• MusclesVelo : Premier essai.

    J' y pense toute la matinée, et tout le debut d'après midi. Qu'est-ce que j'ai peur. Je me questionne sur l'itinéraire. Je choisis une ligne droite hors agglomeration, mais il me faut quand meme traverser un petit bout en ville pour arriver sur cette ligne droite.
    J'hesite entre y aller a pied avec le velo a coté de moi, ou grimper dessus et traverser la ville direct en pedalant. Finalement, je trouve le courage, dés que je suis au pied de mon immeuble, d'enfourcher la selle et d'y aller. J'ai une tenue de guignole. Il fait chaud mais je n'ai pas osé me mettre bras nu ou en short, j'ai très peur de me casser la figure. Des jeunes sont en bas de chez moi, et timide ou parano comme je suis, instinctivement je pense qu'ils vont tout arreter pr se concentrer sur mon depart. Je me raisonne, ils ne me regardent meme pas, quoi de plus banal que quelqu'un qui part faire du velo?
    J'ai du bol, on est le week end de paques, il n'y a vraiment pas beaucoup de circulation, les gens sont tolerants, pas pressés. J'arrive à ne pas poser le pied a terre une seule fois, et heureusement car l'arrêt m'angoisse autant que le depart. Il faut mettre les pieds dans ces etriers, c'est difficile a viser, les pedales se retournent. Avant de partir, j''ai vu que cetait devissable, je vais les retirer. Quelques frayeurs plus tard, la traversée de la ville est finie (un peu plus d'un km lol), et là c'est tout droit, il suffit de pedaler. Seulement voilà : il fait beau, alors les pietons, coureurs, et autres velos sont de sortie. Les croisements, les depassements, tout ca m'angoisse beaucoup. J'ai testé mon klaxon avant de partir, il est simple a atteindre et il sonne assez fort. Le premier usager que je vient a depasser est un sale pieton, sans walkman, que je sonne plusieurs fois, mais qui ne se range pas. Je freine beaucoup, et tente un depassement par la droite en esperant que cegros connard ne me pousse pas, ou ne fasse pas exresde se deporter au moment ou j'arrive a sa hauteur. Juste apres, c'est deux racailles plus sympathiques qui s'arrêtent en s'ecartant l'un de lautre pour me dire "allez y". Apres, il y a une intersection, au vert pour moi, puis des voitures garés sur le trottoir, qui m'obligent à monter sur l'accotement herbeux. Mais tout va plutot bien. Pas de perte d'equilibre. Mal a l'entrejambe, chaud, un moucheron dans mon oeil gauche, les cuisses travaillent. La prochaine fois, je mettrai des lunettes, contre les moucherons. Je m'arrête et tourne mon velo pied a terre, pour fare demi tour. Pour repartir, je galere à nouveau avec les etriers. J'essaie de jouer avec les vitesses pour les comprendre, je tente à lacher prise le velo a gauche, pour me gratter le nez ou autre. Je ne suis pas tres à l'aise mais suis contente d'y arriver des cette premiere sortie.
    J'aurai fait deux aller retour avec Corneille dans l'oreille droite, et je rentre même chez moi, prudemment, en velo.
    Avec des courtes pauses, et une seance loin detre intensive, j'ai depassé un couple de velo qui pedalait sur l'autre rive, un jeune en vtt, je me suis faite doublée par une fille en face et un gars avec un velo de course, je n'ai pas pris mon cardio, j'estime la distance parcourue à environ 17km,  j'ai mis plus d'une heure à y arriver. Meme si le rapport temps/kilometrage est vraiment minable, je suis assez confiante pour la suite, et ne regrette pas mon achat. Encore un défi : être à l'aise sur un velo...
    Aujourd'hui, lundi 25 Avril, lendemain de sortie, j'ai  les muscles sur l'avant des cuisses un chouia enflammés, (j'ai courur aussi hier), des douleurs à l'entrejambe, une sorte de courbature au biceps droit, mais j'ai  surtout mal aux trapezes, trop crispée sans doute...

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  • Vélo : Achat

    Samedi 23 Avril 2011. Il pleut mechamment en cette fin d'après-midi dans laquelle je décide d'aller faire un tour dans les magasins. Je suis determinée à n'acheter qu'une seule chose : un velo. Et ca tombe bien, je suis en voiture, et je rentre de coignieres. J'entre dans la boutique, je sais où se trouvent les velos, ils sont visibles des l'entrée dans le mag. Je m'approche pour me retrouver à roder autour avant qu'un jeune homme ne m'interpelle. Ni une ni deux, je reponds oui à la question ''avez vous besoin de conseils ?" Je n'ai absolument pas préparé mon texte, je ne sais pas ce que je veux acheter, alors je la joue à l'impro, en etant le plus transparente possible sur moi-même.

    Je sais que je risque d'avoir l'air ridicule, mais l'important n'est pas là, l'important etant d'être bien conseillée, et de trouver ce qu'il me faut. J'ai beaucoup de chances car je tombe sur un vendeur propre, et surtout un vendeur qui s'y connait bien en velo, et qui pratique (trial). Pas de ce genre de vendeurs qui font semblant, et qui, au final, ne font que lire les caracteristiques des fiches techniques des produits sans les comprendre, et qui rajoutent quelques adjectifs qualificatifs pour faire style. Je lui explique ma situation de cul entre deux chaises. D'emblée je lui explique que si j'achete un velo, ce serait pour me mettre au triathlon, suivant les conseils de quelqu'un, et que je ne fais que la course à pied actuellement. J'aimerais progresser en course a pied en faisant du velo.

    Seulement voilà : et cela m'étonne car il me pose la question, je ne sais pas vraiment faire de velo. Quand il me dirige vers les velos course, aux roues hyper fines, je lui explique que j'ai du en faire trois heures dans toute ma vie, que je n'ai pas d'equilibre, que je ne suis pas à l'aise. Je lui explique que j'ai appris a en faire à 18 ans, juste pour passer le permis moto. L'ambiance se detend car je le sens amusé de cette situation peu commune, et je me sens detendue devant son ouverture d'esprit, soulagée d'avoir avoué mes faiblesses. Les grandes roues aux pneus aussi epais que mon petit doigt ne me mettent pas en confiance du tout. Il m'explique brièvement la difference d'utilité entre un vtt, un velo course et un velo de ville je crois. Les poignées des velos de course haut de gamme sont recourbées, basses. Je ne me suis jamais interessée au velo.

    Le vendeur me propose d'essayer. C'est sympa, et c'est surement ca qu'il me faut : un essai... mais le sol du mag est bizarre, et je lui montre mes talons. Il dit que ca ne genera pas. La selle me parait reglée haute. Il me dit que c'est comme ça: la jambe doit etre totalement dépliée quand je fais un tour de roue, et les pieds ne sont pas sensés pouvoir toucher par terre quand le cul est sur la selle. Sinon, les muscles se developpent mal, les cuisses servent trop, la position n'est pas correcte. Je me sens rouge et honteuse, je lui dis que je vais tomber dans le mag si j'essaie. Il me rassure, "je reste a coté". J'essaie, le guidon part, hors de mon contrôle, a gauche, j'arrete. Je refais un essai un peu plus concluant, avec un tour de roue, et je me pose, en panique, en sueur. Je sais faire du velo, mais c'est toujours dur quand je reprends, surtout sur des roues fines, avec qqun que je connais pas, ou il y a l'enjeu de l'achat, le sol qui glisse. Il a sous gonflé les pneus pour que les roues adherent au sol du magasin. Je me tate, d'autres clients attendent Remi pour avoir des conseils, je me sens indecise, je m'excuse d'être aussi longue et lui propose de vaquer à ses occupations pendant que je reflechis un peu.

    Je l'ai tellement embeté que je ne me vois pas la possibilité de partir sans rien acheter. Quand il revient, je lui pose une question rassurante, une question que je pose comme ça, alors que jamais je n'ai utilisé la réponse "si ça va pas, je peux le ramener? -Sil n'a pas été utlilisé oui, mais s'il y a le moindre petit morceau de terre dessus, on ne vous le reprendra pas. Si vous avez la possibilité de l'essayer dans votre salon..". Au moins, avec ça, il est sur que je n'achete pas un velo d'occasion.

    Avant qu'il me reponde, c'est deja décidé, après tout, c'est la vie, tant pis si je regrette, tant pis si je ne men sers jamais. J'ai la voiture qui va bien pour le transporter, l'été arrive, mon compte en banque se porte bien. Je l'embête encore un petit peu pour l'equipement. Rien qu'en cinq secondes d'essai, j'ai mal à l'entrejambe, on va voir les rajouts de selles moltonnés, j'en prends un. Je prends aussi des gants, il m'explique que ca evite la corne, preuve à l'appui me montre l'interieur de ses mains, et il me dit que c'est indispensable en cas de chutes, ca m'evitera de tres vilaines cicatrices. L'argument fait mouche, je rajoute au panier. On regarde les casques deux minutes, mais je n'en prends pas, je voudrais etre sûre d'en faire avant d'investir dans le matos. Enfin, un petit coup d'oeil aux combinaisons pour que "je sache que ca existe" Elles sont rembourées aux fesses...

    Une derniere galère m'attend avant d'en finir pour aujourd'hui : la mise dans le coffre. Je replie les sieges arriere, je prie pour que la porte de mon coffre ne retombe pas toute seule sans crier gare, et je transpire pour l'inserer totalement dans la voiture sans l'abîmer.

     

    Cycle


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  • "Croyances et entrainement mental

    Votre entraineur, après vous avoir encouragé "à y aller" et "à rester positif," va continuer sur sa lancée et ne manquera pas de vous recommander  toujours bien installé en bordure du stade ou du parcours, "d'y croire" :
    "Allez, on y croit", ou encore "crois en toi".
    Là aussi : mystère ! Comment faire pour "y croire" ? Car en fait n'est-ce pas vrai que soit "on y croit", soit "on n'y croit pas" ? Bien sûr, dans ce domaine aussi, la réalité est plus nuancée qu'il n'y paraît à première vue ! Mais d'abord, qu'est-ce que ces propos recouvrent complètement ?
    Il vous sera utile de considérer une croyance comme un mot qui renvoie au résultat d'un processus de pensée bien spécifique, un processus qui organise (ou qui lie) un certain nombre de vos idées et de vos expériences d'une certaine manière* plus ou moins stable et solide dans votre esprit. Il est important de relever que le sentiment de certitude qui leur est lié et que vous pouvez ressentir ne repose pas forcément sur une construction logique très élaborée et fiable. Mais à partir du moment où elle s'est cristallisée dans votre esprit, votre croyance deviendra comme une évidence que vous ne remettrez pas en question, même si elle n'est ni plausible ni raisonnable, et constituera en ce sens un schéma de pensée fermé sur lui-même, une sorte de microprocesseur qui vous fournira en quelques centièmes de seconde une interprétation et une évaluation de vos perceptions liée au contexte de votre épreuve sportive.
    Les pensées induites pas vos croyances vont la plupart du temps vous apparaître sous la forme d'un discours intérieur, parois inadapté à votre situation présente, mais qui s'imposera quasi automatiquement dans votre tête, sans intervention de votre volonté (par exemple "ça y est, ça recommence"/"je n'y arriverai jamais, je sais déjà comment tout ça finira"). Vos perceptions et les informations que vous recueillez par vos sens seront, dés ce moment, orientées dans le sens de la réalisation de ce qu'elles affirment (vous n'y arriverez effectivement pas !).
    * Il s'agit soit d'un lien structurel d'égalité (ou de signification), soit d'un lien structurel d'implication. Notez aussi que le terme de croyance tel qu'il est utilisé dans ce manuel n'a aucune connotation religieuse ou idéologique." 

    Source : Sports d'endurance - Repoussez vos limites. De Patrick Toth - Des Editions @mphora. 


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  • Je vais essayer de changer mon entrainement hebdomadaire. Je vais rajouter de la qualité, sans enlever trop de quantité. Il est certain qu'il faut que je continue le fractionné, au moins une fois par semaine. Ce serait bien que je rajoute quelques montées d'escaliers, plus de côtes, pourquoi pas même un peu de gainage abdominal à la maison. Je vais integrer des talons-fesses, des montées de genoux dans mes séances et dans l'idéal ce serait bien de m'etirer au moins en chaque fin de séance. Apres un an de caisse, il me faut maintenant un peu de sérieux afin de pouvoir construire quelque chose d'évolutif. Enfin, avant la sortie longue du dimanche, il faudra que j'ai couru une fois dans la semaine comme un escargot de bourgogne, c'est-à-dire à cardio bas.

     

    Samedi 16/04/2011 : Reprise après marathon... J'ai calibré ma montre  à 0,935 au lieu de 0.980. Je trottine tout doucement pour ne pas m'abimer et aussi pour commencer mon nouveau test : j'essaie de ne pas faire monter trop haut mon cardio, cest difficile... Jai l'impression de me trainer et j'ai presque honte quand je croise ou depasse les gens..  1h07min05, 156 bpm, 578 kcal, 10km3, 9,2km/h

    Dimanche 17/04/2011 : - Je sors avec mon blessé. Alors on ralentit jusqu'a ce qu'il ait vraiment mal, même en marchant. On ne finira pas cette sortie. 0h43min19, 170 bpm, 464 kcal, 7km4, 10,3km/h

                                           - Un peu plus tard dans la journée, il fait trop beau, alors têtue, je ressors. Ca va mieux au niveau vitesse, mais le cardio est super haut ! Je ne fais rien de spécial en exercice, j'essaie de retrouver de la puissance et de tirer un maximum de plaisir de cette sortie chaude. 0h59min29, 177 bpm, 690kcal, 11km, 11,1km/h

    Total semaine : 3 sorties, 2h49, 28,7 km

    Lundi 18/04/2011 : Je m'amuse avec quelques exercices où étrangement,  je me sens à la fois ridicule et professionnelle. Je fais des montées de genoux, des especes de talons-fesses pas finis, et aussi de grandes foulées. Le cardio augmente proportionnellement à la vitesse, mais les foulées sont moins rapides sur les trois exercices : je fais moins de foulées, je reste plus longtemps en l'air. Lorsque j'essaie de faire de grands pas, je n'essaie pas de les faire tres rapidement, j'essaie surtout d'allonger mes jambes le plus possible, de faire un grand ecart. C'est etonnament déséquillibrant. 1h06min32, 172 bpm, 738 kcal, 12km, 10,8km/h

    handisportMercredi 20/04/2011 : On sort en petit groupe avec Yann : C'est les vacances scolaires donc il nya pas grand monde. On fait en boucle dans les bois une côte/ une descente puis du plat. Dans la montée je suis à 7,5 km/h en haut et j'arrive a bout de souffle, les jambes en coton, à 183bpm. Les moustiques sont au rendez vous; cependant pas de piqure notable le lendemain. Cette sortie me decrasse completement, je suis tres faible dans les cotes, mais pas mecontente de mon entetement à vouloir faire la boucle un maximum de fois. 1h13min46, 160, 642 kcal, 11,23km, 9,1km/h
     

    Vendredi 22/04/2011 : Soirée rythmée par un fractionné épouvantable, une catastrophe, j'ai jamais vu ca. Mauvaise jambes, cardio tres haut des l'echauffement, à midi, j'avais pas envie de courir ce soir. Je voulais faire 12 seriées de 200m à 110%VMA, et 100 metres recup à un rythme soutenu, mais soit ma montre et mon cardio ont deconné, soit j'etais vraiment en mauvaise forme. Au bout d'un moment, je me mets même a marcher, en me disant qu'est-ce qui marrive, et en me forcant a penser comme les champions : et ne pas se dire "pourquoi moi, pourquoi ce soir ? " Mais plutot "comment" , comment faire pour reprendre du poil de la bete, que faire pour que mes jambes se deploient plus, pour que mon cardio soit plus bas. Je continue a marcher, je fais qq etirements et me donne deux trois claques, et je repars pour 10 series, que je fais .. Dans une serie, j'y ai cru, je me suis mise a relever la tete, à dresser mon dos, à lever bien les jambes et là je me suis dit "ca y est je l'ai ! ". Je l'ai ? De quoi ? Ben je sais pas, un petit truc bizarre qui ma donné de la force, de l'energie, de la motivation, les questions ont disparu... et puis ce petit truc que j'ai essayé de saisir et de definir a disparu lui aussi, et retour à la réalité, retour à ma séance de m... Je continue et finis, pas vraiment à l'agonie, mais surtout sans motivation, sans foi : un petit 14km/h a ma montre pr les 200metres, un gros 8 pour la recup. Minable...

    Samedi 23/04/2011 : Aujourdhui je ne cours pas. Je vais remettre mes semelles orthopediques dans mes nouvelles baskets que jai utilisées hier. Jai mal aux hanches, il fait chaud et j'ai des trucs a faire. Apres tout, la preparation marathon etant terminée, je peux reprendre un entrainement normal (et pas un sur entrainement comme pr le marat.) Ceci dit, ce matin, je vois des gens courir dans les rues, et comme a chaque fois, je me dis qu'ils ont trop de chance, que c'est genial de courir, qu'ils doivent etre bien dans leur tete. Je n'imagine pas leurs douleurs physiques , leur cardio dans le rouge, leur soif, leur lassitude, leur mal de dos, leurs coup de mou, rien que je les regarde (pas quand je suis à pied, mais quand je roule), et je pense a eux un peu, et puis à mes entrainements, à mes rares competitions surtout, et jessaie de retrouver les émotions que j'ai eu ces jours-là, mais mon souvenir devient un peu plus flou chaque jour. J'ai du mal a me rappeler ce qui sest vraiment passé dans ma tete. Je ne le saurai pas demain mais dimanche prochain...

    Dimanche 24/04/2011 : Quelle chaleur. J'ai un peu la flemme de lever les jambes, j'ai soif. Je ne m'amuse pas dans cette sortie. Je veux vite rentrer, j'ai l'impression que je ne travaille rien, que je fais juste tourner les jambes pour a peine progresser en me musclant  un tout petit peu. Je ne fais bosser ni mon cardio, ni 1h01 à 166 bpm, 631 Kcal, 10km, à 9,9 km/h.

    Lundi 25/04/2011 : Je suis les conseils d'antho pour réussir mon 10km de ce week end et je retourne fractionner cette après-midi. Vu la dernière séance de fractionné (catastrophe du vendredi 22), je décide de faire un fractionné pas trop sauvage, qui ne respecte pas tout a fait les vitesses que me préconise antho. Au lieu de fractionner à 100% de VMA sur 400m - récup non préciser (VMA actuelle estimée à 14,5), je prevois de faire  mes fractions à 13 sur 400m, et 250 de recup. Je doute de ma montre, j'ai l'impression d'etre plus rapide que ce qu'elle affiche. Comme j'espere qu'elle detraque dans ce sens... En résumé, c'est 58minutes, 171bpm, 597 kcal, 10km, 24°C, 10,4km/h. Dans le detail, je fais 2km de chauffe à 9,6km/h, puis mon 1er 400 à 13,3km/h, 250m de recup à 10; mon 2eme à 13km/h, récup 250 metres à 9,4; mon 3eme 400 à 13,4, 250 en recup à 8,8km/h; mon 4eme 400 à 12,5. Je sens un coup de mou violent, je fais une pause de 930 mètres à  10,2 + un peu de marche. Je repars pour une deuxieme serie de 4x400m : 13,4 puis 250 de recup à 9,4; 400m à 13,2 puis 280m de recup à 8,7; 12,9 sur mon 3eme 400m et 250 metres de recup à 9 à l'heure et enfin mon dernier 400 metres à 13,8km/h recup 250m à 8,8. Enfin, je rentre fatiguée et doucement pour faire pile 10km, sans bonus, à 9,7. Je sens mal mon 10km. Sur ce parcours habituel, j'arrive a mi chemin à 0,5 km de distance parcourue en  moins que d'habitude, c'est normal, j'ai calibrée ma montre severement apres le marathon. Ca fait 1km/h de difference par rapport a avant. mais avant, elle etait mal reglée, je l'ai vu au marathon. J'ai aussi constaté hier quasiment un km/h de differnec avec la montre de kdr quand on a courur ensemble

    Mercredi 27/04/2011 : Fractionné en groupe. Aujourd'hui, lendemain de seance, j'ai des courbatures, un peu comme qauand javais couru le marathon. Comme des bleus sur tous le corps (jusqu'aux bras)... On avait pas lair cons : on faisait des flexions, on courait tres vite, des flexions a nouveau, puis des sauts au plus haut qu'on pouvait, apres on se mettait a courir le plus vite qu'on pouvait, apres lentement pr recuperer.. Enfin au dernier exercice, on devait se mettre par binome : A et B. A doit courir 40 secondes le plus vite possible, mais les 20 premieres secondes, il est retenu par B qui le tire le tee shirt par l'arriere pr le freiner un maximum. C'etait tres marrant, et ca fait bizarre quand B lache prise ! Apres, on inverse les roles, c'est dur de retenir qqun aussi, on est entrainés grave par la fougue ... LOL Rien que de raconter, je souris encore. Les sauts et les flexions cetait facile, jai fait ma mariole, il nous disait 10 par 10 pour les filles, 15 par 15 pour les mecs, et moi jen faisais 15 ou 13 , je me disais j'suis baleze, et maintenant jai des courbatures à des endroits où jsavais meme pas qu'il y avait un muscle. Jspr ca ira mieux pour la petite course de dimanche matin.

    AVRIL 12 Sorties dont 42,195 - 15h46 de course à pied, 157,8 km.

    Dimanche 01/05/2011 : Course.

    Total CAP de la semaine : 3 sorties, 2h40 cette semaine et seulement 29,4 km au compteur.

    Lundi 02/05/2011 : Velo (plat 18km en environ 1h)

    Mardi 03/05/2011 : Velo (plat 18km en environ 1h)

    Mercredi 04/05/2011 : 1h33 à 164 bpm Jai couru 15km à 9,6km/h de moyenne. Sur la première moitié je me bats entre mon cardio et ma vitesse pour faire une séance ou je travaille le cardio mais ca m agace car je me traine enormement et je ne suis pas si bas que je le voudrais. Je m'ennuie, donc j'accelere un peu pour rentrer.

    Jeudi 05/05/2011 : 1h10 170bpm, 664 kcal, 12km à 10,3 km/h de moyenne

    Vendredi 06/05/2011 : Velo (valloné à LM une heure avec 2 collegues) C'est tres dur de grimper, il faut pousser sur les jambes, mais j'apprends a jouer avec les vitesses. Je comprends un peu le principe des plkateaux et je le sens dans les jambes et les fesses. La selle, c'est pas du tout confortable. Un de mes collegues me demande si jai peur! mais jai po le temps de lui repondre sur le coup.. plus tard, il me dit que ca se voit que je ne suis pas tres a laise.

    Samedi 07/05/2011 :Velo (valloné à LM un peu plus d'une heure). J'ai acheté un casque de velo (je l'aime bien juste parce que ca fait moins branquignole) et aussi un collant rembourré aux fesses. Ca me change le velo. C'est trop marrant dans les descentes. C'est dur quand on monte, mais apres ya la recompense du sentiment de vitesse sans pedaler quand on descend.

    Puis course 58min21 à 168 bpm, 55- kcal, 10,3km/h, je parcours pile 10km.. J'ai la forme quand je pars, je suis trop contente de pouvoir courir, mais a la fin c'est long. Je veux m'arreter, ralentir.

    Dimanche 08/05/2011 : Velo. (Moin d'1h30 à LM - Valloné)

    Total CAP de la semaine : 3 sorties, le temps de faire 37 km : 3h41

    Total Velo de la semaine : 5 Sorties velo, dur à evaluer en distance, environ 5h40.

    Lundi 09/05/2011 : Course le matin. 1h24 à 166 de moyenne en bpm,  777kcal, pour 14km à 10 a lheure... C'est dur. Surtout dans le cardio, les jambes vont bien, pas de douleurs a signaler. Je suis un peu crispée des bras, jai rapidement envie de les detendre, de les laisser pendre. C'est rare sur une distance courte comme ca, surtout a basse allure.

    On risque de modifier nos plans avec kdr. On pourrait bien aller faire le marathon de Berlin au lieu de celui d'amsterdam. On devait partir à 4, on va se retrouver à 15 000. Ca manque d'intimité pour nous. Rien n'est fait... (mais tout est dit)

    Puis velo le soir, un peu plus d'une heure de plat et de faux plats + une cote douce et courte.

    Mardi 10/05/2011 : Velo entre midi et deux. (pendant tout juste une heure, valloné à LM) ce qui me laisse le temps de grignoter une cochonnerie de boulangerie et de me taper une douche avant la reprise au boulot. Ca me coupe vraiment ma journée. Je pars en scred, sans prevenir personne.

    Mercredi 11/05/2011 : Ca va jai la peche ce soir. je retrouve ma place au sein du groupe. Le fractionné ne me semble pas tres dur pourtant, je me donne pas a fond... je discute avec une fille qui a fait le marathon de paris (son premier en 4h20). Elle me dit avoir limpression de regresser depuis la reprise post marathon. Qu'elle a le cardio en lair, quelle na plus de patate, quelle nest plus dans le mm etat qu'en preparation marathon. Je me sens un peu rassurée. A ma montre yaura que 8km d'enregistrés, sur dautres montres, les gars trouvent 10. J'ai pas arrété de leteindre quand je marchais. On a fait 5x(la chaise contre un arbre pdt 45secondes + 200m rapides) puis 4 minutes recup, puis 3x (4minutes vite, 2min lentes), puis 4min recup et 5x(30-30).

    Jeudi 12/05/2011 : Velo entre midi et deux, je pedale une heure, je monte à LM. Quelle sensation de liberté, et de vitesse dans les descentes. Mais cest stressant detre aussi pret des voitures tout en etant aussi vulnérable On ne sait pas ce qui peut arriver...

    Vendredi 13/05/2011 : J'ai mal au milieu du genou gauche, un peu de fatigue dans le haut du corps: trapeze, bras, haut du dos. je suis crispée en velo. Et puis, j'ai le nez qui coule, cest genant. Je ne roule pas a fond , cest une sorte de sortie de recup. En velo, aujourdhui, je fais comme hier : entre midi et deux, je pars pr une heure à LM. Mes muscles travaillent bien, je pousse avec un muscle des fesses dans les pedales pr faire tourner sur les faux plats. Ca me rappelle le velo dappartement, ou des machines de fitness que je nai jamais connu. C'est lent, c'est dur, on sent que ca travaille, mais c'est bidon.

    Et le soir j'ai couru pendant 1h27 15km à 163, qui mont fait depensé presque huit centaines de kilocalories. Ca fait du 10,3 de moyenne. Ce soir je suis bien, mais ma montre nest pas daccord avec moi : l'allure affichée est basse.

    Samedi 14/05/2011 : 1h et demi de velo a LM.

    Dimanche 15/05/2011 : Je cours une petite heure avec mon frere. je lui propose de courir vers chez lui sil connait un itineraire. Il a l'habitude de faire deux petites boucles en foret. c'est depaysant. our y aller, on ne croise pas une seule voiture qui roule. On voit quelques vieux et des vaches. L'agitation du monde auquel je metais habituée nest plus avec nous. Cest calme, cest reposant, cest different. Quand je rentre chez moi jai envie de laisser tout au fond de mon sac mon portable. Je nallume pas la musique, jai envie de campagne, jai envie de faire un break, de passer une semaine a me reveiller tot, me coucher tot, courir lentement, ne plus regarder ma montre. Courir sans devoir courir... On court tres lentement avec mon frere. On peut parler aisement, ca me fait ma seance cardio bas. Jsuis a 150, à peine à 8 à ma montre. Javais un peu les jetons avant dy aller, je pensais quil bourrinait, surtout quil coure depuis longtemps. La prochaine fois, je voudrais bien quon coure un peu plus. Je nai fait que ca aujourdhui. Jsuis rentrée manger et dormir, jetais cassée a cause du kart d'hier soir. En plus, il ne fait pas tres beau.. Dommage, cest dimanche, jaime bien profiter de cette journée entiere pour faire des sorties longues, sans etre obligée de cavaler apres sous la douche, ni meme de rentrer a telle heure parce que quelqu'un, ou parce que le boulot, ou une seance de cinema m'attend.

    Total CAP de la semaine : 4 sorties, le temps de faire 44,7 km : 4h39

    Total Velo de la semaine : 5 Sorties velo, dur à evaluer en distance, environ 5h30.

    Lundi 15/05/2011 : Fini de revasser. Ce matin avant daller faire les courses, je me leve tot pour faire 1h30 de velo faux plats et lignes droites. Ca roule, il suffit de trouver le bon plateau et pedaler.

    Puis le soir je fais un fractionné cool... 5x1km entre 12,5 et 13,2 et 5x500m de recup autour de 9a lheure. En moyenne 164bpm, 10,6 km/h, 592 kcal pour 11km et qq. Bonnes sensations. C’est peut être parce que je me mets pas la barre trop haute. Je m’autorise à fractionner cool. Et forcement, j’arrive a atteindre l’objectif plus facilement que quand je m’imagine pouvoir pousser a fond. Le temps était parfait : il a fait clair, il a fait ni chaud ni froid, j’ai carrément ignoré le temps. Je suis partie avec de la musique dans les oreilles, Francy Vincent, pour me donner un peu le moral, mais pendant mes km rapides, je ne l'entendais même plus. A la troisième fraction, j'ai commencé à me sentir puissante. j'ai roulé à 14 sans problème. (mais pas sur le km entier, apres je me suis relachée). J'entendais mon pas lourd, bom, bom, bom, j'enchainais les foulées rapidement. Ce soir jai retrouvé l'aisance et les sensations que javais en preparation marathon. Je courais sans me poser de questions, sans me demander est-ce que je pourrais marreter la ? Pourquoi courir ?  Javancais machinalement et le plus vite possible, le plus serieusement possible. voila peut etre ce quil me faut de temps en temps : une seance avec un objectif atteignable. Ca redonne la peche quand on voit quon va pouvoir sy tenir et vraiment faire ce quon avait prevu. Javais prevu de faire 10, jai finalement fait un detour de derniere minute pr faire 11km, et  contrairement a bcp de fois ces temps ci, je ne guettais pas vraiment la fin. Jai couru un peu plus de 11. J'espère avoir la patate pour dimanche 22. Il va falloir que je me ménage. Je refais un fractionné mercredi et peut etre une sortie cool et courte vendredi soir. Pour le velo, je ne me rends pas trop compte si ca peut me freiner en course a pied si j’en fais la veille par exemple. Jai limpression que ce ne sont pas les memes muscles qui sont utilisés. Je vais quand même faire les choses prudemment et m’arrêter assez tot. Mine de rien, ca me ferait tres plaisir de le résussir ce 10km.

     Mardi 17/05/2011 : Je sors ce midi faire 1h de velo. Je m'agite un peu, jessaie de rouler au taquet. Malgré ma feneantise de ce matin, et mon hesitation a aller faire du velo, je suis bien contente de couper ma journée ainsi. J'adore quand il ny a pas de voiture et que je ne pedale pas, cest trop beau le bruit dun velo qui se laisse glisser dans une descente. on se croirait a la campagne. Avec un leger vent qui siffle agreablement dans les oreilles en passant sous le casque. Cest fluide, cest gracieux, cest silencieux.

    Mercredi 18/05/2011 : Petite séance zarbi. On a fait des flexions, des fentes.. etc un peu comme mercredi 27/04/11. C'est space mais tres instructif. Je me rends mieux compte quil ny a pas que la vitesse qui compte, comme dans tout sport, il y a aussi de la technique. Et si on peut rajouter de l'équilibre, de la grâce, et du savoir faire qui permettrait de gagner en vitesse ou de reduire en blessure, alors il faut foncer. Ce soir, jai pas tout fait. Je me rappelle avoir eu de douloureuses courbatures sur la dernière séance similaire à celle ci, et je me demande si ca na pas joué dans mon resultat de compet du 1er mai. Je me preserve, mais le coach me surveille et me lance : "allez, allez faut faire les exercices, on a rien sans rien." Je me souviens que la derniere fois que cetait ce gars la qui nous avait coaché (le 27 donc), je metais sentie vachement faible, tres mauvaise et il l'avait senti, alors je lui avais effectivement avoué que ca allait mal ce soir la.

    Jeudi 19/05/2011 : Une heure de velo entre midi et deux. Jai acheté et étalonné un capteur de vitesse pr le velo mais la connexion.. ca marche pas..

    Vendredi 20/05/2011 : Une heure de velo entre midi et deux.

    Samedi 21/05/2011 : Repos. Retrait du dossard de demain et repérage des lieux.

    Dimanche 22/05/2011 : Course 10 km du 19eme. J'arrive enfin à faire un 10km à un gros 12km/h.

    Puis du velo l'apres midi : 1h12 à LM 134 bpm, 432kcal, 25,4km à 21km/h de moyenne.

    Total CAP de la semaine : 3 sorties, 28,6 km...

    Total Velo de la semaine : 5 Sorties velo, environ 5h45.

     

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  • Vite, d'autres objectifs !

    Pour ne pas lacher la course à pied suite à un entrainement intensif comme celui que j'ai fait, il me faut immédiatement me relancer un nouvel objectif. Ca ne va pas etre trop dur de reprendre la CAP puisqu'il fait vraiment un temps à courir et que le soleil se couche tard. Je ne compte pas perdre de temps cet été ! J'envisage déjà de courir un autre marathon, peut-etre celui de Berlin si je trouve quelques dossards, au moins deux pour kdr et moi.J'ai déjà hâte de reprendre l'entrainement pour pouvoir à nouveau progresser, et faire un meilleur temps que dimanche dernier (4h).

    Mais avant que cela se concrétise, il me faut tout de suite une autre course. Je me retourne vers une petite distance, sur laquelle je me suis inscrite il y a quinze jours. Je me lance sur le 10km de Planet Jogging, qui a lieu le 1er mai 2011. A mon précédent 10km, j'ai mis 50minutes et quelques secondes. Il faudrait donc passer sous les 50minutes. Là, comme ça, au feeling, je dirais même qu'il faudrait essayer 48 minutes ! Maaaaaais je sors d'une epreuve difficile, et avec cette semaine de repos obligatoire, il ne me restera que 15 jours pour preparer ce 10km.

    Cela dit, je me rappelle avoir fini les foulées du 8ème avec quelques regrets : je n'étais pas esquintée comme j'aurais pu l'être, je n'avais pas donné le meilleur de moi-même. J'avais fait ma feignante, j'étais restée sur mes gardes, alors qu'au 8ème km déjà, l'arrivée etait juste là, il suffisait de booster à fond. C'est pour ça que j'avais peur d'avoir des regrets pour le marathon. Mais même aujourd'hui avec un peu de recul et d'oubli des souffrances, je ne vois pas trop où j'aurais pu gagner ne serait qu'une poignées de secondes au marathon. J'ai fait mon maximum dimanche, pour ça, je suis soulagée, et contente de mon score.

    Bref, j'ai hâte de faire cette course de 10km, et même envie d'en faire une avant 3 semaines, mais repos oblige ! Alors patience...

    Cachés


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