• medaille30 Janvier 2011, je mets cette course 10km dans les objectifs mais ca n'en a pas vraiment eu le temps d'en être un, étant donné qu'elle se trouvait sur mon chemin d'entrainement au marathon Paris 2011.

     Je me fixe tout de même l'objectif (assez pretentieux) de 11,3km/h, tout en sachant que j'ai du mal à courir à 10,7km/h, avec une montre qui marseille (je dois en vrai rouler à 10,4 puisque ma montre est mal réglée)! Têtue, je garderai  mon 53 minutes en tête jusqu'à l'arrivée.

    Pour finir ce premier mois de l'année, Kdr et moi décidons finalement sur un coup de tête de nous inscrire à une course. Alors que nous regardions les résultats de ses precedentes courses sur le site top chrono, par une petite folie et après quelques clics, nous voilà inscrits sur ce 10km parisien... Et puis tout de suite apres, je pense deja à une galere : j'aurais encore mon platre, et je vais avoir du mal à demander de l'enlever plus tot. C'est enervant, mais je m'y fais : après tout, je fais tous mes entrainements, et même mon fractionné avec. Quelques jours passent et on réfléchit à l'intérêt de cette course : bilan : il va falloir se lever tot le seul jour où l'on peut dormir, et on ne pourra même pas faire notre sortir longue du dimanche. (en préparation de nos trail 50 km pour lui et le marathon 42 pour moi)... On regrette un peu la betise de notre inscription trop rapide.

     

    Et puis, dans la semaine qui précède la course, c'est carrément la merde pour kdr : il se blesse le dos en sortant de sa voiture. On fractionne quand meme mercredi 27, mais il fractionne à mon allure, tant il a mal. Je ne trouve pas cette séance désagréable : c'est la deuxieme fois que je cours avec du monde en entrainement et le fait que kdr coure à mon allure pendant les fractions me pousse à courir "correctement". (idées claire, dos droit, allure régulière...). Le lendemain soir, je sors seule mais tout est nul : le cardio, les muscles et je n'avance pas.

    Je compte mes km cette semaine, et je n'ai pas mon compte, il aurait fallu que je sorte samedi. Je voulais faire une sortie pour me rassurer un peu face à la course de dimanche et aussi sur l'incidence postive de la séance du mercredi soir. Je prévois de faire, après un échauffement : 3minutes allure foulées du 8ème, 5minutes de récup, en boucle. Finalement, je sors du boulot un peu plus tard que prevu, et je ne pourrais pas courir le jour (la nuit tombe tres tot >> je suis obligée de revoir l'itinéraire choisi). Il fait froid, j'ai mal au dessus du pied droit, mes mollets ne sont sans doute pas bien réparés, et j'ai une course le lendemain, bref, je renonce.

    La veille au soir je me prépare mentalement "je me sens bien quand je cours, je me sens bien quand je cours, je cours vite, tout va bien", au dîner, je mange des pâtes et me couche tot (parce que je sais que j'ai du mal le matin).

    Jour de course. Et en effet : le matin, c'est dur de se lever, mais une fois que c'est fait, tout va bien. Pas de douleurs, je suis assez éveillée, je m'enfile une petite vitamine C, une banane et des céréales, m'habille, et n'oublie pas de répartir un paquet de mouchoirs de dix dans mes deux poches de short.

    On arrive just just pour récupérer les dossards. Kdr met sa voiture en traviole devant la mairie ou on les récupère. Je descends les chercher rapidement, afin qu'il puisse nous rester un peu de temps pour se garer et s'échauffer. Je découvre mon enveloppe dans laquelle j'avais vérifié qu'il y ait bien une puce. Tout le nécessaire y est, c'est trop mignon : une puce donc (un peu sale de gadoue, mais dans un petit sachet), un dossard avec des chiffres luisants, deux épingles, et un plan indiquant le point de depart.

    Par ce -2° sec, on s'echauffe puis on sautille jusqu'à 9h40 et on arrive dans la fin du troupeau, ce qui nous fera une différence entre temps officiel et réel un peu grande, mais qui me permettra de doubler beaucoup de monde au debut ! J'entends le fameux coup de petard qui nous concerne, et on pietine un petit peu avant que je ne puisse trottiner. Mais là, kdr me gronde presque (et merci à lui !) en me disant "Allez, faut rouler là !! C'est 10km". C'est vrai ! La distance me parait courte, mais je ne pense pas à la durée : 1heure ! Une heure avec un cardio dans le rouge, ce n'est pas si court ! On accélère ensemble, puisqu'il n'ira pas plus vite que moi (>>mal au dos). Je me sens bien, et je ne lache pas cette sensation jusqu'au  bout.

    Je découvre les agents de la circulation qui bloquent les voitures sur les deux boucles, je depasse, on me depasse, je suis etonnée de ma vitesse et de ma foulée : je me sens tres bien. Le froid disparait, en revanche mon platre me gene un peu par son poids alors je me detends le bras par ci par la.

    Je me rappelle etre à de nombreuses fois surprise par l'apparence des gens que je depasse. J'arrive à devancer des grands dadets dont on aurait dit qu'ils pouvaient trouner à15km/h, mais je mets parfois du temps avant de voir, encore loin devant, des tetes aux cheveux blancs, qui ont donc roulé aussi 'vite' que moi pendant toute la course. (oui, je trouvais que je courais vite quand meme...)

    Je suis ravie de depasser le meneur d'allure 55minutes, je semble n'être pas trop mal partie pour 53.. Maintenant, il faut maintennir l'allure et ne pas flancher. Finalement, je n'ai pas trop le temps de penser à une douleur ou à un cardio difficile que je passe le 6eme kilometre ''deja la moitié ??'', et le 8eme arrive encore plus vite : la descente est devant moi et l'arrivée me sourit deja. J'accelere un maximum sur la derniere ligne ou kdr, que j'avais perdu derriere, me rejoint en m'encourageant à pousser. On saura en regardant sur internet qu'on passe le tapis exactement en meme temps : 50 minutes 21 secondes! C'est genial ! Si je ne sais pas encore quel est mon temps exact, je sais que jai fait moins de 53, on arrete nos montres, une fille m'enleve ma puce, un benevole me file une medaille. Je ne suis pas trop fatiguée, et j'ai passée une super course. Rassurée par la vitesse que je suis capable de tenir sur une distance de 10km, nous filons chercher les tee shirts que je n'ai pas pris a la mairie avant le depart.

    Petit souvenir qui a toute son importance.. Je ne sais pas encore si je vais m'en servir...


    Merci aux bénévoles, aux photographes, à topchrono, merci et pardon à l'enleveuse de puce si j'ai failli lui marcher dessus, merci à kdr, et un remerciement particulier au meneur d'allure 55minutes pour la joie qu'il m'apporte quand je le dépasse sans plus le revoir jusqu'au bout ;-) 

    Photos : picasaweb et oms8


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  • RESUME DES COURSES
    bb
     
    2011
    Mi juillet 2010 : Un dix km en 56 minutes (10,7 km/h)
    ᴥ Fin Janvier 2011 : Un dix km en 50 minutes (12 km/h)
    ᴥ Début Mars 2011 : Le semi de Paris en 1h48 (11,7 km/h)
    ᴥ Mi Avril 2011 : Le marathon de paris en 4hoo (10,55 km/h)
    ᴥ Debut Mai 2011 : Un dix km en 50 minutes (12km/h)
    ᴥ Mi mai 2011 : Un dix km en moins de 49minutes (12,3)
     
    2012
     
    2013
    ᴥDebut mars 2013 : Le semi de paris en 1h43 (12,3km/h)
    ᴥDebut avril 2013 : Le marathon de paris en un tout petit peu moins de 3h45 (11,25 km/h)
    ᴥMi mai 2013 : Un 10km (75019) en 46min (12,9 km/h)

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  • MarAtHOn

    Le nom vient d’une histoire assez confuse : Phidippidès, un messager grec aurait couru de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses à l’issue de la bataille de Marathon lors de la première guerre Médique en -490. Arrivé à bout de souffle sur l’Aréopage, il y serait mort après avoir délivré son message.

    Cette version est contredite par celle de l’historien grec Hérodote :  lors du débarquement des Perses à  Marathon, les Grecs auraient envoyé le messager Phidippidès, chercher de l’aide à Sparte, à plus de 220 kilomètres. Alors que les Spartiates ne répondaient pas, les Athéniens combattirent seuls, avec les Platéens. Plutarque rapporte des siècles plus tard que, d’après Héraclide du Pont, c’est Thersippos l'Eroeus le messager authentique mais que pour le plus grand nombre c’est un certain Euclès qui aurait parcouru au prix de sa vie la distance entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire.

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    La distance du marathon moderne est donc (à peu près) celle qui sépare Marathon d'Athènes. Elle est parcourue pour les premiers Jeux olympiques modernes en 1896.

    Ce premier marathon moderne est gagné par un berger grec, Spyrídon Loúis, en 2 h 58 min 50 s.

    La distance du marathon faisait environ 40 km aux premiers Jeux olympiques modernes. C'est en 1921 que la distance fut définitivement fixée, en officialisant celle des Jeux olympiques de Londres (1908). La famille royale d'Édouard VII désirant en effet que la course démarrât du château de Windsor pour se terminer face à la loge royale dans le stade olympique. Cette distance a donc été mesurée précisément : 26 milles et 385 yards soit 42,195 km et est devenue la distance officielle du marathon.

    D'ailleurs, il arrive que des marathoniens crient « Vive la Reine ! » au passage du quarantième kilomètre pour célébrer les derniers 2,195 km, cadeau de la famille royale d'Angleterre.

    Le record du monde est détenu par Haile Gebreselassie (Éthiopie) en 2 h 03 min 59 s, obtenu à Berlin le 28 septembre 2008.

    Source : Wikipédia


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  • ProgrésComment savoir si je progresse ? Oui, c'est une bonne question. On peut considerer qu'un temps sur course est un temps de reference peut etre ?

    Depuis que je coure, j'ai minci, jusqu'au visage. Jai plus d'endurance qu'au debut, mais je souffre quasiment tout le temps de quelque part. Surtout depuis la preparation de marathon, assez intensive et hivernale. C'est difficile de tenir le coup malgré le verglas, la pluie, la neige meme parfois, et de trouver la force de sortir courir la nuit apres le taf quand on a dautres choses prevues, ou dautres envies (se coucher par exemple..)

    J'ai maigri d'un peu partout, surtout des hanches, j'ai une perte d'appetit, juste apres mes sorties. Et je suis devenue une vraie chochotte. Jai toujours la flippe de me tordre une cheville. Le marathon de paris me fait penser à mon permis moto : ou j'avais limpression que tout pouvait jouer sur ma perf et me faire echouer mon plateau! .

    Je recupere plus vite, aussi bien le lendemain peu de douleurs dans les jambes meme apres une sortie longue, aussi bien juste apres la course je retrouve mon souffle des que je marrete ou meme pendant si tot que je freine un peu. Je fractionne plus vite aussi.

    Un creux apparu dans mes guiboles, vers le molet, m'empeche de me raser correctement si je contracte !


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  • marathon

     

    4heures pour 42,195km en 2011

     


    Cette année, c'est le 10 avril !

    Je serai dans cette foule ce dimanche matin, prête (je l'espère..) à emmancher 50 000 foulées.


    Je me suis récemment rendue compte de la difficulté du marathon. J'avais tendance à me dire : "Ce n'est que de la distance, de l'endurance", mais quand on finit une vingtaine de bornes,  rien que 20, on se rend un peu mieux compte de ce que 42 peuvent représenter. A 20km dejà, je saisis à quel point des petits details peuvent prendre une ampleur décalée. Ainsi, j'ai découvert les douleurs musculaires, les douleurs cardiaques, et les douleurs mentales. La flemme, la musique qui saoule, le froid, certains frottements, le poids de mon iphone, le bruit d'un lacet qui cogne ou celui de mes boucles d'oreilles qui resonnent, j'ai froid aux mains, puis j'ai chaud, la casquette oppressante ou les jambes en coton...

     

    Alors, pour éviter au maximum tout ça, je me mets sérieusement à l'entrainement, etrangement depuis que j'ai mon plâtre. Fini les faux prétextes. Même si c'est dur quand il fait froid et nuit, apres une journée de travail pas toujours remplie de bons souvenirs, de trouver la foi pour enfourcher ses baskets. Je le décide le matin en genéral, et je bois beaucoup la journée, pour me conditionner mentalement à ma sortie. Ensuite, têtue comme je suis, je n'arrive pas à rennoncer à ma sortie, et je suis même décue s'il pleut des cordes et qu'il m'est impossible de sortir (plâtre, pluie, froid, nuit, risque de rhume.. ca fait beaucoup.). J'essaie de faire ce qu'il faut pour eviter de souffrir trop tôt, j'aimerais bien avoir un peu d'avance lorsque j'arrive au 30eme, que je puisse ralentir sans etre dans le rouge niveau chrono. Je fractionne, je fais des sorties longues, j'essaie de faire les sorties nécessaires pour baisser mon cardio tout en augmentant la vitesse. Et je surveille un peu mon alimentation : je bois beaucoup plus, et je ne mange pas moins mais le plus varié possible, en ajoutant 'un max' de proteines.

    (Voir : Mon entrainement.)

     

    La vérité, c'est que j'appréhende les 42km. J'ai peur de souffrir, peur d'être décue de mes performances, de vouloir recommencer mieux, comme quand on a loupé son moment M et qu'il est trop tard pour changer. J'ai aussi peur de ne pas être en forme, de ne pas réussir à bien dormir, de me blesser en courant dans la semaine qui précède, peur de tomber le jour J, ou avant, en moto, et m'abimer une cheville ou un genou dans les semaines qui me restent. Ah oui, et aussi, j'ai des doutes sur mon objectif : 4h, j'ai peut-être visé un peu haut. Nous verrons bien....


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