sans espoir aveugle, il n'est pas de déception

    Quel individu sain d'esprit verserait du sang et des larmes pour des choses dont il sait qu'elles finiront par s'évanouir ou qu'il faudra les abandonner ?

    En vérité, pratqiuement rien de ce que nous faisons en pensée ou en action tout au long de la journée ne semble indiquer que l'idée de l'extrême fragilté de la vie nous ait éffleuré l'esprit. Nous passonsnotre temps à des activités comme attendre au inéma le début d'un navet, à moins que nous ne préférions rentrer au plus vite pour regarder un programme de télé-réalité. Et, tandis que nus sommes assis là, à attendre la pub... le temps qu'il nous reste à vivre s'épuise. (...) Le grand jour restant à venir, nous ne vivons pas pour aujourd'hui. (...) nous attendons que la vie commence.

    Du point de vue des gens ordinaires, les êtres éveillés peuvent paraître fous. En effet, il ne marchandent pas, le gain matériel n'a aucune prise sur eux, ils ne connaissent pas l'ennui, ne recherchent pas les émotions fortes, ne redoutant pas de perdre la face, ne se conforment pas aux règles du savoir-vivre, n'utilisent jamais l'hypocrisie dans leur propre intérêt, ne font rien pour impressionner les autres, et n'exhibent pas sans raison leurs talents et leurs pouvoirs.

    Au moment de l'achat, le verre est dénué d'empreintes inhérentes. Lorsqu'il devient sale, l'esprit ordinaire pense que le verre est sale et pas que le verre a de la saleté.

    A voir la diffciulté rencontrée quand il faut renoncer à des habitudes ordinaires, l'éveil semble hors d'atteinte. Si je n'arrive même pas à arrêter de fumer, comment puis-je m'imaginer mettre un terme aux habitudes comme la passion, la colèrte et le déni ?

    On n'est pas le meilleur quand on le croit, mais quand on le sait.

    Arrete d'essayer de me frapper et frappe-moi.

    J’ai hâte de pouvoir faire peur aux novices en racontant mon mur, de leur faire envie en parlant de mes larmes

    Quand un homme désire intensément quelque chose, tout l'univers conspire pour l'aider à réaliser son rêve. Patrick Bauer 

    Qu'est-ce que tu attends ? Augmente ta vitesse.


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